EXPOSITION BÉNÉFICE
06 novembre au 13 décembre
Finissage samedi 13 décembre - 15h
06 novembre au 13 décembre
Finissage samedi 13 décembre - 15h
Diagonale connait actuellement un développement important. Direction artistique, mandat, identité visuelle, équipe, lieu... le centre opère une mutation forte. Situé au cœur d'un nouveau centre névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, le centre d'artistes vient directement s'inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d'édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l'étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, plus d'une vingtaine d’artistes ont souhaité contribuer à l'essor du centre en faisant don d'une partie du montant de la vente de leur œuvre.
23 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
N'hésitez pas à nous appeler si vous ne pouvez vous déplacer, l'achat est également possible par PayPal, cartes de crédit et chèques !
HÉLOÏSE AUDY
Page tissée #2 (Alessandro Baricco)
Papier, fil de pêche 19 x 15 cm 175 $ Il y a un plaisir inavoué qui me pousse à les disséquer, à les isoler cruellement l’un de l’autre, à les manipuler, puis à les dénuder de leur sens en les replaçant autrement, créant de nouvelles hiérarchies. Toujours, je veux en voir jaillir une texture, un rythme. Leur faire prendre vie autrement, plus près du toucher que des yeux. Les mots. Les « Pages tissées » sont issues du roman Oceano Mare de l’auteur italien Alessandro Baricco. Je les ai découpées en fines bandelettes et reconstruites en un poème tissé. Le sens du texte se perd en fragments, mais les thèmes chers à l’auteur, le rythme, le silence, la fragilité, sont révélés par la délicatesse de cette texture ondoyante. |
INGRID BACHMANN
Pelt (Bestiary)
2011 Encre sur papier 8 x 7 pouces 225 $ Polymorphe et multidisciplinaire, le travail d’Ingrid Bachmann à recours à une variété de matériaux et de techniques. L’artiste se sert souvent de sites existants ou d’objets trouvés ou abandonnés, de même que de différentes formes de vie comme les humains, les bernard-l’ermite et les plaques tectoniques. Elle voit son travail d’artiste un peu comme celui d’une sourcière : elle cherche des choses improbables sinon impossibles qu’on voit pas mais qui sont présentes dans le monde autour de nous. Elle travaille souvent avec la technologie, mais elle s’intéresse à l’idée d’une technologie tendre, voire pathétique, dont les fins ne sont pas nécessairement productives dans le sens usuel du terme, par exemple le type de magie utilisé dans les parcs d’attractions, dans les cirques ambulants et par les évangélistes nomades qui prêchent sous une tente. |
ANNE BERTRAND
Club
2014 Photographie 12 x 16 pouces 300 $ Les espaces, extérieurs comme intérieurs ont été aménagés pour transmettre visuellement et instinctivement des messages bien précis. Chaque intervention compte. Aussitôt qu’un geste a été posé, le concept de design entre en jeu. Le design est avant tout un outil de communication et je m’intéresse aux environnements faisant usage de cet outil à titre de persuasion. C’est à dire des lieux où l’on trouve une culture basée sur la consommation et le divertissement, des environnements programmés pour exercer un pouvoir d’attraction sur le consommateur. Comme par exemple, la boite de nuit, communément appelée club. Les concepteurs de ces espaces créent des atmosphères immersives afin de séduire en trente secondes. L’expérience est multi sensorielle, elle est pensée pour attirer l’individu en son centre et pour engendrer différentes variations d’énergie chez ce dernier, au courant de la soirée. La réaction de l’organisme plongé dans l’ambiance club est chimique et agit comme une drogue pure. |
PATRICK BÉRUBÉ
Être sur son 31, ou son 36, c’est selon…
2010-2014 Échantillon rouleau adhésif enlève poils, poils 6 x 8 pouces (15 x 20 cm) 531,36 $ Ma pratique est essentiellement en sculpture, en installation et intervention publique. L'espace et le lieu sont très importants dans mon travail, autant dans le processus de création que dans l’œuvre elle-même. L'intégration au lieu me permet de franchir et de dépasser mes limites grâce aux différents contextes de création et à ses inspirantes contraintes. Interrogeant nos désirs et nos envies souvent futiles, c’est avec une pointe d’ironie et d’humour que je questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité - Ces pertes de contrôle qui causent souvent un désordre émotif et une suite de sentiments contradictoires. Or, mes œuvres tentent d’amener et de confronter le spectateur à des aliénations semblables. Ce faisant, je crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tente d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités. Ces extravagances, ces fantaisies tentent d’amener le regardeur dans des situations de doute et de mystère le forçant ainsi à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr |
