EXPOSITION BÉNÉFICE
17 novembre au 9 décembre
Vernissage jeudi 16 novembre - 18h
17 novembre au 9 décembre
Vernissage jeudi 16 novembre - 18h
Situé à Montréal, au cœur d'un centre névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, Diagonale vient directement s'inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d'édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l'étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, plusieurs artistes ont souhaité contribuer à l'essor du centre en faisant don d'une partie du montant de la vente de leur œuvre.
26 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
>>>> Paiements possibles: comptant ou chèque
JO-ANNE BALCAEN
Jeff Koons Studio Chip
2015 Impression à jet d’encre 29,5 x 50 cm (encadrée) 350 $ Jeff Koons Studio Chip montre un minuscule éclat de peinture, enlevé du mur extérieur de l’atelier du célèbre artiste américain, placé en évidence – et réfléchi – sur un miroir. Ici, un objet sans valeur apparente est empreint de la notion d’excès exorbitant inhérente à son travail, et au marché de l’art contemporain international. La pratique récente de Jo-Anne Balcaen aborde la mythologie et les enjeux psychologiques et relationnels du monde de l'art. Dans son travail, elle incorpore des objets ou des matériaux, souvent anodins, associés à certains artistes de grande renommée, afin de vivre ou de détourner l’aspect fétiche qui s’y rattache. Le langage joue aussi un rôle important dans la pratique de l’artiste, que ce soit sous forme de narration en voix off dans ses vidéos, ou dans des affiches aux récits évoquant les hauts et les bas de la vie d’une carrière artistique. Elle travaille principalement en vidéo, en installation, et en impression numérique. |
JO-ANNE BALCAEN
Unpretentious and Sincere
2016 Encre sur papier 36 x 46 cm 195 $ Unpretentious and Sincere est un poème qui joue sur la notion de l’ego et de la conscience de soi. Elle identifie quatre types de personnalité que l’on pourrait rencontrer dans la vie quotidienne, ou même que l’on peut tous incarner à tour de rôle. La pratique récente de Jo-Anne Balcaen aborde la mythologie et les enjeux psychologiques et relationnels du monde de l'art. Dans son travail, elle incorpore des objets ou des matériaux, souvent anodins, associés à certains artistes de grande renommée, afin de vivre ou de détourner l’aspect fétiche qui s’y rattache. Le langage joue aussi un rôle important dans la pratique de l’artiste, que ce soit sous forme de narration en voix off dans ses vidéos, ou dans des affiches aux récits évoquant les hauts et les bas de la vie d’une carrière artistique. Elle travaille principalement en vidéo, en installation, et en impression numérique. |
CHRISTOPHE BARBEAU
About the Martin Beck About the Relative Size of Things In the Universe
2015-2017 USB avec une vidéo HD 1920 x 1080 pixels, 27 min. Dimensions variables 350 $ La première version du film About the Martin Beck About the Relative Size of Things In the Universe (2015-2017) a été spécifiquement créée pour l’exposition Dans le but de décentraliser nos activités et de favoriser l’échange sur tout le territoire, nous prévoyons filmer cette table ronde sur vidéo. 1. Présentée à L’Écart (Rouyn Noranda) en janvier 2016, cette première version s’est penchée sur l’impossibilité de présenter une œuvre de l’artiste Martin Beck, About the Relative Size of Things In the Universe (2007). Impossibilité, car l’œuvre, s’annonçant comme un “simple” film projeté dans une galerie, comporte en fait, une salle de projection précisément conçue pour ce film; un tapis spécifique, un plafond de tissu spécifique et une gamme spécifique de peintures grises pour les murs. Ces spécificités de l’œuvre ne se retrouvent dans aucune littérature portant sur l’oeuvre. Le dispositif de présentation est alors nié dans l’espace discursif, mais essentiel dans l’espace de la galerie. Ce sont ces mêmes spécificités matérielles qui ont empêché l’inclusion de l’œuvre dans l’exposition à Rouyn Noranda. La première version de ce film tenta d’examiner cette impossibilité et de donner “accès” à l’œuvre, un “accès” fragmentaire, mais du moins, honnête. Pour sa part, la deuxième version décontextualise l’examen de l’œuvre de Beck, mais tente de nouveau l’ “accès”, mais cette fois, échoue. |
