EXPOSITION BÉNÉFICE
11 novembre au 3 décembre
Vernissage jeudi 10 novembre - 18h
Dj set Glen Branch et No Pressure 19h - 23h
Shooters ♡
11 novembre au 3 décembre
Vernissage jeudi 10 novembre - 18h
Dj set Glen Branch et No Pressure 19h - 23h
Shooters ♡
Situé à Montréal, au cœur d'un centre névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, Diagonale vient directement s'inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d'édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l'étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, plus d'une vingtaine d’artistes ont souhaité contribuer à l'essor du centre en faisant don d'une partie du montant de la vente de leur œuvre.
27 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
N'hésitez pas à nous appeler si vous ne pouvez vous déplacer, l'achat est également possible par PayPal*, cartes de crédit* et chèques !
*frais supplémentaires
JO-ANNE BALCAEN
Video Source Book / ART, #3
2011 Épreuve à jet d'encre sur papier 41.5 x 51 cm (encadrée) Tirage: 2 500$ Video Source Book / ART reproduit quelques pages choisies du double volume Video Source Book, un guide exhaustif de vidéos réalisés depuis les années '70, qui regroupe autant les films hollywoodiens que les films éducatifs, artistiques et les guides do-it-yourself, ayant le mot ART dans le titre. Les doubles-pages reproduites dans cette série de 5 épreuves, (dont le #3 présentée ici) offrent une vue d'ensemble ludique sur le concept de l’art dans notre société. |
GUILLAUME ADJUTOR PROVOST
Mobile (19)
2016 Crayon de couleur et graphite sur papier 36 cm x 28 cm (encadrée) 600$ Les projets récents de Guillaume Adjutor Provost mettent de l’avant des propositions hybrides qui empruntent aux langages des arts visuels, du commissariat et de la littérature. Il crée des œuvres sculpturales, picturales, vidéographiques et performatives. Concrètement, l’approche qu'il privilégie est celle de l’exposition. En cela, sa démarche doit être abordée dans une perspective résolument interdisciplinaire, où les dispositifs de l’exposition sont considérés comme des matériaux actifs. C’est-à-dire que ses activités de création impliquent parfois l’intégration ou l’altération d’œuvres existantes, des objets d’ores et déjà en circulation, des éléments « informés ». En avançant la notion « d’art commissarial », la thèse que que Guillaume Adjutor Provost a rédigée pendant le doctorat reflète cette disposition que partagent plusieurs artistes pour l’usage des modalités de l’exposition comme espace de création. Cela rejoint ce que dit Gavin Wade (2013), comme quoi « l’art n’est plus exposé, mais l’art expose ». À travers un certain indéterminisme des formes, son travail sonde les manifestations de l'inconscient, la notion d'usage et la construction d'idéaux. Plus spécifiquement, il s’intéresse à la périphérie de ce qui fait histoire : la contre-culture québécoise, le vernaculaire, les archives personnelles et la science-fiction. La pratique artistique est pour lui un espace de recherche, un lieu pour interroger notre relation à la contemporanéité ; naviguer à travers ses déceptions et ses expectatives. Afin d’agir dans le présent, il incombe de proposer des fictions d’avenir. |
PATRICK BÉRUBÉ
The Last Flood
2016 Plexiglass, gravure ancienne 42 X 33,5 cm (encadrée) 1000$ La pratique de Patrick Bérubé est essentiellement en sculpture, en installation et intervention publique. L'espace et le lieu sont très importants dans son travail, autant dans le processus de création que dans l’œuvre elle-même. L'intégration au lieu lui permet de franchir et de dépasser ses limites grâce aux différents contextes de création et à ses inspirantes contraintes. Interrogeant nos désirs et nos envies souvent futiles, c’est avec une pointe d’ironie et d’humour qu'il questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité - Ces pertes de contrôle qui causent souvent un désordre émotif et une suite de sentiments contradictoires. Or, les œuvres de Patrick Bérubé tentent d’amener et de confronter le spectateur à des aliénations semblables. Ce faisant, il crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tente d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités. Ces extravagances, ces fantaisies tentent d’amener le regardeur dans des situations de doute et de mystère le forçant ainsi à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr |
INGRID BACHMANN
PELT IV
2010 Papier découpé 38 X 51 cm 275$ Polymorphe et multidisciplinaire, le travail d’Ingrid Bachmann à recours à une variété de matériaux et de techniques. L’artiste se sert souvent de sites existants ou d’objets trouvés ou abandonnés, de même que de différentes formes de vie comme les humains, les bernard-l’ermite et les plaques tectoniques. Elle voit son travail d’artiste un peu comme celui d’une sourcière : elle cherche des choses improbables sinon impossibles qu’on voit pas mais qui sont présentes dans le monde autour de nous. Elle travaille souvent avec la technologie, mais elle s’intéresse à l’idée d’une technologie tendre, voire pathétique, dont les fins ne sont pas nécessairement productives dans le sens usuel du terme, par exemple le type de magie utilisé dans les parcs d’attractions, dans les cirques ambulants et par les évangélistes nomades qui prêchent sous une tente. |
SOPHIA BOROWSKA
Lot (tas de gravier)
2015 Couverture d'urgence crocheté, mylar, ciment 35 x 25 x 13cm 200$ Lot est un projet installatif en cours qui se veut être un écho au paysage urbain et son renouvellement, en tant qu'ils affectent la mémoire sensorielle d'un corps et la perception d'un lieu. Le lot vacant en question était le site d'une usine de boîtes en carton, connu sous le nom de bâtiment Omnipac, à l'intersection des avenues du Parc et Van Horne (Montréal). Lorsque les démolisseurs ont commencé à intervenir en 2014, le quartier vit jour après jour de nouvelles couches du bâtiment être démolies. Vacant depuis plus d'un an maintenant, les rumeurs circulent au sujet des plans de réaménagement pour ce lot. Gravel, flaques d'eau, verre brisé, monticules de neige et saleté constituent aujourd'hui les textures et le champ visuel du site Omnipac. Lot réexamine les matières à travers une relation sensuelle au processus. Un travail de crochet intensif ajouté à du ciment coulé, réunis pour former des objets qui grouillent, gouttent, suintent, fissurent et ondulent. Lot est une réflexion sur la manière dont un lieu se construit et conserve sa valeur pour ceux qui le fréquentent, en opposition aux systèmes capitalistes qui contrôlent le paysage urbain. Ce travail se penche sur la façon dont un lieu peut avoir une valeur sociale, indépendamment des fluctuations de la valeur marchande. |
CHRISTOPHE BARBEAU
MBSBCVBCB
2016 Contreplaqué et tapis Deux tabourets de 48,8 x 30,5 x 45,7 cm 500$ Ce duo de tabouret a été conçu par Martin Beck pour l’exposition Anarchism Without Adjectives: On the Work of Christopher D’Arcangelo (1975–1979) à Artists Space, New York. Par la suite les tabourets de l’exposition de New York ont été reconstruits par Sophie Bélair Clément et Vincent Bonin pour l’exposition et. al. (2012) à [Séquence], Chicoutimi. Selon les anecdotes et instructions de Sophie Bélair Clément et Vincent Bonin, Christophe Barbeau a reconstruit leur reconstruction pour l’exposition Dans le but de décentraliser nos activités et de favoriser l’échange sur tout le territoire, nous prévoyons filmer cette table ronde sur vidéo. 1 (2016) à L’Écart, Rouyn Noranda. Les tabourets ont aussi été réexposés pour l’exposition dans cet appartement. «It even suggests that one can plan a complex exhibition solely for the benefit of the persons involved in producing it. 1» (2016) dans cet appartement, Québec. |