JULIE CHAFFORT
Zèbre 02
2013 Photographie numérique (tirée du film « Hot-Dog ») 40 x 25 cm 350 $ Julie Chaffort s’intéresse tout particulièrement à l'immensité et la vacuité des territoires, leur aspect désertique et délaissé mais également leurs rapports à la contemplation et à la méditation. Ses films sont composés de tableaux teintés d'étrangeté, de surréalisme et de scènes absurdes qui se répètent et reflètent un monde décadent et jubilatoire. De même, pour imaginer, écrire, réaliser un film, elle choisit des lieux qui ne donnent aucune indication d’époque, de temporalité, d’ancrage géographique comme de civilisation. Elle part alors d’un décor "naturel" extérieur (champs, forêt, plaine, désert, etc.) qui pourra donner de la puissance aux situations et aux personnages. Son travail bien qu’orienté vers le cinéma, comprend également une dimension plastique où se mêlent installations et performances ; une de ses dernières oeuvre ‘BANG !’, est une installation monumentale composée d’une trentaine de pianos effondrés les uns sur les autres, scène de désolation spectaculaire, presque burlesque. Sa démarche artistique pourrait se définir comme une réflexion sur la fiction, les possibilités infinies du cinéma quant à jouer librement des composants narratifs, des temporalités et des espaces, et perturber la perception conventionnelle des choses. |
CAROLINE CLOUTIER
Dédale 11a
2012 Impression numérique sur papier coton 24 x 40 cm Édition 1 de 3 450 $ Je m’intéresse principalement à l’installation, à la photographie et au performatif. À la croisée de ces trois axes disciplinaires, je cherche à déconstruire des espaces pour les dévoiler dans une perspective de l’éclatement et de la démultiplication. Par l’évocation d’architectures labyrinthiques et par l’auto représentation dans des mises en scene de caractères iconographiques, je traite des notions de l’errance et des rapports existants entre l’être et son environnement. Je créée des espaces fictifs que l’on voudrait pouvoir traverser pour en explorer la dimension tordue nous renvoyant a notre propre psyché, telle Alice traversant son miroir. Le trompe-l’oeil, la déconstruction de l’espace, l’architecture, le labyrinthe comme lieu de quête de soi, le symbolisme du miroir, la mise en abyme et la temporalité diachronique sont autant de thématiques à approfondir sous une esthétique s’inspirant à la fois du minimalisme et du baroque. Caroline Cloutier est représentée par la Galerie Nicolas Robert |
MYRIAM DION
Rayonnement fossile
2014 Papier journal découpé au couteau x-Acto 31 x 27 cm 820 $ Myriam Dion ajoure, magnifie et fragilise. Au moyen de lents procédés de découpe, elle investie le papier de son temps et d’un savoir-faire dans le but d’installer un moment contemplatif, ainsi qu’une certaine lenteur dans la lecture de l’œuvre. Influencé par le mouvement Arts & Crafts, son travail se construit dans une revalorisation des techniques manuelles en accordant une attention particulière l’expérience du délicat, au processus répétitif et à l’ornementation. Ses pièces agissent à contrecourant d’une société de vitesse et se présentent comme issue pour digérer le monde. Myriam Dion est représentée par la Galerie Division |
CHANTAL DURAND
Sans titre (reliques)
2014 Encre, soie, or 14k, vernis, perle baroque, papier 8 x 12 pouces 275 $ J’aime penser le corps comme un étranger avec lequel on vit. Comme un sac que l’on transporte toujours avec soi sans jamais l’avoir ouvert, sans trop savoir ce qu’il contient. Le corps est humide, il a des fuites que l’on tente de contenir. L’intérieur devient alors une menace. La menace de l’intérieur qui se répandrait. Nous avons idéalisé un corps inexistant alors que le nôtre nous maintient dans la honte. Pour cela, j’aime parfois nous imaginer portant nos organes à l’extérieur de notre corps, telles d’étranges parures. Je veux permettre un contact privilégié avec le matériel. J’exprime ses concepts à l’aide de substances choisies pour leurs propriétés évocatrices et sensuelles. Les objets que je fabrique suscitent à la fois la fascination et l’inquiétude. Ils s’adressent avec humour et sensualité aux défaillances du corps, à nos pertes de contrôle sur lui. Ils sont à l’échelle humaine. Il faut s’en approcher, les sentir, car bien qu’étranges, ils réclament une relation d’intimité, d’indiscrétion. |
