PASCALE THÉORÊT-GROULX - BIOGRAPHIE - Pascale Théorêt-Groulx est originaire de Gatineau où elle a obtenu un baccalauréat Ès Art avec majeure en arts visuels et mineure en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais. En 2014, elle a terminé une maitrise en arts médiatiques à la Emily Carr University of Art + Design, à Vancouver, pour laquelle elle a reçu une bourse d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Elle a été artiste en résidence au Banff Centre en Alberta, à DAÏMÔN à Gatineau, à Pigment Sauvage à Baltimore, au Vermont Studio Center puis à la Fonderie Darling à Montréal. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives notamment à la Fonderie Darling, au Centre Clark, à DARE-DARE et à la Galerie B-312 à Montréal, à Verticale à Laval, à la Galerie Karsh-Masson à Ottawa, à AXENÉO7 à Gatineau, puis au ICA à Baltimore, dans l’état du Maryland. Elle vit et travaille à Montréal. ---------- SORTIE DE RÉSIDENCE - Pascale Théorêt-Groulx Présentation de recherches 9.02, 18h - En ligne Pascale Théorêt-Groulx présentera les recherches qu'elle a mené pendant deux mois dans le cadre de sa résidence montréalaise. Rejoindre la présentation: ici |
RÉSIDENCE DE RECHERCHE
- PASCALE THÉORÊT-GROULX 1.11 - 30.12 Durant 2 mois, l'artiste Pascale théorêt-Groulx est en résidence pour développer des recherches autour du projet "Elle laisse passer le regard même quand elle est fermée". Avant l’invention du verre plat, les ouvertures dans les murs étaient recouvertes de toutes sortes de matières comme des peaux d’animaux, des tissus, du bois et des pierres translucides. La transparence que l’on associe à la fenêtre est assez récente dans l’histoire de l’habitation. Aujourd’hui, la fenêtre évoque un seuil entre l’espace privé et public, une ouverture vers le monde, mais également la notion de communauté et de contrat social; surtout dans une ville comme Montréal où les fenêtres rythment les façades des grands édifices. Cette mosaïque de verre nous rappelle que ces masses de briques et de béton en apparence inertes, sont en fait bien vivantes. “La fenêtre est l’espace – réel, imaginaire ou fantasmatique – qui rend accessible à nos sens cet infini insaisissable qu’est le monde.” écrivait l’essayiste Andrea del lungo. Durant le confinement, Théorêt-Groulx a passé beaucoup de temps à regarder par les fenêtres de son appartement de Ville-Marie. Elle a observé le temps qui change, le mouvement des nuages, les cols bleus au travail, le grand arbre près du jardin communautaire, les gens ivres dans la ruelle et parfois, rien. Elle a remarqué qu’au loin, derrière les arbres et les petits blocs d’appartements, y était érigé trois gros édifices qu’elle ne pouvait identifier. Après quelques déambulations dans le quartier, elle a finalement découvert la localisation et la nature respective de ces édifices: un édifice résidentiel et commercial abritant l’entrée du métro Sherbrooke, un édifice accueillant les Résidences Soleil Manoir Plaza, puis une tour à condos. Cette trinité semble représenter à elle seule plusieurs pans de la vie montréalaise: les commerces de proximité, le réseau de transport en commun, l’omniprésence des logements locatifs, la population vieillissante et le boom immobilier des copropriétés. Théorêt-Groulx s’est donnée comme objectif de découvrir les secrets de ces édifices qui croisent son regard au quotidien à travers une recherche historique, métaphorique, déambulatoire et sensorielle. Les différentes trouvailles seront ensuite matérialisées à travers des expérimentations formelles et conceptuelles autour des notions d’ouverture, de fermeture, de maillage et de recadrage. Cette résidence est rendue possible grâce au soutien du Conseil des art de Montréal |