PHILIPPE CARON-LEFEBVRE
Dreaming of electric palm trees
2015 Graphite sur papier 76 x 76 cm (encadrée) 1 500$ Philippe Caron Lefebvre utilise la sculpture et le dessin pour créer ses œuvres. Ses recherches s’organisent autour de la notion d’évolution, particulièrement des mécanismes de survie chez les plantes et les animaux, et sous l’influence du courant science-fictionnel en art. Il s’intéresse aussi à la façon dont s’articulent les systèmes qui nous entourent, et crée des œuvres où existe une relation au pouvoir. Que ce soit par la représentation d’un statut d’autorité ou celle, symbolique, d’une force défensive, ce rapport avec le pouvoir cherche à altérer notre perception de l’œuvre, et même la relation que nous avons à notre environnement. |
ANNIE DESCÔTEAUX
Mirage I
2016 Impression numérique et collage sur papier 50,5 x 50,5 cm (encadrée) 1 500$ Lors d'une résidence au centre Sagamie en mai 2015, Annie Descôteaux a eu l'occasion d'intégrer, pour la première fois à ses collages, des surfaces imprimées sur mesure, au lieu des cartons de couleur habituels. Cela a permis la création d'une nouvelle série d’œuvres au contenu et aux formats renouvelés. En effet, l'artiste a produit une quantité de supports variés, qui comprennent notamment de grands aplats de couleur, des grilles, ainsi que des dégradés. Elle a, par la suite, apposé ses découpages sur papier sur ces nouveaux substrats. La juxtaposition de technologies numériques et de ses formes découpées au ciseau enrichissent indéniablement son vocabulaire et lui permettent de composer des œuvres qui explorent, entres autres, le contraste entre une grille, sa rigidité graphique, et un chaos ou s'entremêlent œufs au plat, plantes domestiques et formes abstraites. Il s'agit, pour Annie Descôteaux, d'illustrer le conflit entre la pensée rationnelle et l'intuition (ou la sensualité), plus largement celui qui oppose la Nature et la Culture. Mirage I est composée de gerbes de fleurs vaguement exotiques. Elle illustre cette dualité car les bouquets sont délimités par d'étranges structures aux strictes rayures noires et blanches. On peut y voir, entres autres, une sorte de synthèse du conflit entre l'ornement et la pureté de la ligne. Cependant,en agençant dans une même composition les deux éléments, un désir de réunification de ces langages formels est exprimé. |
FRANÇOIS MARTIG
P.A.S
2011 Phonographie / Mini-cd 15$ "P.A.S" est une phonographie de la zone portuaire du Rhin à Strasbourg, un endroit très particulier, à la fois zone d’activité industrielle et no man's land d'espaces abandonnés ou en friche... Cette zone géographique immense et ouverte est un non-lieu comparable aux aéroports, aux espaces internationaux, transitoires, sans identité affirmée. Ce projet, essentiellement réalisé à partir de prises de sons faites sur place, n’a pas de vocation documentaire mais propose une interprétation poétique du lieu. Des sons glanés ailleurs sont mixés aux enregistrements de terrains. La création en public de P.A.S à eue lieu lors du festival Ososphère, au cours de deux croisières sonores sur le canal de l'Ill à Strasbourg, dans la zone portuaire du Rhin. |
CHANTAL DURAND
Sans titre (os et soie)
2015 Os, soie, plume, encre et or 14k 11 x 7 x 4,5 cm 450$ Chantal Durand aime penser le corps comme un étranger avec lequel on vit. Comme un sac que l’on transporte toujours avec soi sans jamais l’avoir ouvert, sans trop savoir ce qu’il contient. Le corps est humide, il a des fuites que l’on tente de contenir. L’intérieur devient alors une menace. La menace de l’intérieur qui se répandrait. Nous avons idéalisé un corps inexistant alors que le nôtre nous maintient dans la honte. Pour cela, elle aime parfois nous imaginer portant nos organes à l’extérieur de notre corps, telles d’étranges parures. Elle veut permettre un contact privilégié avec le matériel. Chantal Durand exprime ses concepts à l’aide de substances choisies pour leurs propriétés évocatrices et sensuelles. Les objets qu'elle fabrique suscitent à la fois la fascination et l’inquiétude. Ils s’adressent avec humour et sensualité aux défaillances du corps, à nos pertes de contrôle sur lui. Ils sont à l’échelle humaine. Il faut s’en approcher, les sentir, car bien qu’étranges, ils réclament une relation d’intimité, d’indiscrétion. |
