ACHÈTE DE L'ART
EXPOSITION-BÉNÉFICE
Du 5 au 21 décembre
Vernissage jeudi 15 décembre - 18h
EXPOSITION-BÉNÉFICE
Du 5 au 21 décembre
Vernissage jeudi 15 décembre - 18h
Expositions dans et hors les murs, résidences, rencontres et conférences, Diagonale est un centre dédié à l’art contemporain qui initie différents contextes de diffusion et de recherche pour accompagner les projets au sein desquels s’inscrit la fibre, tant en terme de matière que de concept. Soucieux de participer au rayonnement de la scène artistique locale, Diagonale développe des projets nationaux et internationaux par le biais de partenariats privilégiés avec des structures institutionnelles et indépendantes, au Canada et à l’étranger. La programmation du centre souhaite mettre en lumière la charge poétique, critique voire politique de la fibre et se veut par là même ouverte, flexible et poreuse aux interrogations contemporaines.
La levée de fonds annuelle Achète de l’art / Buy art permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, chaque année, des artistes contribuent à l’essor du centre en faisant don d’une partie du montant de la vente de leur œuvre.
La levée de fonds annuelle Achète de l’art / Buy art permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, chaque année, des artistes contribuent à l’essor du centre en faisant don d’une partie du montant de la vente de leur œuvre.
25 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
>>>> Paiements possibles: comptant ou chèque
RAUL AGUILAR
To my friends
2019 Peinture à l’huile sur aluminium et photographie, montée sur aluminium 43 x 41 cm 1200 $ Cette peinture tente de juxtaposer le langage de l’abstraction avec celui du design. L’intention de Raul Aguilar est de créer simultanément une ode à la communauté artistique et d’inviter au maintien de celle-ci. |
JO-ANNE BALCAEN
“I’m going to the studio.”
2013 Encre de Chine sur papier 62 x 34,5 cm / Encadrée 600 $ La pratique de Jo-Anne Balcaen aborde la mythologie et les enjeux psychologiques et relationnels du monde de l’art. Au cœur de ses préoccupations et recherches artistiques se trouve le besoin de l’artiste d’atteindre la « réalisation de soi » à l’intérieur des mécanismes du milieu de l’art, et les règles d’engagement qu’entraîne ce même besoin. Ses projets récents puisent tant dans ses expériences d’artiste que dans les recoins obscurs de la psyché de l’artiste. C’est sous le signe de la franchise, de l’ironie et de l’humour qu’elle cherche à mettre en lumière des aspects de la création et de la monstration souvent considérés secondaires, dont le syndrome de la page blanche, le carriérisme, et l’aura de l’artiste. “I’m going to the studio” fait partie d’une série d’œuvres sur papier qui comprend “J’aime ton travail” et “J’adore ton travail”. |
STEFFIE BÉLANGER
La Potineuse à paillettes
2019 Feutre et encre sur papier 28 x 23 cm / Encadrée 100 $ La potineuse à paillettes est un dessin représentant une sculpture de bois recouverte d’un tissu à paillettes. Elle se dandine dans l’espace, comme une personne se balance tranquillement au son de la musique en sirotant son verre lors d’une soirée festive. Sa robe remonte un peu, sous l’effet du mouvement de rotation du cylindre central. Peut-être s’ennuie-t-elle, peut-être veut-elle charmer ou peut-être elle ne le sait pas elle-même. L’encre or sur le pourpre du papier reflète la lumière comme les paillettes le feraient et le jaune rappelle à Bélanger la couleur du bois de pin. La potineuse potinera durant cette soirée. |
PATRICK BÉRUBÉ
Ce n’est pas parce que mes yeux ne le voit pas que ça n’existe pas…
2019 Crayon de couleur, papier 23 x 35 cm / Encadrée 700 $ Ce dessin fait partie d’une récente série inspirée par des images agrandies de microfibres et de microplastiques trouvés dans l’eau. Bien que traitées de manière ludique - que ce soit par ses similitudes avec des gribouillis créés par de jeunes enfants ou par l’utilisation du crayon de couleur - le sujet ne l’est paradoxalement pas pour autant… Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr (Montréal). |
MATHIEU CARDIN
MARIE-MICHELLE DESCHAMPS
Better Times (Page 6)