SABRINA DUFOUR
In the corner of my head
2012 Papier 20 x 15 x 11 pouces 400 $ Cette œuvre est le résultat imagé de différents concepts discutés dans l’ouvrage philosophique La poétique de l’espace de Gaston Bachelar. Elle est le résultat d’une recherche et d’une interprétation personnelle s’alimentant autour de thématiques relevant de l’espace, du temps et de l’intimité. |
NADÈGE GREBMEIER FORGET
Extrait de la série
Bas collants/Sticky tights 2013 Graphite et crayon de bois 25 x 30 cm 250 $ Depuis 2012, le bas nylon a été utilisé dans mon travail comme seconde peau, contenant ou comme surface à imprimer lors de performances. Il a aussi été sujet d’esquisses pré ou post action. Cette série de formes organiques sur fond blanc vacille entre la représentation fantomatique d’une dent cariée et d’un corps souillé, usé et abandonné. Notons que le dessin proposé pour Diagonale se base sur une action s’étant produite lors de Toï toï toï, performance présentée au Théâtre d’Aujourd’hui dans le cadre du OFFTA 2012. |
MATHIEU GRENIER
Sans titre (Arsenal Montréal)
2012 Impression au jet d'encre sur papier Hahnemühle De la série: Les vases communicant (2009 - ...) 56 X 81 cm 1 500 $ Mathieu Grenier s’intéresse à la relation de l’artiste avec le travail créatif et à celle du spectateur face à l’œuvre d’art. Par la photographie, les interventions contextuelles et l’installation, il explore la mémoire et ses potentialités multiples : sensible et riche en références, son travail prend tout son sens dans la contemplation, l’exercice de compréhension et la réactivation de la mémoire. Ses œuvres génèrent des expériences où le spectateur est amené à réfléchir sur le statut de l’œuvre. Dans une esthétique dépouillée et minimale, son travail continue une démarche conceptuelle qui engage le spectateur à faire l’expérience de la prise conscience de l’essence de l’œuvre. Ce qu’il poursuit, c’est le déplacement du dispositif de l’œuvre vers l’œuvre comme dispositif. |
MARC-ANTOINE K. PHANEUF
Merch 1
2014 Impression jet d'encre sur t-shirt 72 x 82 cm (recto verso) 350 $ Je m’intéresse aux objets de la culture populaire pour leur potentiel narratif. Je constitue des collections de divers spécimens d’un objet précis pour en comparer les multiples différences et ressemblances et en délimiter les formes possibles. Dans mes dernières œuvres, je tends à jouer avec ces objets, à me les approprier pour y intervenir, par exemple en brisant et recollant des assiettes souvenirs presque identiques ; en assemblant des pages de romans Harlequin différents pour produire un nouveau récit composite et inédit ; ou encore en dessinant des explosions sur des pages arrachées de livres d’architecture et d’autres sujets dont le hockey, la course automobile et la conquête spatiale. Fort du ready-made et de la citation, je souhaite poétiser des réalités banales, inventer des histoires et des imaginaires à partir d’objets anodins et usuels, kitsch ou risibles, et reflétant la culture populaire nord-américaine, ses mythes et ses lubies. Ludique et conceptuel, mon travail pose des questions anthropologiques et sociologiques, puisqu’il soulève le rapport que nous entretenons avec le texte, l’image et l’objet. |
MANUELA LALIC
Happy End
2012 Impression jet d’encre montée sous plexiglas 12 x 12 x 3/4 pouces Édition 1 de 2 400 $ L’osmose tendre entre ta paire de chaussette usagée et un volant de badminton. Entre ton vêtement en attente d’être enfilé et un projectile apaisé de ne pouvoir voler. Nos motifs fonctionnels et décoratifs s’associent dans un humble corps à corps qui coule de source, soudé ensemble. |
MATHIEU LATULIPPE
Double vie
