ACHÈTE DE L'ART
EXPOSITION-BÉNÉFICE
15 novembre au 8 décembre
Vernissage jeudi 15 novembre - 17h
EXPOSITION-BÉNÉFICE
15 novembre au 8 décembre
Vernissage jeudi 15 novembre - 17h
Situé à Montréal, au cœur d'un centre névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, Diagonale vient directement s'inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d'édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l'étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, plusieurs artistes ont souhaité contribuer à l'essor du centre en faisant don d'une partie du montant de la vente de leur œuvre.
Plus de 40 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
>>>> Paiements possibles: comptant ou chèque
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CHRISTOPHE BARBEAU
a poster within a given structure
2018 Impression jet d’encre sur Mylar 91,44 x 60,96 cm (non encadrée) 400 $ a poster within a given structure (2018) propose la recherche visuelle a posteriori du projet Dans ce cas-ci (si), l'original serait une copie; within a given structure (2015), dans le format d’un poster. La recherche est étalée de manière visuelle suggérant une compréhension d’ensemble de ce qui a permis l’élaboration de la structure d’exposition présente. Cette affiche retrace les liens et références historiques depuis sa forme graphique (l’ensemble de points colorés et chiffrés) empruntée au Plan de l’exposition de design et d’architecture Die Wohnung (1927), Stuttgart; ce plan a été conçu par l’artiste allemand Willi Baumeister. Chacune des références présentes dans l’affiche est en relation avec l’élaboration du design structurel moderniste, la tubulaire d’acier. |
CHRISTOPHE BARBEAU
Lorsque Chloé Grondeau m’a invité, je me suis demandé si elle m’avait invité
en tant qu’artiste ou bien en tant que commissaire; j’ai donc invité Emmanuelle Duret. 2018 Invitation, impression jet d'encre et structure économique 12,7 x 19,87 cm (encadrée) 400 $ (200 $ pour l'exposition-bénéfice de Diagonale + 100 $ pour Christophe Barbeau + 100 $ pour Emmanuelle Duret) Lorsque Chloé Grondeau m’a invité, je me suis demandé si elle m’avait invité en tant qu’artiste ou bien en tant que commissaire; j’ai donc invité Emmanuelle Duret. (2018) est un projet spécifique pour cette occasion qu’est l’exposition bénéfice de Diagonale. Lorsque Chloé Grondeau m’a invité à participer à l’exposition, je me suis demandé si c’était possible de participer en tant que commissaire. Cette proposition tente exactement cela, soit d’inviter à mon tour, une artiste qui produirait une proposition expressément pour ce contexte de double invitation, ainsi que de trouver une structure économique faisant sens de cette double invitation. J’ai élaboré le projet avec Emmanuelle Duret et voici son texte présentant l’œuvre : Détails ; dans cette image (2018) Dans cette image, on peut voir en premier plan et en partie, une sculpture (2015) ayant l'apparence d'un menhir ainsi que le dos d'une toile signée AB+KM (2015). Ces œuvres sont respectivement posées et accotées sur la reproduction d'un mobilier en bois (1942, 2015). En second plan et en partie, on peut voir quatre livres posés au sol. |
PATRICK BEAULIEU
EL PERDIDO - Oklahoma
2018 Photographie numérique 50 x 50 cm (encadrée) 1200 $ Les photographies de la série Signes de désorientation de Patrick Beaulieu découlent de l’excursion performative EL PERDIDO: un parcours panaméricain à la recherche de lieux qui n’existent pas (2017-2018). Les images révèlent des panneaux routiers défraichis, enseignes effacées et indications contradictoires retrouvés sur le chemin des égarés entre Lost City en Oklahoma et Mexico Cité. Patrick Beaulieu est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal/Berlin). |
PATRICK BEAULIEU
EL PERDIDO - Mexico Cité
2018 Photographie numérique 50 x 50 cm (encadrée) 1200 $ Les photographies de la série Signes de désorientation de Patrick Beaulieu découlent de l’excursion performative EL PERDIDO: un parcours panaméricain à la recherche de lieux qui n’existent pas (2017-2018). Les images révèlent des panneaux routiers défraichis, enseignes effacées et indications contradictoires retrouvés sur le chemin des égarés entre Lost City en Oklahoma et Mexico Cité. Patrick Beaulieu est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal/Berlin). |
SOPHIE BÉLAIR CLÉMENT
Time-based apologies (Western Front 1973-2011)
2011 Affiche 118,9 × 84,1 cm (non encadrée) Édition 2/3 700 $ Assemblage d’extraits de correspondances entre administrateurs et artistes, centre d’artistes Western Front (1973-2011). Sources : Western Front Society Archives, UBC Library: Rare Books and Special Collections ; correspondances conservées au Western Front ; archives personnelles. |