CHRISTOPHE BARBEAU
The origin of curating
2015 Impression jet d’encre sur carton et livre 15 x 21 cm 300 $ The Origin of Curating (2015) est une oeuvre composée de deux éléments: une jaquette de livre ainsi qu’un livre. Ledit livre est le populaire A Brief History of Curating par Hans Ulrich Obrist. Cet emblème de l’immense vague de discours autour de la (relativement nouvelle) discipline qu’est le commissariat est ici couvert par une jaquette reprenant le design (maintenant iconique) de la maison d’édition JRP|Ringier. Cette nouvelle jaquette tente d’imaginer une possible “origine” du commissariat d’exposition, à travers l’invention d’un auteur ayant “écrit” cette “origine”, pensé celle-ci, comme si elle pouvait être “écrite”. |
PATRICK BÉRUBÉ
Not Loaded Google image on iPhone #1
2016 impression sur papier moab 10 x 6,5 cm (encadrée) Edition 1/3 500 $ La pratique de Patrick Bérubé est essentiellement en sculpture, installation et intervention publique. L'espace et le lieu sont très importants dans son travail, autant dans le processus de création que dans l’œuvre elle-même. L'intégration au lieu lui permet de franchir et de dépasser ses limites grâce aux différents contextes de création et à ses inspirantes contraintes. Interrogeant nos désirs et nos envies souvent futiles, c’est avec une pointe d’ironie et d’humour que Bérubé questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité. Ces pertes de contrôle causent souvent un désordre émotif et une suite de sentiments contradictoires. Or, ses œuvres tentent d’amener et de confronter le spectateur à des aliénations semblables. Ce faisant, il crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tentent d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités. Ces extravagances, ces fantaisies tentent d’amener le regardeur dans des situations de doute et de mystère le forçant ainsi à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal). |
PATRICK BÉRUBÉ
Apocalyptique Val Kyrie
2016 Disque vinyle de "La chevauchée des Walkyries" de Richard Wagner, déesse Valkyrie de plomb, impression numérique sur vinyle autocollant 39,37 x 39,37 cm (encadrée) 1200 $ La pratique de Patrick Bérubé est essentiellement en sculpture, installation et intervention publique. L'espace et le lieu sont très importants dans son travail, autant dans le processus de création que dans l’œuvre elle-même. L'intégration au lieu lui permet de franchir et de dépasser ses limites grâce aux différents contextes de création et à ses inspirantes contraintes. Interrogeant nos désirs et nos envies souvent futiles, c’est avec une pointe d’ironie et d’humour que Bérubé questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité. Ces pertes de contrôle causent souvent un désordre émotif et une suite de sentiments contradictoires. Or, ses œuvres tentent d’amener et de confronter le spectateur à des aliénations semblables. Ce faisant, il crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tentent d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités. Ces extravagances, ces fantaisies tentent d’amener le regardeur dans des situations de doute et de mystère le forçant ainsi à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal). |
LORNA BAUER
View
2016 Impression jet d'encre archivistique sur papier beaux-arts 43,18 X 61 cm (encadrée) 2400 $ L’œuvre View est tirée d'une série d'images photographiques récemment présentée à la Fonderie Darling (Montréal). Intitulée Soleil (2016), cette proposition est principalement composée de moments quotidiens documentés par le biais d'un appareil photo 35 mm, lors d'une résidence au Couvent des Récollets (Paris). Les images qui en résultent font référence à la consommation, la cohabitation et la corrélation entre l'environnement urbain naturel et bâti. À leur tour, les œuvres agissent comme un tissu conjonctif pour faire émerger des relations et d'autres récits. |
PATRICK BEAULIEU
Méandre – Yaketi Yak II