STEPHANE GILOT
Deux mondes - incendie
2015 Gravure et aquarelle sur papier 37 x 51 cm (encadrée) 1100$ La pratique de Stéphane Gilot combine des installations architecturales où la vidéo et la performance jouent un rôle important, ainsi que des dessins, des aquarelles et des maquettes. Ses œuvres sont souvent conçues d’après le contexte de présentation et transforment l’espace en tenant compte de son aspect architectural et idéologique, tout en interrogeant le terrain métaphorique de l’art et de ses publics. Depuis une quinzaine d’année, sa démarche s’articule principalement autour de trois séries : les interventions architecturales chromatiques, les Plans d’évasion et les Mondes modèles. La première série est un travail de spatialisation de la peinture, de la couleur et de phénomènes architectoniques inusités. Ces installations sont des gestes envahissant l’espace d’exposition et suggèrent une construction débordant du cadre directement perceptible. Les œuvres de la seconde série se caractérisent par une pratique de l’installation performative à la fois architecturale et vidéographique. La troisième série complète la précédente à partir de la notion de modélisation. |
STEVE GIASSON
Monochrome jaune No. 2
2016 Acrylique sur panneau de bois 91.4 x 91.4 cm 250$ Un monochrome jaune reproduisant le plus exactement possible un autre tableau, entrevu dans une bande-annonce du film pornographique Jason Keys & Michael Evans FUCK, mis en ligne le 3 août 2015 à l’adresse suivante : http://gayhoopla.com/tour/trailers/jason-keys-and-michael-evans-fuck.html et dont le synopsis se lit comme suit : Jason showed up here a few weeks ago for a cam show, when he got here I was editing some photos of Michael Evans, the first words out of his mouth were "Holy shit, that guy has a huge ass!" He joked about how he’d bend that over and tear it up if he ever had the chance. Jason said he had a thing for dominating huge asses. I knew Michael was coming out in a few weeks so I figured, what the hell, let's give Jason what he wants. A few weeks later they were here sitting on the couch in front of me, Jason was grinning ear to ear, a bit nervous but ready to fuck! Jason fucks him pretty hard and finally makes Michael bust all over his stomach. When Michael finally catches his breath he throws Jason’s legs up in the air and fingers him hard until blows a big load all over himself. We love it when our models make special requests. |
MATHIEU LATULIPPE
Nouvelles technologies
2016 Impression numérique 20 x 26 cm (encadrée) Édition 1/5 600$ Les interrogations soulevées dans La pratique artistique de Mathieu Latulippe sont au moins aussi diversifiées que les matériaux et les techniques dont il se sert. Ses oeuvres trouvent cependant leur unité dans le fait qu'elles visent toujours à explorer ou à interroger certaines perceptions physiques, sociales ou culturelles, qui influencent notre façon de voir et de penser le monde qui nous entoure. Ses recherches récentes portent sur certaines sources mythologiques, iconologiques ou symboliques importantes dans la formation de notre conceptions contemporaine du monde, de notre vision du passé et du futur, et de notre imaginaire collectif. Cette oeuvre s’inscrit dans un corpus, présenté récemment à la Galerie B312, qui explorait l’univers de la médecine et de la pratiques des soins de santé, et plus particulièrement, les liens entre le thérapeutique et notre vision moderne et contemporaine de la nature et du paysage. Mathieu Latulippe est représenté par la Galerie Division |