STEFFIE BÉLANGER
J’ai pleuré dans mon char
2018 Bâton à l'huile sur papier 42,54 x 50,8 cm (encadrée) 200 $ Accrochée au plafond, s’étalant sur quelques pieds, la sculpture se balance. Elle emporte avec elle un bout de tissu qui la suit partout, en avant, en arrière. J’ai pleuré dans mon char est un croquis, un dessin qui prendra forme sous peu. Les matériaux luttent couramment pour ne pas changer, mais finissent d’ordinaire par céder. Ce qui semble simple deviendra laborieux dans l’atelier. Parfois, les sculptures peuvent être projetées sur papier et se muent, ce qui nous permet de les encadrer. Comme les fois où j’ai pleuré, blottie dans la solitude vitrée de ma voiture. |
STEFFIE BÉLANGER
Trois croquis de sculpture
2018 Aquarelle et crayon sur papier 42,54 x 42,54 cm (encadrée) 250 $ Trois dessins de sculptures, dont Elle m’a dit : « Ce sujet me donne faim », J’ai pleuré dans mon char et Figue et date. Les dimensions, des petites précisions et le titre des œuvres se retrouvent sur les croquis et constituent une sélection de pièces actuellement en production pour une exposition |
PATRICK BÉRUBÉ
Busy
2016 Page de dictionnaire - Le Robert, bois 25 x 33 cm (encadrée) 700$ L’œuvre Busy fait partie d'un corpus créé dans le cadre de l'exposition En principe. "Depuis dix ans que Patrick Bérubé agit sur la scène artistique québécoise, il s’est taillé la réputation d’artiste hyper prolifique. Si à chaque rendez-vous, les pistes semblent toujours plus nombreuses et effrénées, elles forment des familles cohérentes dans l’esprit de l’artiste : faillite communicationnelle, dérapages du sort, catastrophe, manie de collection, jeu, système mathématique, art de la fugue. L’artiste part d’ailleurs le plus souvent de concepts contraignants pour mieux s’en libérer par la suite. Ainsi, il était censé créer une œuvre par jour, en principe... L’exposition cherche ainsi à dévoiler les méthodes de travail à partir desquelles Patrick Bérubé construit son monde rempli de petits objets, d’installations, de sculptures, d’arrangements sonores et lumineux, d’une multitude de débuts d’histoires." ― Bénédicte Ramade, commissaire de l’exposition En principe Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal/Berlin). |
MICHELLE BUI
Structure temporaire (D)
2018 Plaque d'OVC ondulée, impression jet d'encre sur papier Bond, tie wraps, caoutchoucs, béton 243,84 x 21,59 x 21,59 cm 2100 $ L’œuvre Structure temporaire (D) est tirée de la série Exercices soft entamée par l’artiste en 2017. Cette série s’amorce par une collecte spontanée de matériaux souples qui sont ensuite découpés, étirés, cousus, pliés, noués, compressés, ou sculptés en atelier avant d’être photographiés. De manière non-illusionniste, les manipulations se construisent et s’accumulent pour former une sorte de prélangage. Les images photographiées sont ensuite imprimées sur un papier périssable et subissent ainsi ces mêmes manipulations. Par un vocabulaire restreint fait de choses, l’artiste désire dépasser le registre des codes et références visuelles en mettant de l'avant des œuvres qui sollicitent le sens du toucher et de l'odorat. En mettant l’accent sur la matérialité des objets et sur l'artifice des assemblages, les œuvres projettent un espace où se déploie notre identité sensorielle. |
MICHELLE BUI
Improvised Sculpture
2017 Impression jet d'encre sur papier kokuze 60,96 x 91,44 cm (non encadrée) Édition 2/3 675 $ L’œuvre Improvised Sculpture est tirée de la série Exercices soft entamée par l’artiste en 2016. Cette série s’amorce par une collecte spontanée de matériaux souples qui sont ensuite découpés, étirés, cousus, pliés, noués, compressés, ou sculptés en atelier avant d’être photographiés. De manière non-illusionniste, les manipulations se construisent et s’accumulent pour former une sorte de prélangage. Les images photographiées sont ensuite imprimées sur un papier périssable et subissent ainsi ces mêmes manipulations. Par un vocabulaire restreint fait de choses, l’artiste désire dépasser le registre des codes et références visuelles en mettant de l'avant des œuvres qui sollicitent le sens du toucher et de l'odorat. En mettant l’accent sur la matérialité des objets et sur l'artifice des assemblages, les œuvres projettent un espace où se déploie notre identité sensorielle. |
MATHIEU CARDIN
I.D.I. #11