2016 Photographie numérique 50 x 50 cm (encadrée) 1200 $ Patrick Beaulieu est un artiste transdisciplinaire. Intrinsèquement liés à la question de la mobilité, ses projets établissent un rapport aux territoires, en abordant de façon empirique la question des frontières géographiques et sociales, mais aussi celles entre la réalité et la fiction. Intéressé par le voyage et son récit, il s’attarde à certains phénomènes insaisissables qui nous entourent (migratoires, météorologiques, spirituels…), et aux forces qui agissent en ceux-ci. Ses projets donnent lieu à un corpus d’oeuvres d’art visuel combinant installations, vidéos, sculptures, photographies, performances, interventions in-situ / in-socius et archives. Depuis une douzaine d’années, son travail s’est forgé lors d’excursions performatives à travers l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. Des excursions au cours desquels il piste les signes d’une géographie secrète et où les divisions politiques s’estompent à la lumière des révélations poétiques. Faisant appel à la collaboration d’auteurs, géographes et philosophes, il terminait en 2013 la trilogie d’odyssées transfrontières «VVV». Celle-ci consistait à suivre, par voie de terre, la trajectoire aérienne de la migration annuelle des papillons monarques (Vecteur Monarque, 2007), à poursuivre durant 25 jours les vents d’Amérique dans une sorte de navigation continentale (Ventury, 2010) et à s’abandonner au destin et à la chance sur les chemins du hasard (Vegas, 2012). À l’été 2014, il se lançait dans une lente dérive continentale de 25 jours en kayak, sillonnant les méandres qui le menèrent de la source d’une rivière au sud du Québec, jusqu’à l’océan atlantique à l’embouchure du fleuve Hudson à New-York (Méandre). Il réalise ponctuellement depuis 2015 le projet EL PERDIDO, un vaste parcours transfrontières qui l’a mené à sillonner les routes d’Amérique du Nord à la recherche de lieux qui n’existent pas. Patrick Beaulieu est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal). |
STEFFIE BELANGER
Objet à comportement
2016 Papier et feutres 35,56 x 43,18 cm (encadrée) 200 $ La pratique sculpturale de Steffie Bélanger coudoie principalement l’ébénisterie, le travail du métal et la mise en tension de tissus avec lesquels, par assemblage, elle propose un dispositif manipulable. L’apparence formelle suggère une ambigüité esthétique entre la prothèse, le mobilier et le jouet. Lors des trois dernières années, son travail fut présenté à la salle Alfred Pellan, au centre VU, à l’Œil de poisson, à la galerie FOFA, à Dare-Dare, à Admare, à Est-Nord-Est, aux atelier Jean Brillant et au CDEx. Bachelière de Concordia, elle a obtenu sa maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM en 2017. Le moteur de sa recherche demeure la notion de sculpture-performance, intégrant le corps comme matériel à l’œuvre. |
MAUDE BERNIER-CHABOT
Invisible
2016 Plâtre ciment, polymère plastique, pigments, vernis 10 x 9 x 9 cm 350 $ Maude Bernier Chabot assemble des objets trouvés et des objets créés pour brouiller les différents langages esthétiques inscrits dans leurs formes, usages et matières. L’artiste peut ainsi mobiliser à la fois des reliquats du monde animal, des productions industrielles et des pièces produites intégralement en atelier. Ce choix concourt à une démarche de décloisonnement des statuts des objets pour laquelle l’intervention extérieure constitue le moteur d’action principal. Pour créer le dialogue entre les différents éléments de ses œuvres, elle utilise une multitude de techniques et d’approches telles que l’assemblage, le moulage ou encore la taille directe. Ses œuvres sont conçues comme des compositions sculpturales où l’objet, le support et l’espace ne sont pas tenus par un ordre hiérarchique, mais par les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres. |
ANNIE DESCÔTEAUX
The world as a designer bag