MATHIEU GRENIER
Sans titre (Warlon)
2014 Impression au jet d'encre montée sur panneau d'aluminium 157 X 119 cm Éditions: 1/5 + 1 EA 4 000$ Mathieu Grenier s’intéresse à la relation de l’artiste avec le travail créatif et à celle du spectateur face à l’œuvre d’art. Par la photographie, les interventions contextuelles et l’installation, il explore la mémoire et ses potentialités multiples : sensible et riche en références, son travail prend tout son sens dans la contemplation, l’exercice de compréhension et la réactivation de la mémoire. Ses œuvres génèrent des expériences où le spectateur est amené à réfléchir sur le statut de l’œuvre. Dans une esthétique dépouillée et minimale, son travail continue une démarche conceptuelle qui engage le spectateur à faire l’expérience de la prise de conscience de l’essence de l’œuvre. Ce qu’il poursuit, c’est le déplacement du dispositif de l’œuvre vers l’œuvre comme dispositif. |
JEAN-MICHEL LECLERC
Sans titre (Dernière visite)
2014 Encre, pigments et poussière de brique sur papier 21 x 16 cm (encadrée) 500$ Jean-Michel cherche tout d'abord à comprendre comment un objet, un support simple peut être investi d’une présence, la contenir autant au sens propre qu’au sens figuré. Ce qu'il tente de capter, c’est l'essence, l'empreinte spirituelle laissée par le vivant une fois qu'il ne l'est plus. Drames, histoires, morts, disparitions sont autant de pistes effacées, latentes qui ne cherchent qu’à se manifester physiquement à nouveau. Il s'efforce simplement de rassembler ces fragments, de résoudre des casse-tête minuscules parlant de mort, d'amour, de jeunesse, de l'absence et du fait d'être là. Il ne souhaite pas l’expliquer mais simplement l’aider à exister, à se manifester à nouveau dans le réel. Le travail de Jean-Michel Leclerc parle donc avant tout de ce qui est invisible et est une tentative de compréhension et de matérialisation du monde spirituel par des moyens formels qui se veulent aussi schématiques et efficaces que possible. |
CHRIS LLOYD
Happy Holidays Tim
2015 Impression numérique 33 x 33 cm (encadrée) 200$ Depuis deux ans, Chris Lloyd prend des photos de gobelets Tim Hortons usagés qu'il trouve pendent ces activités quotidienne. Cette collection comprends les différents gobelets que la compagnie a utilisé pendent la période des fêtes en 2015. L'artiste est fasciné par la façon dont les chaines de restaurants peuvent utiliser les images et motifs de l'identité canadienne au point de nous en faire oublier les déchets qu'on trouve facilement autour de nous, dans notre propre paysage "canadien". |
VALÉRIE KOLAKIS
Maisons À Vendre
2016 Impression numérique 43 x 55 cm 2000$ L’œuvre de Valérie Kolakis est une exploration de l’architectonie en lien avec les questions de migration, de déplacement et de changement. Ses thèmes sous-jacents sont la soustraction, le vide et le faux référent dans le paysage urbain. Plus particulièrement, sa démarche s’inscrit dans le cadre d’une investigation conceptuelle sur la manière dont l’identité se construit, puis est contrainte par la société et ses espaces physiques. Au cœur de ces questionnements, l'idée de la biographie. L'utilisation omniprésente de matériaux industriels produit en masse, présents dans la vie quotidienne. |
CAROLINE MAUXION
peu n’est pas rien - déplacement #1