2017 Impression numérique sur papier Moab 61 X 76,2 cm (encadrée) 1200 $ L’invention des images de Mathieu Cardin est une référence avouée et volontaire à l’œuvre du photographe américain Ansel Adams (1902-1984), connu notamment pour sa série de clichés dans le parc national de Yosemite, en Californie. À la manière du photographe, Cardin érige par contrastes dramatiques, en noir et blanc, des reliefs de montagne. En exploitant consciemment tout le caractère artificiel et fabriqué du paysage, Cardin s’inscrit comme héritier de la pensée d’Anne Cauquelin, en rappelant par ailleurs, avec son titre, l’ouvrage de la philosophe française intitulé L’invention du paysage. -Raphaëlle Cormier. |
MATHIEU CARDIN
I.D.I. #12
2017 Impression numérique sur papier Moab 61 X 76,2 cm (encadrée) 1200 $ L’invention des images de Mathieu Cardin est une référence avouée et volontaire à l’œuvre du photographe américain Ansel Adams (1902-1984), connu notamment pour sa série de clichés dans le parc national de Yosemite, en Californie. À la manière du photographe, Cardin érige par contrastes dramatiques, en noir et blanc, des reliefs de montagne. En exploitant consciemment tout le caractère artificiel et fabriqué du paysage, Cardin s’inscrit comme héritier de la pensée d’Anne Cauquelin, en rappelant par ailleurs, avec son titre, l’ouvrage de la philosophe française intitulé L’invention du paysage. -Raphaëlle Cormier. |
ANNIE DESCÔTEAUX
Décor I
2015 Collage sur papier 48 x 36 cm (encadrée) 1250 $ Ce collage fait partie d’une série d’images originales conçues expressément pour illustrer le numéro 160 de la revue littéraire Estuaire. En accord avec la thématique proposée, ‘Cinéma de poésie’, et fidèle aux propres préoccupations de Annie Descôteaux, ses planches se sont employées à représenter des objets aux propriétés défaillantes ainsi que les lieux factices, les décors, dans lesquels ils se trouvent. Annie Descôteaux est représentée par la Galerie 3 (Québec). |
CHANTAL DURAND
Sans titre (suède bleu, champignon et coquillage)
2018 Suède d’agneau, poudre de riz, perles miniatures d’eau douce, plumes d’autruche, coquillage, champignon et feuille d'or. Dimensions variables 825 $ Chantal Durand aime penser le corps comme un étranger avec lequel on vit. Comme un sac que l’on transporte toujours avec soi sans jamais l’avoir ouvert, sans trop savoir ce qu’il contient. L'artiste exprime ce concepts à l’aide de substances choisies pour leurs propriétés évocatrices et sensuelles. Les objets que Durand fabrique suscitent à la fois la fascination et l’inquiétude. Ils s’adressent avec humour et sensualité aux défaillances du corps, à nos pertes de contrôle sur lui. Ils sont à l’échelle humaine. Il faut s’en approcher, les sentir, car bien qu’étranges, ils réclament une relation d’intimité, d’indiscrétion. Sans titre (suède bleu) s’inscrit dans une série où Chantal Durand s’intéresse à la rencontre entre le singulier, l’étrange et le luxe, la tradition. |
ÉLÉONORE FALSE
Sans titre
2018 Collage 8,5 x 21,5 cm 1200 $ "Dans cette mise en mouvement, le geste de l’artiste joue un rôle essentiel bien qu’il ne laisse aucune empreinte visible sur les fragments (...). Il est pourtant celui qui déplace, place, ajuste voire même déforme les éléments et celui par lequel la pièce est activée. Une fois terminée, l’œuvre nous donne à voir la trace de cette mise en mouvement. L’image – qu’elle figure un corps ou non – implique une tension corporelle par son rythme, sa position ou encore la courbe que forme le papier." - Mathilde de Croix, Caviardage libre, un assemblage. dans deux temps trois mouvements, ed. ENSBA, 2014 |
MICHELLE FURLONG
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31 Balls For Disappearing Hands
2018 Argile peint et papier mâché Dimensions variables 1000 $ installation 20 $ / balle 400 $ une balle et la main - Dans ces lignes, il y a toujours du rythme et du mouvement, et de la place pour “jouer” - Jouer s'inscrit sur le corps de manière sensitive et apporte à la surface de nouvelles résolutions. Se déplaçant par moyen du rythme, jouer est transitif, créatif et transformateur. On entre et sort toujours d’un jeu et, plus important encore, on se transforme toujours en jouant. Michelle Furlong est plus intéressée par l’acte de jouer que par les règles du jeu. Le jeu est joué, ce n'est pas joué. |
MICHELLE FURLONG
Dance Steps ( A Portrait of an Absence)
2018 Graphite sur papier 55,88 x 76,2 cm (non encadrée) 900 $ «L'univers entier est un corps continu. Nulle part divisé, mais transfiguré comme de la cire, ou plié de différentes manières comme un vêtement » - Leibnez parle d’Augustine Les plis sont les tissus conjonctifs qui activent notre esprit, ils enveloppent notre histoire et dévoilent notre carte intérieure. |
STEVE GIASSON
Sans titre (Why does the sun go on shining? / Why do the stars glow above?)