2017 Collage sur papier, impression numérique 60 x 80,5 cm (encadrée) 1650 $ Le traitement très explicite des inégalités entre les sexes s’est vu remplacé, au fil du temps, par un langage visuel plus abstrait. Annie Descôteaux revendique désormais une "politique de l’invisibilité", excédée par la facilité engendrée par l’emploi d’images connotées. (Peggy Phelan; Unmarked: The Politics of Performance, 1993). L’abstraction est, pour elle, un refuge et un rempart intellectuel contre les sophismes qui peuplent les discours ambiants. Certains objets issus du quotidien continuent toutefois de ponctuer ses installations ; véritables substituts à la peinture, ils sont choisis pour leurs valeurs qualitatives et ∕ou métaphoriques. Elle perçoit ses œuvres comme des rébus ou des charades, ayant soin de développer un vocabulaire où l’indicible s’oppose aux dogmes et à l’hyper-codification des êtres et des situations. L’économie de ses interventions permet un recul, une méditation silencieuse et encourage la construction mentale d’un scénario personnel propre à chaque lecteur. Par-dessus tout, l’étude, l’emprunt et l’interprétation de certaines notions associées à des mouvements artistiques antérieurs comme le minimalisme, le modernisme ou l’expressionnisme abstrait permettent à l’artiste d’en déterrer les conflits, les oublis et surtout les oubliées (à titre d’exemple, la peintre Carmen Herrera et l’architecte Eileen Gray) – conséquences directes des jeux de pouvoir institutionnels en place dans ce contexte historique précis. Ses constructions, aussi abstruses semblent-elles, se veulent le reflet de sa volonté de transmission. Elles sont un commentaire, un questionnement engagé sur le monde et son (dis)fonctionnement. Annie Descôteaux est représentée par la Galerie 3 (Québec). |
ANNIE DESCÔTEAUX
L’évaluation de la sueur
2017 Collage sur papier 60 x 80,5 cm (encadrée) 1650 $ Le traitement très explicite des inégalités entre les sexes s’est vu remplacé, au fil du temps, par un langage visuel plus abstrait. Annie Descôteaux revendique désormais une ‘politique de l’invisibilité’, excédée par la facilité engendrée par l’emploi d’images connotées. (Peggy Phelan; Unmarked: The Politics of Performance, 1993). L’abstraction est, pour elle, un refuge et un rempart intellectuel contre les sophismes qui peuplent les discours ambiants. Certains objets issus du quotidien continuent toutefois de ponctuer ses installations ; véritables substituts à la peinture, ils sont choisis pour leurs valeurs qualitatives et ∕ou métaphoriques. Elle perçoit ses œuvres comme des rébus ou des charades, ayant soin de développer un vocabulaire où l’indicible s’oppose aux dogmes et à l’hyper-codification des êtres et des situations. L’économie de ses interventions permet un recul, une méditation silencieuse et encourage la construction mentale d’un scénario personnel propre à chaque lecteur. Par-dessus tout, l’étude, l’emprunt et l’interprétation de certaines notions associées à des mouvements artistiques antérieurs comme le minimalisme, le modernisme ou l’expressionnisme abstrait permettent à l’artiste d’en déterrer les conflits, les oublis et surtout les oubliées (à titre d’exemple, la peintre Carmen Herrera et l’architecte Eileen Gray) – conséquences directes des jeux de pouvoir institutionnels en place dans ce contexte historique précis. Ses constructions, aussi abstruses semblent-elles, se veulent le reflet de sa volonté de transmission. Elles sont un commentaire, un questionnement engagé sur le monde et son (dis)fonctionnement. Annie Descôteaux est représentée par la Galerie 3 (Québec). |
MICHELLE BUI
Pretty in pink
2017 Impression jet d’encre sur papier photo 86 x 59 cm (encadrée) Édition 1/2 715 $ Le travail de Michelle Bui traite de la culture matérielle en suggérant que la conscience identitaire, généralement structurée par le langage écrit, peut également être articulée par les choses qui nous entourent. Objets, matériaux, aliments, végétaux sont d’abord sélectionnés pour leur disponibilité et leurs qualités tactiles avant d’être assemblés de façon à former une série d’images dévoilant leur fragilité, leur malléabilité et la temporalité qu’ils occupent. Son projet photographique intitulé Bonding of Plastic fait référence à la nature morte et aux packshots de l’industrie publicitaire. Par un travail de photographie et de numérisation de matériaux organiques (viande, abats, fleurs, etc.), Bui cherche à exhiber une intériorité par le symbolisme et la tangibilité des éléments choisis. Ce projet répond à un désir de matérialiser des envies, d’en faire naître par l’objet, de séduire par le viscéral et de confronter par la surface. |