2014 Impression jet d’encre Édition de 1/5 111,7 x 75 cm 1000$ C'est en s'éloignant d'abord de sa surface iconique, non pas en la niant mais plutôt en l'appréhendant comme un effet secondaire que Caroline Mauxion tente de mieux approcher le caractère indiciel de la photographie. Elle cherche à exploiter l'objet photographié autrement que par son seul potentiel figuratif. Ce dépôt lumineux sur la surface sensible - ce contact à la fois tangible et non visible entre le medium et son référent, nourrit ses réflexions autant sensiblement que théoriquement. Ses photographies sont constituées de restants de projets, de rebuts accumulés au cours d'explorations. Elle recycle ces images qui deviennent récurrentes au fil de ses expositions mais dont la forme change. Par des actions in situ, des captations de lumière ou des gestes à même l'image, Caroline Mauxion déplace, manipule et installe ces photographies durant un processus fait d'allers-retours entre l'espace d'exposition et l'atelier. Caroline Mauxion est représentée par la Galerie Simon Blais |
TIM MESSEILLER
Le Beige
2016 Caran d’Ache Prismacolor sur papier multiusage certifié FSC 20 lb 20,3 x 28 cm (encadrée) 380$ Foucault décrit par le terme « réactivation», « l'insertion d'un discours dans des domaines totalement nouveaux de généralisations, de pratiques et de transformations ». Le travail artistique de Tim Messeiller se définit par les références qui gravitent autour de sa création et les insertions de celles- ci dans des contextes autres que leur utilité ou fonction première. Provenant autant de l'histoire de l'art, que de l'identité culturelle propre à chacun des spectateurs ou encore de la culture de masse, son processus de création se tient aux limites de ces catégorisations. Partant d'un concept abstrait, l'artiste l'adapte à une certaine technicité de maniement de matériaux. Il tend à créer des travaux hybrides dont les strates d'interprétations dépassent le travail lui-même. Au travers des symboles de la Pop Culture, des techniques ancestrales de récupération de tissus, et des codes du Design, il re-contextualise ces divers éléments au sein même de l'institution artistique par le prisme de l'histoire de l'art. Que fait une piñata en forme d'un Balloon Dog de Jeff Koons au milieu d'une galerie d'art ? Peut-on utiliser sa fonction première qui est d'être détruite, ou estelle intouchable dû à son statut d' «œuvre d'art» ? Quel est son statut et quel est le statut du créateur, de l'artiste ? |
TIM MESSEILLER
Nouvelle Vague Bleu Klein
2015 Caran d’Ache Prismacolor sur papier multiusage certifié FSC 20 lb 20,3 x 28 cm (encadrée) 380$ Foucault décrit par le terme « réactivation», « l'insertion d'un discours dans des domaines totalement nouveaux de généralisations, de pratiques et de transformations ». Le travail artistique de Tim Messeiller se définit par les références qui gravitent autour de sa création et les insertions de celles- ci dans des contextes autres que leur utilité ou fonction première. Provenant autant de l'histoire de l'art, que de l'identité culturelle propre à chacun des spectateurs ou encore de la culture de masse, son processus de création se tient aux limites de ces catégorisations. Partant d'un concept abstrait, l'artiste l'adapte à une certaine technicité de maniement de matériaux. Il tend à créer des travaux hybrides dont les strates d'interprétations dépassent le travail lui-même. Au travers des symboles de la Pop Culture, des techniques ancestrales de récupération de tissus, et des codes du Design, il re-contextualise ces divers éléments au sein même de l'institution artistique par le prisme de l'histoire de l'art. Que fait une piñata en forme d'un Balloon Dog de Jeff Koons au milieu d'une galerie d'art ? Peut-on utiliser sa fonction première qui est d'être détruite, ou estelle intouchable dû à son statut d' «œuvre d'art» ? Quel est son statut et quel est le statut du créateur, de l'artiste ? |
TIM MESSEILLER
Apéritif d’exposition