2018 Des veilleuses murales incandescentes branchées çà et là dans les prises électriques non-utilisées d’un lieu (de monstration) donné. Dimensions variables Édition: 100 exemplaires + 3 éditions d'artiste 400 $ Une œuvre in situ minimaliste ayant une durée de vie précise de 100 000 heures (selon son fabriquant Globe®) (soit 11,415525 années) constituée de onze veilleuses murales incandescentes [pour la présente itération] branchées çà et là dans les prises électriques non-utilisées d’un lieu (de monstration) donné [en l’occurrence le centre d’artistes Diagonale]. L’œuvre – « constellant » le lieu, tout en soulignant certains de ses aspects « fonctionnels » (les prises électriques) – peut être interprétée comme un commentaire autoréflexif sur les micro-interventions artistiques, s’inscrivant discrètement dans le monde, sans avoir tout à fait renoncé à signifier (ou à « briller », même faiblement). Elle évoque une ballade country pop de Skeeter Davis, intitulée The End of the World (1963), soulignant ainsi, pince-sans-rire, le romantisme qui s’y rattache. |
STEVE GIASSON
Performance invisible n° 135 (Dire je (sans le penser)) *
2018 Impression numérique sur carton sans acide 21,59 x 35,56 cm chaque impression (non encadrée) Édition illimitée / Chaque exemplaire signé, non-numéroté 250 $ le diptyque Deux documents de la Performance invisible n° 135 (Dire je (sans le penser)). Cette performance relève d’un vaste projet intitulé Performances invisibles de Steve Giasson qui comprend à ce jour plus de cent-quarante performances minimalistes, basées sur des énoncés conceptuels, et ayant exécutées discrètement par l’artiste en 2015-2016 [en collaboration avec DARE-DARE, Centre de diffusion d'art multidisciplinaire de Montréal], puis en 2018 [dans le cadre de l'exposition "Tout contexte est art" à la Galerie UQO], et dont la documentation était ensuite mise en ligne sur un site Web dédié www.performancesinvisibles.com * D'après Jef Geys. Aankleedpop Man. 1966. D'après Steve Giasson. Je suis un véritable artiste. 2017. Performeur : Steve Giasson. Crédit de l'illustration : www.sandyforddesign.etsy.com. 13 avril 2018. ("Où maintenant ? Quand maintenant ? Qui maintenant ? Sans me le demander. Dire je. Sans le penser." - Samuel Beckett) |
STEPHANE GILOT
La nuit de Rachelle
2010 Mine de plomb, crayon de couleur et aquarelle sur papier 35,5 x 51 cm (encadrée) 1100 $ Cette aquarelle fait partie d’un ensemble d’aquarelles et de dessins qui convoquent la modélisation dans toute sa variété : depuis les vues aériennes imaginaires de la peinture de la Renaissance jusqu’aux espaces virtuels en ligne, en passant par la prospective architecturale des Avant-gardes du 20e siècle. Intimement liée au travail d’installation architecturale et performative de Stéphane Gilot, la pratique du dessin (dessin, dessin-découpe, collage, aquarelle) lui permet d’évaluer les divers possibles de chaque projet, ainsi que de revisiter divers aspects des réalisations afin de mettre en exergue les plans d’ensembles de la démarche. L’aquarelle permet à l'artiste de développer plus spécifiquement, d’autres territoires thématiques liés principalement à divers phénomènes de visions (hallucinations, états de conscience altérés, rêves et cauchemars, anticipations urbanistiques, etc.), ainsi qu’à des reconstructions mnémoniques (souvenir et déjà-vu). La nuit de Rachelle évoque un rêve particulièrement perturbant et « cinématographique » vécu durant une nuit de 1993. |
STEPHANE GILOT
Le retour de K. planche 68
2015 Mine de plomb, crayon de couleur et découpe sur papier 49 x 42 cm (encadrée) 700 $ Le retour de K. (planche 68) est un dessin-découpe de la série « Le retour de Lazare ». Cette série était l’une des composantes de la mise en espace de la première salle de l’exposition Le Catalogue des futurs, présentée au Musée d’art de Joliette en 2016. Il s’agit d’une réactualisation d’œuvres de l’artiste russe Lazare Khidekel. Le travail de Khidekel (1904-1986), artiste de la mouvance suprématiste russe, a fait l’objet d’une exposition au Musée d’art de Joliette en 1992. Un catalogue accompagnait cette dernière qui fut également mise en tournée au Canada. Le corpus d’œuvres incluait principalement des aquarelles prêtées par le couple de collectionneurs français René Boulé et Claude Leclanche-Boulé. Suite à l’exposition, un différend judiciaire a opposé le fils de l’artiste et les principaux prêteurs. Les dessins-découpes mettent également l’accent sur les similitudes formelles qui caractérisent les plans modernistes du musée et les compositions abstraites de Khidekel. |
ANNE-RENÉE HOTTE
Moshpit