2017 Aquarelle et cire sur papier 22 x 30 cm / Encadrée 1400 $ Cette aquarelle est une esquisse qui se retrouve sur une page de la publication d’artiste imprimée sur du papier saumon par le Financial Times (UK) exposée en 2018 à Diagonale. Better Times est un journal dépouillé de tout son lexique habituel; plutôt que d’être saturé de nouvelles, le papier journal est délicatement recouvert de signes et de tâches à l’aquarelles. Ces dernières, jouant avec l’ajout et l’absence, le plein et le vide, incorporent dans leur composition le support qui les accueille. Dérives 2
2018 Porcelaine approx. 25 x 25 x 1 cm 300 $ Pièce de porcelaine tirée d’une série de petites pièces créées pour l’exposition Je relis tes lignes. Elles renvoient à l’évolution de la lettre M depuis l’Égypte Ancienne, le signe étant aussi le symbole de l’eau. |
ANNIE DESCÔTEAUX
CHLOË LUM & YANNICK DESRANLEAU
I really / I want / Time for / A lie – A lie
2017 Jet d’encre sur canevas, œillets, crochets en acier émaillé 132 x 100 cm 2000 $ I really / I want / Time for / A lie– A lie fait partie d’une série de photographies inspirée des écrits de Clarice Lispector portant sur le malaise existentiel dû à l’effet simultané de répulsion et d’attraction face au monde matériel. Créée durant un séjour au Qatar, cette série met en scène une investigation du rapport entre l’écrit, la géographie, et la représentation picturale et littéraire du corps humain. Les corps des acteurs dans chaque photographie sont à la fois obstinément présents et absents, négociant l’espace vide du désert qui les entoure comme s’il était parsemé d’obstacles; ces obstacles peuvent être aussi les appendices dont ils se sont eux-mêmes parés, sortes d’excroissances qui paradoxalement rappellent aussi des organes sensoriels, comme des sondes palpant l’environnement autour d’eux. |
CHANTAL DURAND
Sans titre (lanterne d’Aristote)
2018 Tige, soie, lanterne d’Aristote, encre, papier 29 x 21,5 cm / Encadrée 625 $ Chantal Durand aime penser le corps comme un étranger avec lequel on vit, comme un sac que l’on transporte toujours avec soi sans jamais l’avoir ouvert, sans trop savoir ce qu’il contient. Les objets qu’elle fabrique suscitent à la fois la fascination et l’inquiétude. Ils s’adressent avec humour et sensualité aux défaillances du corps, à nos pertes de contrôle sur lui. Ils sont à l’échelle humaine. Il faut s’en approcher, les sentir, car bien qu’étranges, ils réclament une relation d’intimité, d’indiscrétion. |
STEVE GIASSON
NO FUN
2019 Mots trouvés Installation en lettres de vinyle noir mat autocollant Dimensions variables (en fonction de l’espace disponible) Edition 10 + 1 EA 500 $ Les mots trouvés de Steve Giasson fonctionnent comme des slogans. «Abstraits », isolés et « neutralisés », ils ne renvoient semble-t-il qu’à leur propre vacuité, à l’image de la litanie publicitaire dont ils sont généralement issus et dont ils conservent le dessin. À la suite de Haim Steinbach notamment, Giasson donne ainsi à voir « la façon dont le langage se transforme en instrument de perte de sens » (Robert C. Morgan, 1990). Ces mots trouvés sont présentés dans des contextes, des formats et des matériaux variés afin d’en renouveler la portée, sinon le sens. NO FUN appartient à cette série. |
STÉPHANE GILOT
Jeu Vidéo Héro
2010 Mine de plomb, crayon de couleur et collage sur papier 22 x 30 cm / Encadrée 700 $ Intimement liée à son travail d’installation architecturale et performative, la pratique du dessin de Stéphane Gilot (dessin, dessin-découpe, collage, aquarelle) lui permet d’évaluer les divers possibles de chaque projet, ainsi que de revisiter divers aspects des réalisations afin de mettre en exergue les plans d’ensembles de la démarche. Le dessin permet à l’artiste de développer plus spécifiquement d’autres territoires thématiques liés principalement à divers phénomènes de visions (hallucinations, états de conscience altérés, rêves, anticipations urbanistiques, etc.) ainsi qu’à des reconstructions mnémoniques (souvenir, déjà-vu). |
MARIE-ANDRÉE GODIN
Le plus beau sleeping bag du monde