2015 Caran d’Ache Prismacolor sur papier multiusage certifié FSC 20 lb 20,3 x 28 cm (encadrée) 280$ Foucault décrit par le terme « réactivation», « l'insertion d'un discours dans des domaines totalement nouveaux de généralisations, de pratiques et de transformations ». Le travail artistique de Tim Messeiller se définit par les références qui gravitent autour de sa création et les insertions de celles- ci dans des contextes autres que leur utilité ou fonction première. Provenant autant de l'histoire de l'art, que de l'identité culturelle propre à chacun des spectateurs ou encore de la culture de masse, son processus de création se tient aux limites de ces catégorisations. Partant d'un concept abstrait, l'artiste l'adapte à une certaine technicité de maniement de matériaux. Il tend à créer des travaux hybrides dont les strates d'interprétations dépassent le travail lui-même. Au travers des symboles de la Pop Culture, des techniques ancestrales de récupération de tissus, et des codes du Design, il re-contextualise ces divers éléments au sein même de l'institution artistique par le prisme de l'histoire de l'art. Que fait une piñata en forme d'un Balloon Dog de Jeff Koons au milieu d'une galerie d'art ? Peut-on utiliser sa fonction première qui est d'être détruite, ou estelle intouchable dû à son statut d' «œuvre d'art» ? Quel est son statut et quel est le statut du créateur, de l'artiste ? |
CAROLINE MONNET
PLASTIC INDIAN (ANOMALIA SERIES)
2011 Sérigraphie sur papier 45,7 x 45,7 cm (encadrée) Édition limitée – 2/18 400$ Artiste multidisciplinaire autodidacte de la région de l’Outaouais, Caroline Monnet a recours au cinéma, à la peinture, à la sculpture et à l’installation pour manifester un intérêt profond à communiquer des idées complexes sur l’identité autochtone et la vie biculturelle en examinant des récits culturels. Sa pratique est souvent minimaliste tout en étant émotionnellement chargée. L'artiste s’est fait connaître pour son travail avec des matériaux industriels, alliant le vocabulaire des cultures visuelles populaires et traditionnelles aux tropes de l’abstraction moderniste pour créer des formes hybrides uniques. Avec la série Anomalia, Caroline Monnet a développé une série de gravures qui explorent à la fois la déconstruction et la reconstruction des stéréotypes en plastique dans l'image. En utilisant des photographies trouvées, puis par collage, l'artiste se permet de développer des récits alternatifs potentiels. Série de 7 différentes sérigraphies. |
SARAH NANCE
Marking time in light
2014 Impression numérique 45,7 x 61 cm (encadrée) 375$ Dans son travail, Sarah Nance construit et documente les relations entre la lumière, la géologie et le temps, autant d'éléments qui contribuent à notre compréhension des lieux. Grâce à l’installation, Elle crée des ruptures précises dans une topographie familière, saisit les fluctuations temporelles entre l’humain et le géologique, puis en photographie les relations qui en émerge. Marking time in light aborde le phénomène des courants telluriques qui sont les cousins terrestres de l’aurore boréale. Cette œuvre a été installée dans le desert d’Alvord dans l’Est de l’Oregon. |
ALISHA PIERCY
Fountainside
2011 Médiums mixtes 71 x 122 cm (encadrée) 1 500 $ Alisha Piercy est une artiste, auteure et restauratrice de tableaux basée à Montréal. Dans le cadre de ses activités, elle produit notamment de la poésie et des nouvelles, des dessins à grande échelle, des photographies et des livres objets. Elle explore les volets psychologiques et spirituels de l’aliénation et de la survie, des conditions choisies par les rebelles et les romantiques afin de réinventer leur culture. En empruntant des techniques et des motifs de la peinture chinoise, des tapisseries anciennes, des mangas japonais et des papiers peints historiques, elle produit des dessins qui véhiculent un thème sous-jacent de systèmes météorologiques menaçants. Les œuvres d'Alisha Piercy imitent les façades des retables d’autels : une fontaine, un mur de feu, des endroits de vénération privés, avec des dessins de fond qui permettent aux autres éléments architecturaux et palettes de couleur de transparaître. |