2018 Impression numérique sur papier d'archive 59 x 86 cm (encadrée) Édition 2/5 2050$ Moshpit (2018) est une œuvre photographique issue de l’installation vidéo/photo Natural Gesture présentée à la galerie Trois Points, en mars 2018. L’œuvre s’intéresse à plusieurs formes de liens dans lesquelles la parole est absente et laisse place à un dialogue entre les corps. En isolant des gestes socialement codés, ce corpus explore la notion de comportement collectif et intime. Moshpit (2018) fut réalisée lors d’un concert de deathmetal. Dans ce moment figé, la violence des corps dépeint une scène de bataille festive. Anne-Renée Hotte est représentée par la Galerie Trois point (Montréal). |
GABRIELLE LAJOIE-BERGERON
Clin d’œil #411
2015 Acrylique et peinture vinylique sur toile 122 x 91,5 cm 1800 $ Présentée en mars 2015 à La Centrale Galerie Powerhouse lors de l’exposition Love Me, Love my Doll. Les recherches portaient sur les archétypes et les motifs de la jeune fille comme figure à la fois de domination et d’émancipation. Ce corpus interrogeait les zones limitrophes divisant la perpétuation des stéréotypes et leur critique. Adoptant une esthétique similaire à ce que je tentais de délier, ces mises en scène d’éléments oscillaient entre poses classiques et poses publicitaires. Les jeunes filles représentées mettaient en évidence un certain décalage résultant par moment d’une sensation de gêne ou encore d’un malaise. Ces peintures travaillaient sur cette mince frontière entre le statut de jeune fille et celui de femme, entre ce qui appartient à la vulnérabilité, à l’agentivité sexuelle et à la domination. La jeune fille est dans notre culture un motif luxueux de marchandise et de marchandisation. L’œuvre s’insère dans une réflexion sur la standardisation des comportements, des désirs et sur la création sociale des mythologies féminines fantasmées vendant un esthétisme miroitant de bonheur et promettant plaisirs de consommation. |
JEAN-MICHEL LECLERC
Sans titre (Kiosque à journaux)
2018 Gouache, acrylique, encre et pigments sur carton marouflé sur panneau de bois 19,05 x 15,24 cm (non encadrée) 475 $ Les pièces Sans titre (Hôtel-Dieu), Sans titre (Vente pour les incurables II) et Sans titre (Kiosque à journaux) proviennent d'un corpus d’œuvres questionnant les moyens de réactiver une image et de circonscrire métaphoriquement différents états de l'éphémère et du temps en faisant apparaître, sous de nouvelles occurrences, une série de documents trouvés et d'images provenant de journaux anciens. Par leur qualité de doubles et par une série d'apparitions et de disparitions au sein de l'image, les tableaux produits se retrouvent à la fois coupés d'une partie de leur contenu d'origine mais aussi réinvestis par une potentialité narrative portée par une simplicité apparente. Sans titre (Kiosque a journaux) Au début des années 20, la ville fait construire de nouveaux kiosques à journaux. Ils sont facilement portatifs et ils comportent une capote imperméable en cas de pluie. |
JEAN-MICHEL LECLERC
Sans titre (Hôtel-Dieu)
2018 Gouache, acrylique, encre et pigments sur carton marouflé sur panneau de bois 15,24 x 19,05 cm (non encadrée) 475 $ Les pièces Sans titre (Hôtel-Dieu), Sans titre (Vente pour les incurables II) et Sans titre (Kiosque à journaux) proviennent d'un corpus d'oeuvres questionnant les moyens de réactiver une image et de circonscrire métaphoriquement différents états de l'éphémère et du temps en faisant apparaître, sous de nouvelles occurrences, une série de documents trouvés et d'images provenant de journaux anciens. Par leur qualité de doubles et par une série d'apparitions et de disparitions au sein de l'image, les tableaux produits se retrouvent à la fois coupés d'une partie de leur contenu d'origine mais aussi réinvestis par une potentialité narrative portée par une simplicité apparente. Dans l'oeuvre Sans titre (Hôtel-Dieu) on peut apercevoir une des salles d'attentes de l'Hôpital du même nom au début du XXème siècle où sont disposées sur un carrelage décoratif une quinzaine de chaises droites attendant des patients. |
JEAN-MICHEL LECLERC
Sans titre (Vente pour les incurables II )
2018 Gouache, acrylique, encre et pigments sur carton marouflé sur panneau de bois 15,24 x 19,05 cm (non encadrée) 475 $ Les pièces Sans titre (Hôtel-Dieu), Sans titre (Vente pour les incurables II) et Sans titre (Kiosque à journaux) proviennent d'un corpus d’œuvres questionnant les moyens de réactiver une image et de circonscrire métaphoriquement différents états de l'éphémère et du temps en faisant apparaître, sous de nouvelles occurrences, une série de documents trouvés et d'images provenant de journaux anciens. Par leur qualité de doubles et par une série d'apparitions et de disparitions au sein de l'image, les tableaux produits se retrouvent à la fois coupés d'une partie de leur contenu d'origine mais aussi réinvestis par une potentialité narrative portée par une simplicité apparente. Sans titre (Vente pour les incurables II) Le 16 avril 1925 en après-midi est organisée sur la rue Dorchester Ouest une grande vente de charité pour les incurables. Trois photographies sont publiées dans le journal le lendemain afin de montrer la variété et le grand nombres des articles de fantaisies mis en loterie : oeufs décorés, articles français, oeuvres d'art, paniers d'osiers, jouets, collations etc. |