CHANTAL DURAND
Sans titre (nacre et soie)
2017 Nacre, soie, épingle à chapeau, fonte et lin irlandais 22 x 32 x 14 cm 2850 $ Chantal Durand aime penser le corps comme un étranger avec lequel on vit. Comme un sac que l’on transporte toujours avec soi sans jamais l’avoir ouvert, sans trop savoir ce qu’il contient. Elle veut permettre un contact privilégié avec le matériel. Cette démarche ramène à l’exhibition de la matérialité du corps, mais aussi à l’idée de non-permanence, de mouvement inévitable vers la décomposition, la chute que nous ne réussirons pas à freiner. L’artiste exprime ses concepts à l’aide de substances choisies pour leurs propriétés évocatrices et sensuelles. |
STEPHANE GILOT
Montréal délire (la ville surterraine)
2017 Mine de plomb et crayon de couleur sur papier 30 x 39,5 (encadrée) 750 $ Le travail multidisciplinaire que développe Stéphane Gilot combine des installations architecturales où la vidéo et la performance jouent un rôle important, ainsi que des dessins, des aquarelles et des maquettes. Son approche de la sculpture est souvent conçue d’après le contexte de présentation et transforme l’espace en tenant compte de son aspect architectural et idéologique, tout en interrogeant le terrain métaphorique de l’art et de ses publics. Depuis une quinzaine d’années, sa démarche s’articule principalement autour de deux séries : les Plans d’évasion, et les Mondes modèles. Les œuvres de la première série se caractérisent par une pratique de l’installation performative qui s’intéresse aux diverses formes d’utopie et de dystopie, à l’architecture, aux structures sociales et à l’épistémologie. La seconde série complète la précédente à partir de la notion de modélisation. Cette approche critique des contextes d’intervention et d’exposition, propose également un ensemble d’expérimentations sur les questions soulevées par les protocoles de collaborations interdisciplinaires. |
STEVE GIASSON
Sans titre
2016 Un véritable diamant non-monté de .01 CT dissimulé dans l’espace de monstration [L’artiste propose de cacher le diamant en question dans la demeure de l’acquéreur ou de l’acquéreuse éventuel.le] Édition 1/3 500 $ Cette œuvre peut être interprétée comme une métaphore de ce que recherche tout.e collectionneur.euse (et, par extension, tout amateur.e d’art) en entrant dans une galerie d’art ou un centre d’artistes : un trésor. Cette proposition – par laquelle l'artiste s'engage à dissimuler le mieux possible le diamant chez l’acquéreur ou l’acquéreuse, se présente comme une occasion de concrétiser le rêve d’en avoir un chez soi, sans savoir au juste où il se trouve : objet certes inaccessible, mais toujours désirable. |
STEVE GIASSON
Monochromo (rosso, giallo, blu)
2017 Trois impressions par jet d’encre sur papier Moab 300 20,3 x 25, 4 cm chacune (encadrée) Édition 1/10 350 $ séparément 1000 $ pour le tryptique Évoquant le monde de l’enfance, notamment par ses couleurs éclatantes, ces photographies se situent entre la nature morte, le monochrome, la photographie commerciale et la proposition conceptuelle (ready-made). Elles prennent pour sujet différents cahiers d’exercices dont le contenu nous est dissimulé. Ces cahiers sont tirés de la collection « monochromo » créée il y a plus de vingt-cinq ans par la marque Pigna, qui s’est elle-même largement répandue en Italie, depuis sa fondation en 1839, avant même que la péninsule ne connaisse son Risorgimento. Le cas échéant, une ou plusieurs de ces photographies pourraient être mises en vente séparément ou en série. |
MATHIEU CARDIN
Constat de Réalité #7