2013 Bois, acrylique, balle de baseball, encre permanente, plexiglas 8 x 24 cm Édition 3 de 5 350 $ Dans ma pratique artistique, j'expérimente divers moyens de combiner et de rassembler des éléments a priori plus ou moins hétérogènes au niveau formel, conceptuel, stylistique, historique ou culturel, de façon à démontrer, en tissant des liens impromptus, la complexité d’une même réalité à travers plusieurs facettes, ou couches d’interprétations différentes. Il en résulte chaque fois un réseau conceptuel ou narratif à travers lequel les divers éléments s'assemblent, s'opposent ou se répondent entre eux de façon surprenante. Je cherche en fait à créer des systèmes qui nécessitent que l'on s'attarde autant à l'ensemble, aux échanges entre ses parties, qu'à l'analyse isolée de chacune d'elles. Ainsi, je désir susciter un questionnement et une lecture plurielle et plus ouverte du monde. |
CHRIS LLOYD
Everyday Goalie à la Biennale de Venise
2013 Impression numérique 9 x 16 pouces 200 $ (incluant six cartes de hockey) Depuis 2001, j’écris presque quotidiennement par courriel au premier ministre du Canada. Mon intérêt pour le premier ministre, la politique canadienne et ce qu’on appelle « Canadiana » en anglais (objets ou textes ayant trait à l’histoire du Canada), m'a porté à me pencher sur le concept de l’identité canadienne. Ma recherche s'est naturellement tournée vers le hockey. Je me suis imaginé la figure d’un gardien de but esseulé dans un de ces paysages typiques, à la manière d’un mirage étrange. Avec Everyday Goalie, je joue ce rôle de défenseur et de protecteur sous le couvert d’une figure emblématique vêtue de diverses pièces d’équipement obsolètes et dépareillées qui forment un profil à la fois reconnaissable et galvaudé. Everyday Goalie se fait le gardien des icônes de l’identité canadienne, mais il écorche au passage les aspects moins glorieux de la « canadienneté » liés aux choix politiques et idéologiques de l’actualité. Avec ce projet, je m'interroge sur les hypothèses entourant notre identité collective en examinant un sport d'hiver qui est souvent désigné comme une « obsession nationale ». |
CAROLINE MAUXION
Le transfert du fond
Série : DE L'INCONFORT DE LA PLACE À LA PLACE DE L'INCONFORT 2013 Tirage digigraphique (jet d'encre) 32 x 42 cm 250 $ Inspirée d'images mentales et de séances de psychanalyse fictives, cette photographie est tirée d'une série d'images composée d'associations d'objets mis en scène et phénomènes du corps imprévus. Tel que dans un laboratoire, chaque image peut être appréhendée comme un échantillon, une tentative de figuration de divers symptômes de l'inconscient. |
TIM MESSEILLER
Pattern of Design (Sotssass)
2014 Sérigraphie 100 x 70 cm 400 $ Foucault décrit par le terme « réactivation», « l'insertion d'un discours dans des domaines totalement nouveaux de généralisations, de pratiques et de transformations ». Mon travail artistique se définit par les références qui gravitent autour de sa création et les insertions de celles-ci dans des contextes autres que leur utilité ou fonction première. Provenant autant de l'histoire de l'art, que de l'identité culturelle propre à chacun des spectateurs ou encore de la culture de masse, mon processus de création se tient aux limites de ces catégorisations. Partant d'un concept abstrait, je l'adapte à une certaine technicité de maniement de matériaux. Je tends à créer des travaux hybrides dont les strates d'interprétations dépassent le travail lui-même. |
JULIE OUELLET
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Chemins détournés #12-30
2012 Encre sur papier Arches 38,5 x 28,5 cm 600 $ Les œuvres de la série « Chemins détournés » révèlent une masse construite à force de croisement de lignes entremêlées référant au motif du nœud dans ce qu'il évoque de plus rude que de plus délicat. Ce travail de tissage, ponctué de nombreux contournements, détours et bifurcations — labyrinthique —, est riche en potentiel exploratoire. Il permet d'aborder avec une économie de moyens les questions de l'errance et de la déambulation. Retenant l'oeil captif, les oeuvres deviennent un piège qui saisit celui qui s'y heurte. Julie Ouellet est représentée par la Galerie Simon Blais |
KARINE PAYETTE
Intervalle III
2014 Impression numérique sur papier d'archive Encadrée avec vitre muséale 16 x 20 pouces Édition 2 de 3 + épreuve d'artiste 500 $ Utilisant principalement le médium de l’installation, mais aussi ceux de la photographie et de la vidéo, Karine Payette réalise des environnements fictifs qui font office d’arrêt sur image et de narration suspendue. Dans son travail, elle construit de vastes mises en scène oniriques à partir d’objets banals fabriqués de manière hyperréaliste dans le but de produire quelque chose de narratif qui évoque la précarité du monde qui nous entoure. Par l’utilisation ludique d’objets du quotidien transposés dans des situations extraordinaires, elle joue et déjoue notre vision des choses, afin de nous faire réfléchir sur l’instabilité de la matière et des formes avec lesquelles nous cohabitons. Elle s’interroge sur les notions de confort et de contrariété dans un monde en perpétuelle transformation. |