CAROLINE MAUXION
Solid Object
2017 Plâtre et verre 38 x 12,7 x 7,62 cm 650$ Dans la nouvelle Solid Object de Virginia Woolf, un jeune homme promis à un avenir brillant trouve un morceau de verre sur la plage. Obsédé par cette trouvaille, il abandonnera peu à peu sa carrière et n’aura de cesse de glaner les ruelles à la recherche d’autres débris suscitant chez lui ce même indicible effet. Dans cet ensemble de sculptures, les morceaux de verres ont été trouvés puis choisis chez les vitriers. Moulés à la surface du plâtre, ces retailles tiennent par contact avec la matière. Caroline Mauxion est représentée par la Galerie Simon Blais |
CAROLINE MAUXION
Les Ébauchées
2018 Plâtre hydrocal 15,24 x 10,16 x 3,81 cm 450$ Suite au déluge infligé par Jupiter dans Les Métamorphoses d’Ovide, la terre voit émerger des êtres au corps à peine ébauchés, résultant d’un mélange de chaud et d’humide. Ce moulage s’inscrit dans le récent projet En des nouveaux corps présenté à la galerie Simon Blais. Les mythes d’Ovide imprègnent en partie ce corpus de photographies et de sculptures où le vivant se meut en roches, les larmes deviennent fleuve et les pierres se ramollissent au contact du sol. Caroline Mauxion est représentée par la Galerie Simon Blais |
KATHERINE MELANÇON
Nature morte Binaire
2017 Impressions numériques sur papier Moab Lasal 58 x 80 cm chaque (encadrées) Édition 2/3 2500 $ (diptyque) Ce diptyque est né de la rencontre de différents cycles de transformation d’un même matériau. Au départ, il y a la fleur « Daucus Carota » fleur commune, répandue sur tous les continents.Numérisée à partir d’une technique particulière, elle est captée à différents stades de son évolution. La composition s’inspire de l’archétype de la nature morte, la « Corbeille de fruits » de Caravaggio (circa 1596) ; à gauche, des spécimens près de la mort, à droite, d’autres plus jeunes. Les graines qui en émanent assurent le cycle de la vie. Les fleurs, devenues 0 et 1 par leur numérisation, ont subi un autre cycle de transformation ; une translation vers une tridimensionnalité numérique. Cette translation revient rencontrer l’illusion photographique pour nous parler de l’état de l’image contemporaine, toujours en perpétuelle transformation, dissimulant ses origines. Les fleurs, quant à elles, sont de retour dans le monde physique, dans un état autre. |
KATHERINE MELANÇON
Prolonger la pensée par le bras - Beuys
2016 Photographie sur papier perlé 77 x 60 cm (encadrée) Édition 2/5 1100$ Prolonger la pensée par le bras - Beuys rend compte de l’importance du processus dans la pratique de Katherine Melançon. Le corpus d’œuvres de natures mortes qu'elle développe depuis plusieurs années se redéploie à travers d’autres matériaux organiques. La semance numérique retrouve d’autres sols. L'artiste explore l’image contemporaine à travers différents cycles de transformation, souvent entre le virtuel et le matériel, ici le coton. |
TIM MESSEILLER
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Standardisation (A1-A6)
2018 Sérigraphie d’un motif répété sur denim noir, cadre de cèdre noueux, épinette A6 80$, A5 120$, A4 180$, A3 270$, A2 505$, A1 757,5$* A1-A6 1721,25$ Le processus d’impression s’effectue sans anicroches: le papier ciré découpé est aplati entre la soie et le tissu, la peinture se racle sans discontinuité, le motif appliqué sur le denim s’insère dans le prochain de manière infinie, sans discontinuités. Cet environnement est une utopie, une serre où se crée un micro-climat bienveillant facilitant la production d’un motif répété sur denim noir, sans rupture tout coule de source. Mais le temps passant, l’application du motif répété s’use; s’érodent alors les formes qui s’emboîtent parfaitement; le papier, cassant sous le poids de la répétition,ouvrent des formes nouvelles et hasardeuses.Standardisation est une sélection de moments imprimés sur le tissus en formats connus et uniformisés. De l’entropie d’une session d’impression, jusqu’au moment du cadrage des accidents résultant de cette séance, ce travail se veut comme une plongée dans le processus de l’artiste. * Image: Standardisation A1 / Chaque format arbore des motifs différents. |
TRICIA MIDDLETON
Holes for escaping thought forms
2018 Argile séché à l'air, laine, peinture 25,4 x 17,78 x 30,48 cm 1500 $ Holes for escaping thought forms est constituée de deux petites bouteilles qui semblent être des amis proches trouvées ici dans le processus d’une décomposition esthétisée. Comme dans la plupart des œuvres récentes de Middleton, ces bouteilles ressemblent à des instantanés d’un processus en cours, maintenant suspendu dans le temps, comme si l’acte de regarder était, en soi, capable de figer la forme. Tricia Middleton est représentée par la Galerie Antoine Ertaskiran |
PÉNÉLOPE ET CHLOË
État Éponge
