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STARRY NIGHT
KAI CHAN Exposition du 22 mai au 20 juin 2015 Pour la dernière exposition de la saison 2014/2015, Diagonale propose Starry Night du torontois Kai Chan. Originaire de Chine, l’artiste internationalement reconnu pour son approche expérimentale du médium de la fibre, investit la galerie du centre avec une proposition monographique inspirée d’une œuvre du maître de l’impressionnisme, Vincent Van Gogh. La toile éponyme réalisée en 1889 est en effet la genèse de la proposition à deux volets dont Kai Chan présenta, en 2013, le premier pendant à la Glenhyrst Art Gallery de Brantford (Ontario). Il posa ainsi les prémisses d’un ciel étoilé, jugé absent de son horizon torontois et, plus largement, des villes occidentales modernes. À Diagonale, il fait perdurer cette observation devenue formelle en éprouvant ce même ciel à plus d’un siècle d’intervalle, dont l’histoire contée est bien différente de celle de 1800. Des milliers de fils sont minutieusement disposés au sol et suspendus au plafond de la galerie. Ces derniers coiffés à leur extrémité de morceaux de papier journal troués en de multiples endroits afin de laisser passer la lumière, tels des astres célestes. La proposition inscrite ainsi dans l’esthétique industrielle du lieu peuplé de tuyaux, métal et béton, se trouve en opposition radicale au romantisme regrettablement désuet des ciels campagnards van goghien. L’horizon contemporain traversé de réseaux électriques, envahi de satellites, perverti d’avions et autres nuisances visuelles et sonores devenues les symboles forts de notre ère. Starry Night se veut une proposition in situ installative, reflet de la fragilité et de la complexité de la vie moderne, finement composée par le maître du médium textile. Depuis plus de 35 ans, l’œuvre de Kai Chan se nourrit de la vie et puise sa source dans son environnement immédiat. Branches, fils, objets recyclés deviennent matière à élaborer son travail plastique lyrique et minimal, crystallisation d’un questionnement sur notre existence au monde et le passage du temps. Kai Chan tend à se libérer de ce qu’il connaît pour inventer un nouvel univers, référant à l’énigmatique et à l’ambiguïté de la vie quotidienne. Il manie avec virtuosité des techniques ancestrales de l‘artisanat, générant des propositions loin des artefacts textiles traditionnels pour les mener dans le contemporain. |
Julia-Maria Daigneault, Prix Diagonale 2014 - UQAM
PRIX DIAGONALE
EXPOSITION JUSQU'AU 14 MARS 2015
Diagonale soutient les artistes en devenir et remet chaque année un prix à des étudiants, en arts visuels et médiatiques, s’étant démarqués par la qualité de leur travail en lien avec la fibre. Ayant connu une absence de programmation en 2013 dû à son projet d’immobilisation, ce sont les Prix Diagonale 2013 et 2014 qui sont réunis sous une même exposition.
Prix Diagonale 2014
April Martin - Concordia
Julia-Maria Daigneault - Uqam
Prix Diagonale 2013
Tristan O’Malley - Uqam
Taylor Cada - Concordia
Éloïse Plamondon-Pagé - Université Laval
Stéphanie Leclerc-Murray - Uqac
Valérie Kolakis, Chara, 2014
CHARA
VALERIE KOLAKIS
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ESSE 83 - Religions
VERNISSAGE CHARA ET LANCEMENT ESSE 83, JEUDI 15 JANVIER À 19H
EXPOSITION CHARA JUSQU'AU 21 FÉVRIER 2015
Chara - Valérie Kolakis
“Mon oeuvre est une exploration de l’architectonie en lien avec les questions de migration, de déplacement et de changement. Mes thèmes sous-jacents sont la soustraction, le vide et le faux référent dans le paysage urbain. Plus particulièrement, ma démarche s’inscrit dans le cadre d’une investigation conceptuelle sur la manière dont l’identité se construit, puis est contrainte par la société et ses espaces physiques. Chara vient du mot grec qui signifie « joie » et du nom d’un projet immobilier des années 1950 à Athènes, en Grèce. L’Athènes moderne s’est constituée au cours de ces mêmes années, alors que les Grecs convergeaient en grand nombre vers la capitale et avaient besoin de logements, ce qui provoqua un boum immobilier, accentué par la montée du modernisme en architecture et le plan Marshall. Les solutions apportées par ce mouvement se sont avérées idéales dans le contexte : l’ossature en béton permettait de créer des habitations à plusieurs étages dans le respect des impératifs de temps et de budget, et a rapidement connu un tel succès que la ville s’est changée en un tissu urbain bâti sur le même moule. La typologie s’inspirait librement du système Dom-ino sur pilotis de Le Corbusier, mais alors que la proposition d’origine était celle de logements de qualité, abordables et abondants, ces reproductions étaient surtout et avant tout simples et rapides à construire, sources de profit pour les promoteurs et portant en elles-mêmes la trahison ultime de l’idée initiale. Chara prend comme point de départ la production de l’espace sous l’angle des relations sociales, un espace façonné selon nos fantaisies, transformé par notre occupation ou contrôlé par la rationalisation et sa propre définition comme entité de production de commodités d’images, d’affirmations et d’architectures. C’est une exploration de la vie de famille, du déplacement et des objets du quotidien, en particulier à travers des œuvres sculpturales qui remettent en question notre vision de la représentation et de la réalité. Des sculptures et interventions spatiales en apparence minimalistes définiront et déconstruiront l’architecture, génèreront et suspendront l’action, feront appel à la mémoire tout en la court-circuitant, le tout à la frontière entre dimensions personnelles, culturelles et sociales.”