2017 Impression numérique 60,96 x 91,44 cm (encadrée) 900 $ Dans sa production en arts visuels, Mathieu Cardin juxtapose simultanément fiction et réalité. Le faux-semblant lui plaît, car il ne prétend à rien d’autre que lui-même, et il aime la quiétude logique qu’amène le vrai. Cette juxtaposition se trouve au centre de sa pratique et se manifeste le plus souvent à travers la sculpture et l’installation. Ses installations s’éparpillent dans différents niveaux de réalité et l’architecture du lieu est souvent transformée de manière à laisser le visiteur se perdre dans un univers parallèle. Comptoirs de vente, présentoirs à vêtements et divers logos occupent souvent l’espace au profit d’une culture de l’entreprise. Alors que certains décors sont orchestrés par des airs de boutique ou de bureau, leurs envers s’apparentent plutôt à un entrepôt ou à un atelier d’artiste. Ses installations s’inscrivent dans la tradition artistique du paysage, dont il se saisit des préceptes et des fondements. Chacune de ses installations est chargée par une obsession du cadre et du dispositif de présentation. Il crée des frontières pour ensuite les dépasser en montrant aux visiteurs l’envers du décor. À la manière d’un caméléon, l’artiste manipule plusieurs médiums et passe du minimalisme au capharnaüm. Il oscille de manière ambiguë et trouble entre le magouilleur et le pourvoyeur de vérité. Dans un univers où l’illusion est vraie, le doute subsiste. |
MATHIEU CARDIN
I.D.I #9
2017 Impression numérique 60,96 x 76,20 cm (encadrée) 1250 $ Dans sa production en arts visuels, Mathieu Cardin juxtapose simultanément fiction et réalité. Le faux-semblant lui plaît, car il ne prétend à rien d’autre que lui-même, et il aime la quiétude logique qu’amène le vrai. Cette juxtaposition se trouve au centre de sa pratique et se manifeste le plus souvent à travers la sculpture et l’installation. Ses installations s’éparpillent dans différents niveaux de réalité et l’architecture du lieu est souvent transformée de manière à laisser le visiteur se perdre dans un univers parallèle. Comptoirs de vente, présentoirs à vêtements et divers logos occupent souvent l’espace au profit d’une culture de l’entreprise. Alors que certains décors sont orchestrés par des airs de boutique ou de bureau, leurs envers s’apparentent plutôt à un entrepôt ou à un atelier d’artiste. Ses installations s’inscrivent dans la tradition artistique du paysage, dont il se saisit des préceptes et des fondements. Chacune de ses installations est chargée par une obsession du cadre et du dispositif de présentation. Il crée des frontières pour ensuite les dépasser en montrant aux visiteurs l’envers du décor. À la manière d’un caméléon, l’artiste manipule plusieurs médiums et passe du minimalisme au capharnaüm. Il oscille de manière ambiguë et trouble entre le magouilleur et le pourvoyeur de vérité. Dans un univers où l’illusion est vraie, le doute subsiste. |
VALÉRIE KOLAKIS
The copy and the original chasing each other in a storm
2017 Acrylique sur verre 5,1 x 15,2 x 45,7 cm 800 $ Le travail de Valérie Kolakis et une exploration des architectoniques en relation avec les questions de migrations, de déplacement et de changement. Les thèmes sous-jacents présents dans son travail sont la soustraction, le vide et le faux référent dans le paysage urbain. Plus spécifiquement, c’est un travail d’enquête conceptuelle afin de comprendre comment l’identité est construite et, par la suite, contrainte par la société et ses espaces physiques. Au cœur de ce questionnement se situe l’idée de biographie. L’intention de l’artiste est donc d’explorer l’imagerie de l’espace urbain et des conditions transitoires de ce qui le constitue par l’utilisation de matériaux pauvres ou trouvés, qui vont à l’encontre de la pure authenticité de la forme afin de construire un travail marqué par une facette éphémère. Dans ce sens, elle tente de reconstruire un objet en contradiction avec sa fonction. Le titre de l’œuvre, The copy and the original chasing each other in a storm, fait allusion à la recherche de traces, qui sont palpablement ‘’là’’ mais inaccessibles. Cette œuvre et les matériaux qui la constitue (papiers journaux/rubrique d’annonces de logements à louer, ruban à masquer et peinture) fait référence à des volets de fenêtres, encombrés et peinturé pour suggérer un endroit en processus de rénovation ou d’abandon. À ce titre, la recherche (et la répétition) dans ce projet existe comme un délicat tissu visuel. Ici l’idée de recherche est encadrée par l’anxiété et s’effondre dans l’attente. L’attente devient une condition du présent qui ne peut laisser soupçonner la possibilité de se déplier. Entre ces intervalles le temps émerge comme le flux de l’anxiété et le site du déplacement. Valérie Kolakis est représentée par la Galerie Fold (Londres). |