2016 Impression photographique sur coton et flanelle 91 x 205 cm 750 $ Le plus beau sleeping bag du monde est l’une des pièce principales qui composaient l’exposition Toute est dans toute (2016). Elle évoque à la fois la nature – le plein air, en camping sous la tente ou à la belle étoile – et la magie. Les mains symbolisent entre autres le pouvoir, mais elles sont aussi un moyen de communication et de transmission. Certaines écritures hiéroglyphiques (égyptienne, maya ou aztèque) les utilisent aussi comme symbole de l’action. |
MATHIEU GRENIER
Boîte Noire (Swiss Pavilion)
2017 Impression au jet d’encre 56 X 84 cm / Encadrée (sans vitre) Edition 2/5 + 2 AP 3200 $ C’est en se trouvant dans différents espaces d’expositions d’art contemporain que Mathieu Grenier cadre son objectif vers ce qui entoure l’image (projecteurs, écrans, salle de projection, corridors, etc.), et ce qui dirige notre expérience. Son travail photographique est surtout axé sur les modes de captation et de présentation de l’image. En travaillant à même les salles d’expositions, l’artiste joint deux espaces, soit la camera obscura et la salle de projection. Grenier créé des mises en abyme dans lequel il explore les parallèles possibles entre les contextes de création et d’expositions ainsi que les potentialités multiples qui en découlent. |
KAREN KRAVEN
Shirts & Skins
2014 Impression sur papier archive 66 x 99 cm (chaque) / Encadrées 4100 $ En référence au costume et au camouflage, l’œuvre de Karen Kraven explore la pratique du sport, la simultanéité de l’individualité et de la compétition, à la fois en termes d’apparat et d’appartenance à un drapeau. Shirts & Skins fait référence à la pratique des athlètes masculins qui enlèvent leur chandail lors d’une partie de ramassage, tandis que l’autre équipe reste vêtue pour signaler la résistance et la différence souvent dissimulées dans leur apparence. |
JACINTHE LORANGER
Cat People (Putting Out Fire)
2019 Lenticulaire flip deux images montée sur Dibond 80 x 120 cm 1950 $ L’œuvre Cat People (Burn Out Fire) est inspirée du titre d’une chanson de David Bowie qui fut le thème d’un film de série B du même nom. Ce lenticulaire est aussi un hommage à l’inquiétante étrangeté esthétique de la comédie musicale Cats et aux inspirants masques de céramique que l’on pouvait retrouver souvent dans les salles de bain des banlieues des années 80. L’image s’anime lorsque le spectateur se déplace devant elle et ainsi, les différentes personnalités des chats apparaissent. |
TIMOTHÉE MESSEILLER
|
Home
2018 Prismacolor sur papier 120 g 21 x 28 cm / Encadrée 450 $ Les dessins sont les archives de projets passés. Ils sont faits au crayon de couleur sur du papier plus ou moins épais. Ils représentent un moment dans le processus de création de l’artiste. Ils agissent donc comme un portrait d’une idée; d’une volonté possiblement aboutie, ou non. Au fil du temps, les dessins perdent leur précision contextuelle et deviennent autonomes, forgeant leur propre identité visuelle, pour se révéler au public. Ils réfèrent toujours au projet initial, mais deviennent une strate indépendante de la roche sédimentaire qu’est une œuvre. Manifesto 2017 Crayon HB sur papier 20 lb 21 x 28 cm / Encadrée 350 $ |
JUAN ORTIZ-APUY
Spring Fauna
2018 Impression jet d’encre, collage numérique. 96 x 73 cm / Encadrée 1350 $ Ce travail est extrait d’une série de collages numériques qui s’intéresse au langage publicitaire et à la marchandisation des produits dans le but d’explorer le fétichisme marchant, l’animisme et la magie de l’empathie. Juan Ortiz-Apuy est intéressé par la rhétorique visuelle qui entoure souvent une marque et l’identité d’un produit, spécialement l’idée d’un exotisme, du naturel, de la fraîcheur, etc. Ce corpus d’œuvres s’intéresse à la façon dont des objets sont transformés en entités animées dotées d’émotions – tirant leur pouvoir de leur ressemblance à tout autre chose. |
PÉNÉLOPE ET CHLOË
Îlots-parcs (lalancette)
2018 Tissus et ballons d’eau 41 x 41 x 56 cm 400 $ Afin de mettre en valeur le quartier d’Hochelaga Maisonneuve, Pénélope et Chloë ont conçu un système d’évaluation des parcs et des espaces de jeux entourant la galerie Gham & Dafe. Le vêtement présenté ici est l’échantillon d’un habit prototype correspondant à l’aire de jeu d’eau du parc Lalancette. Celui-ci permet au joueur d’accéder à un niveau supérieur d’expertise et d’amusement. Expert de son parc, expert de son jeu. |