Valérie Kolakis / Traduction Marie-Josée Arcand et Frédéric Dupuy
VALERIE KOLAKIS
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ESSE 83 - Religions
VERNISSAGE CHARA ET LANCEMENT ESSE 83, JEUDI 15 JANVIER À 19H
EXPOSITION CHARA JUSQU'AU 21 FÉVRIER 2015
Chara - Valérie Kolakis
“Mon oeuvre est une exploration de l’architectonie en lien avec les questions de migration, de déplacement et de changement. Mes thèmes sous-jacents sont la soustraction, le vide et le faux référent dans le paysage urbain. Plus particulièrement, ma démarche s’inscrit dans le cadre d’une investigation conceptuelle sur la manière dont l’identité se construit, puis est contrainte par la société et ses espaces physiques. Chara vient du mot grec qui signifie « joie » et du nom d’un projet immobilier des années 1950 à Athènes, en Grèce. L’Athènes moderne s’est constituée au cours de ces mêmes années, alors que les Grecs convergeaient en grand nombre vers la capitale et avaient besoin de logements, ce qui provoqua un boum immobilier, accentué par la montée du modernisme en architecture et le plan Marshall. Les solutions apportées par ce mouvement se sont avérées idéales dans le contexte : l’ossature en béton permettait de créer des habitations à plusieurs étages dans le respect des impératifs de temps et de budget, et a rapidement connu un tel succès que la ville s’est changée en un tissu urbain bâti sur le même moule. La typologie s’inspirait librement du système Dom-ino sur pilotis de Le Corbusier, mais alors que la proposition d’origine était celle de logements de qualité, abordables et abondants, ces reproductions étaient surtout et avant tout simples et rapides à construire, sources de profit pour les promoteurs et portant en elles-mêmes la trahison ultime de l’idée initiale. Chara prend comme point de départ la production de l’espace sous l’angle des relations sociales, un espace façonné selon nos fantaisies, transformé par notre occupation ou contrôlé par la rationalisation et sa propre définition comme entité de production de commodités d’images, d’affirmations et d’architectures. C’est une exploration de la vie de famille, du déplacement et des objets du quotidien, en particulier à travers des œuvres sculpturales qui remettent en question notre vision de la représentation et de la réalité. Des sculptures et interventions spatiales en apparence minimalistes définiront et déconstruiront l’architecture, génèreront et suspendront l’action, feront appel à la mémoire tout en la court-circuitant, le tout à la frontière entre dimensions personnelles, culturelles et sociales.”
Valérie Kolakis / Traduction Marie-Josée Arcand et Frédéric Dupuy
Esse 83 - Religions
Le retour en force de la religion dans les débats sociopolitiques et philosophiques actuels est un phénomène sur lequel la revue esse s’est penché pour tenter d’en saisir les échos dans le champ des arts visuels. Dans la foulée des discussions qui ont cours depuis quelques années sur la place de la religion dans l’art contemporain, ce dossier interroge la manière dont les artistes réagissent face à cette problématique. Ainsi, que ce soit par la création d’oeuvres de fiction à caractère critique ou humoristique, par l’emprunt, la subversion ou l’amalgame des codes religieux, par des références directes ou symboliques, ou encore par la reproduction de certains rituels, les oeuvres mises en valeur dans ce numéro abordent le thème des religions par l’entremise de problématiques qui révèlent le caractère actuel de sa prégnance. |
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DOCUMENTS DISPONIBLES :
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ACHÈTE DE L'ART | BUY ART
EXPOSITION BÉNÉFICE
DU 6 NOVEMBRE AU 13 DÉCEMBRE
FINISSAGE SAMEDI 13 DÉCEMBRE - 15h
Diagonale connait actuellement un développement important. Direction artistique, mandat, identité visuelle, équipe, lieu... le centre opère une mutation forte. Situé au cœur d'un nouveau point névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, Diagonale vient directement s'inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d'édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l'étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés.