CAROLINE MAUXION
Solidité #1
2016 Impression jet d'encre sur papier mat 60,96 x 91,44 cm (encadrée) 1500 $ Caroline Mauxion mène une réflexion poétique et conceptuelle en s’inspirant de l’empreinte lumineuse en photographie – ce contact tangible et non visible entre la surface sensible et son référent. Cette notion de contact anime sa recherche et la conduit à aborder ses photographies comme des matières et des surfaces qu’elle manipule et met en espace. Jamais arrêtées, ses photographies sont évolutives, en déplacement, selon le lieu où elles s’exposent. Certaines de ses images relèvent d’une esthétique de l’abstraction, d’autres sont guidées par une volonté de les placer dans l’espace même de l’exposition. Ces différentes avenues sont autant de mises à l’épreuve qui lui permettent de sonder les contours d’une image photographique. Ces compositions sont éphémères, faites de restants de projets, de papiers et tirages photographiques dans lesquelles rien n’est fixé. Chaque élément tient par point de contact, l’acte photographique solidifie ces équilibres précaires. Caroline Mauxion est représentée par la Galerie Simon Blais (Montréal). |
CAROLINE MAUXION
Solidité #7
2016 Impression jet d'encre sur papier mat 60,96 x 91,44 cm (encadrée) 1500 $ Caroline Mauxion mène une réflexion poétique et conceptuelle en s’inspirant de l’empreinte lumineuse en photographie – ce contact tangible et non visible entre la surface sensible et son référent. Cette notion de contact anime sa recherche et la conduit à aborder ses photographies comme des matières et des surfaces qu’elle manipule et met en espace. Jamais arrêtées, ses photographies sont évolutives, en déplacement, selon le lieu où elles s’exposent. Certaines de ses images relèvent d’une esthétique de l’abstraction, d’autres sont guidées par une volonté de les placer dans l’espace même de l’exposition. Ces différentes avenues sont autant de mises à l’épreuve qui lui permettent de sonder les contours d’une image photographique. Ces compositions sont éphémères, faites de restants de projets, de papiers et tirages photographiques dans lesquelles rien n’est fixé. Chaque élément tient par point de contact, l’acte photographique solidifie ces équilibres précaires. Caroline Mauxion est représentée par la Galerie Simon Blais (Montréal). |
TIM MESSEILLER
Bradwurst américaine sur tablard
2015-2017 Plâtre, bois, toile sérigraphiée 15,24 x 45,72 x 7,62 cm 750 $ La pratique artistique de Tim Messeiller se définit par la dichotomie entre les notions inhérentes au langage de l’histoire de l’art, de l’artisanat et de la culture de masse. En se jouant des règles et des structures qui composent l’art, son travail questionne avec humour le statut de l’artiste et de sa production artistique. Alliant divers médias, comme la sculpture, le dessin, la performance et surtout le médium du textile, sa recherche se veut située dans un entre-deux en constant changement, précaire et authentique, oscillant entre des extrêmes absurdes mais nécessaires. |
CAROLINE MONNET
PLASTIC INDIAN (ANOMALIA SERIES)
2011 Sérigraphie sur papier 45,7 x 45,7 cm (encadrée) Édition limitée – 2/18 400 $ Artiste multidisciplinaire autodidacte de la région de l’Outaouais, Caroline Monnet a recours au cinéma, à la peinture, à la sculpture et à l’installation pour manifester un intérêt profond à communiquer des idées complexes sur l’identité autochtone et la vie biculturelle en examinant des récits culturels. Sa pratique est souvent minimaliste tout en étant émotionnellement chargée. L'artiste s’est fait connaître pour son travail avec des matériaux industriels, alliant le vocabulaire des cultures visuelles populaires et traditionnelles aux tropes de l’abstraction moderniste pour créer des formes hybrides uniques. Avec la série Anomalia, Caroline Monnet a développé une série de gravures qui explorent à la fois la déconstruction et la reconstruction des stéréotypes en plastique dans l'image. En utilisant des photographies trouvées, puis par collage, l'artiste se permet de développer des récits alternatifs potentiels. |