2017 Impression sur drapé 86,36 x 121,92 cm 900 $ État Éponge est un dérivé, un état second. La deuxième phase de vie d’une installation fantasmatique d’une chrysalide; un cocon douillet dans un chaos de trésors, des stalactites molles et douces, des stalagmites roses et menthes, des odeurs de rose et de lavande.Ce second stade étant le prolongement du ver à soie. L’utilitaire, le tangible, le déploiement du quotidien. Corps mou et allongé, lisse ou velu, il se nourrit de toi et de fleurs. Aimant les environnements chauds et humides, il se retrouve parfois mystérieusement en boule dans un coin. Réconfortante, douce et moelleuse, la deuxième phase est propre et dépliée. |
MICHAEL A. ROBINSON
#artist
2018 Image en chargement récupérée sur un réseau social, caisson lumineux 104 x 105 x 12 cm 4000 $ #artist est l’appropriation d’une image en cours de chargement provenant des médias sociaux. Ces images apparaissent avant que les images ne soient entièrement chargées sur un navigateur Web et disparaissent immédiatement après le chargement complet. En tant que «résidus numériques», elles sont pour la plupart sans objet, donc principalement de «matérialité numérique». La recherche des images de Michael Robinson est aléatoire, mais les choix finaux résonnent avec sa pensée créatrice. #artist est l’une des images les plus silencieuses qu'il ait acquise. Elle possède une présence très puissante. |
SAYEH SARFARAZ
La carte commune
2013 Gouache sur bois 42,04 x 29,73 cm 1200 $ La série d’œuvres La carte commune est née d'un séjour de Sayeh Sarfaraz en terre berlinoise. Ces dessins - pensés sous formes de cartographies - se déploient en une sorte de construction réelle des pensées de l'artiste. Une pratique dans laquelle elle tisse des liens entre différentes références. Ce travail de création in situ à Berlin prend ainsi la forme d’un dialogue étroit entre la politique et la sociologie, des sujets habituellement traités dans la pratique de Sarfaraz. |
SAYEH SARFARAZ
La carte commune
2013 Gouache sur bois 42,04 x 29,73 cm 1200 $ La série d’œuvres La carte commune est née d'un séjour de Sayeh Sarfaraz en terre berlinoise. Ces dessins - pensés sous formes de cartographies - se déploient en une sorte de construction réelle des pensées de l'artiste. Une pratique dans laquelle elle tisse des liens entre différentes références. Ce travail de création in situ à Berlin prend ainsi la forme d’un dialogue étroit entre la politique et la sociologie, des sujets habituellement traités dans la pratique de Sarfaraz. |
DOMINIQUE SIROIS
Masquage III
2018 Faïence émaillée 14 x 24 cm 225 $ La série Masquages s’insère dans une recherche multidisciplinaire portant sur la question du corps sur les réseaux. En ayant comme point de départ le selfie, c’est la trace de différents types de captation corporelle qui a été travaillée. Cette obsession pour le corps et son épiderme prenant la forme de photos (amateurs, professionnels) et de numérisation 3D a résulté en une cartographie. Un rapport entre corps et architecture s’est ensuite imposé pour questionner les échelles tant de la ville que celle de l’internet. La série Masquages se base donc sur les masques de beauté, accessoire proliférant dans cette quête de perfection de l’épiderme. Des empreintes de fragments de bâtiments écaillés avoisinant le pôle De Gaspé ont été faites par estampage sur les masques pour souligner ce rapport à l’architecture, entre décrépitude et lissage du visage sans fin. La faïence donne un aspect intemporel à ces expressions figées dans le temps, non loin de masques de théâtre antique. Les déformations (étirements, fusions) que présentent certains de ces masques ont été produites dans un logiciel de modélisation 3D montrant les liens serrés entre corps et informatique. |
DOMINIQUE SIROIS
Masquage V
2018 Faïence émaillée 11 x 17 cm 200 $ La série Masquages s’insère dans une recherche multidisciplinaire portant sur la question du corps sur les réseaux. En ayant comme point de départ le selfie, c’est la trace de différents types de captation corporelle qui a été travaillée. Cette obsession pour le corps et son épiderme prenant la forme de photos (amateurs, professionnels) et de numérisation 3D a résulté en une cartographie. Un rapport entre corps et architecture s’est ensuite imposé pour questionner les échelles tant de la ville que celle de l’internet. La série Masquages se base donc sur les masques de beauté, accessoire proliférant dans cette quête de perfection de l’épiderme. Des empreintes de fragments de bâtiments écaillés avoisinant le pôle De Gaspé ont été faites par estampage sur les masques pour souligner ce rapport à l’architecture, entre décrépitude et lissage du visage sans fin. La faïence donne un aspect intemporel à ces expressions figées dans le temps, non loin de masques de théâtre antique. Les déformations (étirements, fusions) que présentent certains de ces masques ont été produites dans un logiciel de modélisation 3D montrant les liens serrés entre corps et informatique. |
DOMINIQUE SIROIS