EMILY PELSTRING
Inverse
Noise Boxes
2014 Sculpture vidéo CRT moniteurs, adhésif en velour, adhésif en mylar 12 x 36 x 20 pouces 400 $ Le désir d'expérimenter de nouveaux procédés est au cœur de la pratique d'Emily Pesltring. Son travail s'étend se déploit à travers l'animation, la vidéo, l'installation et la performance. Bien que chaque projet est motivé par diverses intentions, celles-ci se croisent autour de préoccupations d'ordre sociale et technologique de l'émergence, la prévalence et l'obsolescence de diverses technologies d'imagerie, et leur rôle dans la représentation, la reproduction et la déconstruction de la vie que nous vivons . Je suis intéressé par la façon dont les défaillances techniques peuvent être redéployé pour explorer les questions de l'esthétique et de l'exhaustivité. En conséquence, je me sers de dispositifs obsolètes d'images en mouvement, et mon travail comprend souvent des formes paradoxales et défauts perturbateurs. Voici quelques-unes des façons que je cherche à coopérer avec les récits du progrès technologique, la maîtrise d'auteur, et de la cohérence artistique / structurelle. |
ALISHA PIERCY
Fountainside
2011 Médiums mixtes 28 x 48 pouces 1 500 $ Alisha Piercy est une artiste, auteure et restauratrice de tableaux basée à Montréal. Dans le cadre de ses activités, elle produit notamment de la poésie et des nouvelles, des dessins à grande échelle, des photographies et des livres objets. Elle explore les volets psychologiques et spirituels de l’aliénation et de la survie, des conditions choisies par les rebelles et les romantiques afin de réinventer leur culture. En empruntant des techniques et des motifs de la peinture chinoise, des tapisseries anciennes, des mangas japonais et des papiers peints historiques, elle produit des dessins qui véhiculent un thème sous-jacent de systèmes météorologiques menaçants. Les œuvres d'Alisha Piercy imitent les façades des retables d’autels : une fontaine, un mur de feu, des endroits de vénération privés, avec des dessins de fond qui permettent aux autres éléments architecturaux et palettes de couleur de transparaître. |
KELLY THOMPSON
Northern Lake Diptych
2013 Tissés à la main, assistée par ordinateur, Structures de tapisserie jacquard, 5 couleurs, coton 100 x 77 cm 2 000 $ Une vie nomade informe l'expérience de Kelly Thompson en tant qu'artiste, universitaire et chercheure. Ses œuvres sont parues dans des expositions d'art, des festivals et biennales, en Nouvelle-Zélande, Australie, Hawaii et la Californie (E.-U.), la Lettonie, la Lituanie, la Corée du Sud, au Cuba et au Canada. Elle explore le rôle des textiles comme signifiants et les intersections des technologies anciennes et celles du 21e siècle pour produire de nouvelles expériences en tissu, où est intégré du contenu narratif sur l'emplacement. Des œuvres récentes utilisent les codes trouvés et défauts visuels comme source pour la traduction de l'éphémère en tissu construit. Kelly Thompson est professeure agrégée au département d'arts plastiques / fibres et programme pratiques matérielles, Université Concordia, Montréal, Canada. |
KAREN TRASK
2 x Nothing
2014 Moulage de fibres de lin 59 x 39 cm 665 $ Mon processus de création s'élabore autour d'une série d'investigations poétiques explorant l'expérience humaine par le biais du langage. Je m'intéresse plus particulièrement à la nature éphémère et transitoire des mots. La manipulation de la structure des livres, des textes et des formes narratifs me permet d'aborder les thèmes de l'absence, la mémoire et du temps. Le sens est créé par le toucher, le geste, la répétition et les actes de transformation. Écrire et expérimenter les anciennes technologies des arts textiles (comme le filage le tissage et la fabrication du papier) font partie intégrante de ma façon de faire de l'art. Mes œuvres consistent souvent en l'hybridation de plusieurs formes : installation, sculpture, vidéo, performance, livres d'artiste, écriture. Je veux toucher les mots; je veux toucher à l'espace entre les mots. |