GUILLAUME ADJUTOR PROVOST
Sans titre (Flux 03.12)
2019 Encre sur papier 30,4 x 22,8 cm Encadrée 1100 $ La série intitulée Flux résulte d’un nombre de séances de dessin automatique où chaque pièce a été exécutée au cours de plusieurs heures consécutives. Durant leur création nocturne, Provost se trouvait dans un état de conscience altérée provoquée par autohypnose Ericksonienne, un état hypnagogique lui permettant une libre exploration des langages subconscients. Il compare le vocabulaire visuel qui ressort de ce processus à un flux d’informations qui découle directement de sa psyché. |
LUCIE ROCHER
Reflet d’atelier
2017 Impression jet d’encre sur papier mat 23 x 30 cm / Encadrée Edition 2/5 400 $ Reflet d’atelier est une œuvre photographique réalisée en 2017 prenant pour sujet l’atelier de Lucie Rocher situé quelques étages seulement au-dessus de Diagonale. Cette image est le résultat de deux temps superposés : l’un enfermé dans un cadre (celui de l’atelier), l’autre toujours insaisissable (celui du lieu d’exposition). La couleur sépia se révèle ici grâce à un matériau brut, banal, un carton brun d’emballage vierge, resté derrière le verre de ce cadre bon marché. Grâce à ce dernier l’artiste a ainsi pu capter un reflet de son atelier, qui, une fois imprimé, est à nouveau inséré dans le même cadre qui a participé à son apparition. On y distingue quelques éléments disposés dans l’atelier : une plante retombante, un trépied posé près d’une étagère de fortune et des socles blancs encore emballés dans l’attente de trouver leur fonction. |
DOMINIQUE SIROIS
Martha
2018 Grès émaillé 23 x 35 x 16 cm 600 $ Cette tête s’insère dans une série de représentations corporelles inspirée de l’art funéraire chrétien des gisants et des transis qui étaient destinés à des personnages importants. Ces memento moris montrant des corps de mourants ou encore à l’état de décomposition visaient à mettre en garde contre la dimension éphémère de l’existence et des possessions. En considérant cette tradition, avec cette série, Dominique Sirois a voulu se référer à des personnages contemporains allant de l’actionnaire au businessman. Martha s’inspire de la femme d’affaire, Martha Stewart, accusée de délit d’initié et qui apparait ici telle une créature fantastique, fusionnant fictivement avec des métaux précieux d’apparence oxydée. Persistance I 2018 Porcelaine émaillée, peinture, pigments en poudre, tablette en verre et aluminium. 12,7 x 17,78 x 5 cm 150$ la céramique 225$ (avec l’étagère) Les céramiques Persistance I se réfèrent à la Persistance de la mémoire (1931) de Salvator Dali, les célèbres montres molles. Pour ces céramiques, Dominique Sirois a moulé des disques durs externes d’ordinateur pour ensuite les déformer au démoulage. En considérant la nature de l’objet et son rapport aux données personnelles qui circulent abondamment sur les réseaux, l’on peut réfléchir à la mémoire sous l’aspect du double, soit d’un double qui nous succède sur les réseaux, tel un corps virtuel. L’esthétique biomorphique vient accentuer ce rapport au technologique, au physique et au psychique que font s’entrecroiser ces pièces. |
JONAS ST. MICHAEL
Vaso di Fiori
2019 Impression jet d’encre 114 x 109 cm / Encadrée 2400 $ Vaso di Fiori est une photographie basée sur un extrait vidéo de La Facciata, une installation cinématographique et multimédia qui examine l’architecture et le design intérieur d’un manoir des années 1930 situé dans le centre de Milan, en Italie (Villa Necchi Campiglio) devenue aujourd’hui une « maison-musée ». L’installation explore le glissement de sens entre le récit personnel des anciens industriels qui habitaient le bâtiment, le décor moderniste de la villa et sa désignation désormais en tant qu’espace public et maison-musée. L’intérieur de la maison arbore un présent fictif dans la mesure où il ne reste que le mobilier et les objets d’art pour nourrir l’imagination du spectateur sur qui résidait ici. L’objectif de l’appareil photo sert de seuil pour définir et formuler ces questions. |