À cette occasion, plus d'une vingtaine d’artistes ont souhaité contribuer à l'essor du centre en faisant don d'une partie du montant de la vente de leur œuvre.
23 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
Voir le catalogue en ligne
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LA SOUPÉE, L'EXPOSITION
EXPOSITION JUSQU'AU 25 OCTOBRE
Samedi 18 octobre, Diagonale a proposé La Soupée. Un projet de micro-mécénat pensé comme un outil de financement direct et de médiation où les «soupeurs» (les participants) ont été invités à choisir un projet parmi 3 propositions artistiques présentées durant le repas.
Une formule simple : 1 repas + 30 participants + 3 artistes = 1 projet micro-financé.
Un repas ouvert à 30 convives contre une participation de 40$ répartis comme suit : 10$ pour le repas et 30 $ pour la co-production d’une œuvre. Lors de cette soirée, les artistes Chris Lloyd, Caroline Mauxion et Tim Messeiller ont présenté leur projet aux soupeurs, qui ont pu voter en fin de repas pour le projet qu’ils souhaitaient soutenir et voir co-produit. L’intégralité des bénéfices de la soirée (900 $) a été reversée au projet de Tim Messeiller, plébiscité par la majorité, faisant ainsi de chacun un micro-mécène. Outre le financement d’un projet, La Soupée offre un contexte convivial pour échanger et se rencontrer. C’est aussi l’opportunité de soutenir de belles initiatives, d’un temps de réflexion sur l’art et d’un espace de mise en réseau.Les projets, tels qu’ils ont été proposés lors de La Soupée, ont été présentés dans la galerie de Diagonale jusqu’au 25 octobre.
Prochaine édition de La Soupée - Automne 2015
Vous pouvez d’ores-et-déjà vous inscrire sur la liste des soupeurs
Diagonale remercie l’Espace 100 noms, tous les soupeurs, La Collective Rennes et François Feutrie
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ARCHITECTONIE SUBVERSIVE
JEFFREY POIRIER
EXPOSITION JUSQU'AU 11 OCTOBRE 2014
La nouvelle proposition de Jeffrey Poirier, Architectonie subversive, vient directement s’inscrire dans les préoccupations dominantes de l’artiste. Soucieux de lier l’architecture et l’esthétique du multiple, le propos de Jeffrey Poirier pose un regard sur les tensions sociopolitiques et écologiques actuelles. Une sphère semblant littéralement pénétrer le mur de monstration, ne laissant mirer que sa moitié, une installation photographique à la composante difficilement identifiable. Des œuvres immensurables présentées dans l’espace de Diagonale qui viennent se confronter à l’architecture du lieu et se jouer de formes simples aux motifs répétitifs, puisant leur inspiration au cœur même de la nature et de son jeu d’échelle. Rythmées et binaires, ces sculptures se plaisent à jouer de la transparence et permettent au visiteur d’en retracer le processus créatif. Architectonie subversive propose des pièces à la lecture polysémique qui se cachent et se montrent au travers des médiums de l’installation et de la photographie. Minutieusement choisi par l’artiste, le titre se veut une référence au béton architectonique utilisé dans les constructions d’après-guerre. Ce matériau économe constituant de certains édifices érigés en monuments significatifs, permet aujourd’hui à l’artiste de discourir sur l’ambigüité existante entre l’objet et sa composante, entre une structure et son esthétique.
JEFFREY POIRIER
EXPOSITION JUSQU'AU 11 OCTOBRE 2014
La nouvelle proposition de Jeffrey Poirier, Architectonie subversive, vient directement s’inscrire dans les préoccupations dominantes de l’artiste. Soucieux de lier l’architecture et l’esthétique du multiple, le propos de Jeffrey Poirier pose un regard sur les tensions sociopolitiques et écologiques actuelles. Une sphère semblant littéralement pénétrer le mur de monstration, ne laissant mirer que sa moitié, une installation photographique à la composante difficilement identifiable. Des œuvres immensurables présentées dans l’espace de Diagonale qui viennent se confronter à l’architecture du lieu et se jouer de formes simples aux motifs répétitifs, puisant leur inspiration au cœur même de la nature et de son jeu d’échelle. Rythmées et binaires, ces sculptures se plaisent à jouer de la transparence et permettent au visiteur d’en retracer le processus créatif. Architectonie subversive propose des pièces à la lecture polysémique qui se cachent et se montrent au travers des médiums de l’installation et de la photographie. Minutieusement choisi par l’artiste, le titre se veut une référence au béton architectonique utilisé dans les constructions d’après-guerre. Ce matériau économe constituant de certains édifices érigés en monuments significatifs, permet aujourd’hui à l’artiste de discourir sur l’ambigüité existante entre l’objet et sa composante, entre une structure et son esthétique.
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