DOMINIQUE SIROIS
Carbonisation du désir
2017 Faïence émaillée, magic sculpt, acrylique, graphite 20 x 29,5 x 20 cm 850 $ La pratique de Dominique Sirois se déploie à travers un large éventail de médiums (sculptures, vidéos, dessins et images numériques) qui se retrouvent à l'état de pièces dans ses installations. Ses projets créent des espaces mentaux, une construction sémiotique faite de liens avec des références principalement économiques, esthétiques, archéologiques et numériques. Souvent empli d'une dimension critique, le travail de Sirois reproduit des aménagements de la société de consommation et de l’univers de la finance. Son projet de compagnie fictive, Mimesis Trinity, s'inscrit dans cette démarche et explore plus particulièrement des dimensions affectives qu'elle travaille, entre autres, avec une représentation du corps. Par exemple, des pièces comme Effigie d'un actionnaire ou Carbonisation du désir empruntent à une esthétique surréaliste pour parler de forces pulsionnelles où se glissent également des références à la mémoire numérique caractérisant notre époque. L'avoir en relation au manque et à la mort est vu dans la perspective des recherches transhumanistes où la mémoire numérique pourrait survivre au corps. Avec le dernier volet de son projet de compagnie Strange Devotion (2018), Sirois entend questionner les excès du capitalisme en faisant une analogie avec la dimension décorative comme symptôme du formalisme. Le travail de Dominique Sirois a été diffusé dans de nombreuses galeries au Canada. Elle a fait également plusieurs résidences à l’étranger dont au C.C.A. (Glasgow), au couvent des Récollets (Paris) et à Hangar (Barcelone). Elle collabore fréquemment avec l’artiste Grégory Chatonsky. Ils ont présenté leur travail commun au Musée d’art contemporain de Taipei, au Centre des arts d’Enghien-les-Bains en France, à Unicorn Center for Arts à Beijing et au musée historique de Wuhan en Chine, à l’IIMAL, Bruxelles et dans le cadre du Mois de la Photo de Montréal en 2015. Ils présenteront un projet à Diagonale en 2018. |
DOMINIQUE SIROIS
Étude en os
2017 Faïence émaillée, nacre 37,5 x 15.3 x 9,5 cm 675 $ La pratique de Dominique Sirois se déploie à travers un large éventail de médiums (sculptures, vidéos, dessins et images numériques) qui se retrouvent à l'état de pièces dans ses installations. Ses projets créent des espaces mentaux, une construction sémiotique faite de liens avec des références principalement économiques, esthétiques, archéologiques et numériques. Souvent empli d'une dimension critique, le travail de Sirois reproduit des aménagements de la société de consommation et de l’univers de la finance. Son projet de compagnie fictive, Mimesis Trinity, s'inscrit dans cette démarche et explore plus particulièrement des dimensions affectives qu'elle travaille, entre autres, avec une représentation du corps. Par exemple, des pièces comme Effigie d'un actionnaire ou Carbonisation du désir empruntent à une esthétique surréaliste pour parler de forces pulsionnelles où se glissent également des références à la mémoire numérique caractérisant notre époque. L'avoir en relation au manque et à la mort est vu dans la perspective des recherches transhumanistes où la mémoire numérique pourrait survivre au corps. Avec le dernier volet de son projet de compagnie Strange Devotion (2018), Sirois entend questionner les excès du capitalisme en faisant une analogie avec la dimension décorative comme symptôme du formalisme. Le travail de Dominique Sirois a été diffusé dans de nombreuses galeries au Canada. Elle a fait également plusieurs résidences à l’étranger dont au C.C.A. (Glasgow), au couvent des Récollets (Paris) et à Hangar (Barcelone). Elle collabore fréquemment avec l’artiste Grégory Chatonsky. Ils ont présenté leur travail commun au Musée d’art contemporain de Taipei, au Centre des arts d’Enghien-les-Bains en France, à Unicorn Center for Arts à Beijing et au musée historique de Wuhan en Chine, à l’IIMAL, Bruxelles et dans le cadre du Mois de la Photo de Montréal en 2015. Ils présenteront un projet à Diagonale en 2018. |