Masquage IV
2018 Faïence émaillée 32 x 23 cm 275 $ La série Masquages s’insère dans une recherche multidisciplinaire portant sur la question du corps sur les réseaux. En ayant comme point de départ le selfie, c’est la trace de différents types de captation corporelle qui a été travaillée. Cette obsession pour le corps et son épiderme prenant la forme de photos (amateurs, professionnels) et de numérisation 3D a résulté en une cartographie. Un rapport entre corps et architecture s’est ensuite imposé pour questionner les échelles tant de la ville que celle de l’internet.La série Masquages se base donc sur les masques de beauté, accessoire proliférant dans cette quête de perfection de l’épiderme. Des empreintes de fragments de bâtiments écaillés avoisinant le pôle De Gaspé ont été faites par estampage sur les masques pour souligner ce rapport à l’architecture, entre décrépitude et lissage du visage sans fin. La faïence donne un aspect intemporel à ces expressions figées dans le temps, non loin de masques de théâtre antique. Les déformations (étirements, fusions) que présentent certains de ces masques ont été produites dans un logiciel de modélisation 3D montrant les liens serrés entre corps et informatique. |
DOMINIQUE SIROIS
Masquage VI
2018 Faïence émaillée 17 x 28 cm 225 $ La série Masquages s’insère dans une recherche multidisciplinaire portant sur la question du corps sur les réseaux. En ayant comme point de départ le selfie, c’est la trace de différents types de captation corporelle qui a été travaillée. Cette obsession pour le corps et son épiderme prenant la forme de photos (amateurs, professionnels) et de numérisation 3D a résulté en une cartographie. Un rapport entre corps et architecture s’est ensuite imposé pour questionner les échelles tant de la ville que celle de l’internet.La série Masquages se base donc sur les masques de beauté, accessoire proliférant dans cette quête de perfection de l’épiderme. Des empreintes de fragments de bâtiments écaillés avoisinant le pôle De Gaspé ont été faites par estampage sur les masques pour souligner ce rapport à l’architecture, entre décrépitude et lissage du visage sans fin. La faïence donne un aspect intemporel à ces expressions figées dans le temps, non loin de masques de théâtre antique. Les déformations (étirements, fusions) que présentent certains de ces masques ont été produites dans un logiciel de modélisation 3D montrant les liens serrés entre corps et informatique. |
DOMINIQUE SIROIS
Masquage VII
2018 Faïence émaillée 21 x 44,5 cm 300 $ La série Masquages s’insère dans une recherche multidisciplinaire portant sur la question du corps sur les réseaux. En ayant comme point de départ le selfie, c’est la trace de différents types de captation corporelle qui a été travaillée. Cette obsession pour le corps et son épiderme prenant la forme de photos (amateurs, professionnels) et de numérisation 3D a résulté en une cartographie. Un rapport entre corps et architecture s’est ensuite imposé pour questionner les échelles tant de la ville que celle de l’internet.La série Masquages se base donc sur les masques de beauté, accessoire proliférant dans cette quête de perfection de l’épiderme. Des empreintes de fragments de bâtiments écaillés avoisinant le pôle De Gaspé ont été faites par estampage sur les masques pour souligner ce rapport à l’architecture, entre décrépitude et lissage du visage sans fin. La faïence donne un aspect intemporel à ces expressions figées dans le temps, non loin de masques de théâtre antique. Les déformations (étirements, fusions) que présentent certains de ces masques ont été produites dans un logiciel de modélisation 3D montrant les liens serrés entre corps et informatique. |
DOMINIQUE SIROIS
Masquage VIII
2018 Faïence émaillée 18,5 x 25 cm 200 $ La série Masquages s’insère dans une recherche multidisciplinaire portant sur la question du corps sur les réseaux. En ayant comme point de départ le selfie, c’est la trace de différents types de captation corporelle qui a été travaillée. Cette obsession pour le corps et son épiderme prenant la forme de photos (amateurs, professionnels) et de numérisation 3D a résulté en une cartographie. Un rapport entre corps et architecture s’est ensuite imposé pour questionner les échelles tant de la ville que celle de l’internet.La série Masquages se base donc sur les masques de beauté, accessoire proliférant dans cette quête de perfection de l’épiderme. Des empreintes de fragments de bâtiments écaillés avoisinant le pôle De Gaspé ont été faites par estampage sur les masques pour souligner ce rapport à l’architecture, entre décrépitude et lissage du visage sans fin. La faïence donne un aspect intemporel à ces expressions figées dans le temps, non loin de masques de théâtre antique. Les déformations (étirements, fusions) que présentent certains de ces masques ont été produites dans un logiciel de modélisation 3D montrant les liens serrés entre corps et informatique. |