DOMINIQUE SIROIS
Luck (série Archéologie mondialisée)
2011 Polystyrène, bois, ciment, feuille d'argent, acrylique, figurines bouddha. 27 x 56 x 29,5 cm 675$ Dominique Sirois vit et travaille à Montréal, elle détient un diplôme en arts visuels de l’UQAM (Maîtrise, 2010). Sa pratique prend la forme d’installations multidisciplinaires. Son travail touche à trois champs d’intérêt : la valeur et la surveillance, l’économie et les affects ainsi que les ruines et l’obsolescence. Ses projets ont été diffusés dans de nombreuses galeries au Canada. Elle a fait également plusieurs résidences à l’étranger dont au CCA de Glasgow et au Couvent des Récollets à Paris. Elle collabore fréquemment avec l’artiste Grégory Chatonsky. Ils ont présenté leur travail commun dans plusieurs galeries et musées dont en Belgique, France, Taiwan et Beijing. |
BARBARA TODD
Breathing
2007 Impression jet d'encre 36 x 31 cm 500$ Ces deux photographies proviennent d'un corpus d’œuvres débuté en 2005. Celles-ci ont été montrées dans le cadre de l'exposition Teaching a Stone to Talk, présentée à la Tom Thomson Gallery à Owen Sound en 2012. L'exposition se voulait être une forme d'hommage aux grands-parents de Barbara Todd, à leur chalet construit sur les rives du Lac Huron, ainsi qu'aux pierres ramassées le long du rivage depuis qu'elle est enfant. Prises de façon isolée, ces œuvres sont des sortes de portraits auxquels leurs titres font référence. Dans Breathing, la pierre est anthropomorphisée. Jacob's pillow fait allusion au Joseph biblique. Des référents que l'artiste affectionne tout particulièrement, tout comme le titre du livre de Annie Dillard "Teaching a stone to Talk". Ces œuvres renvoient également à David Abram, qui écrit dans The Spell of the Sensuous: «L’œuvre est également influencée par David Abram qui écrit dans The Spell of the Sensuous : « Tout comme les animaux et les végétaux non humains et même les rivières “inanimées” ont parlé autrefois à nos ancêtres tribaux, de même les lettres “inertes” sur cette page nous parlent maintenant! C’est une forme d’animisme que nous tenons pour acquis, mais ça demeure un animisme – aussi mystérieux qu’une pierre qui parle. » Barbara Todd est représentée par la Galerie Art Mûr |
BARBARA TODD
Jacob's pillow
2007 Impression jet d'encre 36 x 31 cm 500$ Ces deux photographies proviennent d'un corpus d’œuvres débuté en 2005. Celles-ci ont été montrées dans le cadre de l'exposition Teaching a Stone to Talk, présentée à la Tom Thomson Gallery à Owen Sound en 2012. L'exposition se voulait être une forme d'hommage aux grands-parents de Barbara Todd, à leur chalet construit sur les rives du Lac Huron, ainsi qu'aux pierres ramassées le long du rivage depuis qu'elle est enfant. Prises de façon isolée, ces œuvres sont des sortes de portraits auxquels leurs titres font référence. Dans Breathing, la pierre est anthropomorphisée. Jacob's pillow fait allusion au Joseph biblique. Des référents que l'artiste affectionne tout particulièrement, tout comme le titre du livre de Annie Dillard "Teaching a stone to Talk". Ces œuvres renvoient également à David Abram, qui écrit dans The Spell of the Sensuous: «L’œuvre est également influencée par David Abram qui écrit dans The Spell of the Sensuous : « Tout comme les animaux et les végétaux non humains et même les rivières “inanimées” ont parlé autrefois à nos ancêtres tribaux, de même les lettres “inertes” sur cette page nous parlent maintenant! C’est une forme d’animisme que nous tenons pour acquis, mais ça demeure un animisme – aussi mystérieux qu’une pierre qui parle. » Barbara Todd est représentée par la Galerie Art Mûr |