............................................................................................................................. Pour cette résidence, *Duuu a choisi d'inviter à son tour la commissaire et chercheuse Ida Soulard a proposé une série radiophonique. FIBRES FATALES / une série radiophonique de Ida Soulard La fibre constitue un matériau idéal dans la résolution de crimes. Métaphoriquement, on retrouve le textile dans le vocabulaire du théâtre, du cinéma et de la criminologie. On dit que quelque chose se trame ; on parle du nœud ou du fil de l’intrigue, du tissu de crime ou de mensonges. Cette série radiophonique en trois épisodes explore les liens persistants - historiques, mythologiques et littéraires - entre fibres, femmes et intrigues criminelles. → Écouter les épisodes ici Mères tricotant et bébés dans un abri anti-aérien géré par l'Armée du Salut
sous l'Hôpital des mères, Clapton, 1940 Portrait de Paul Maheke par Julija Navarskaite
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RÉSIDENCE DE RECHERCHE - THÉORICIENS.NES
*DUUU (Hiver/Printemps 2022-23) Désireux d’offrir un contexte de réflexion permettant de soutenir la pensée critique en dialogue avec son mandat, Diagonale accueille la radio dédiée à la création contemporaine *DUUU pour une période de plusieurs mois. *Duuu est une radio dédiée à la création contemporaine. Fondée en 2012, cette radio est née du désir de faire entendre des situations de réflexion et de travail. *Duuu est installée Folie N4 au coeur du Parc de la Villette à Paris, où elle a créé un studio d’enregistrement dédié aux artistes et à la création contemporaine. Cet outil de production sonore est aussi un espace de diffusion, qui propose un programme d’évènements publics. *Duuu met en circulation une collection d’émissions en écoute sur duuuradio.fr. S’inventant ce que pourrait être une radio d’art aujourd’hui, *Duuu expérimente d’autres modes de parole, et travaille à croiser des voix parallèles et susciter des rencontres. Depuis 2018, la radio engage un travail d’édition et de diffusion d’objets sonores en initiant la production d’une collection de vinyles. + infos: https://duuuradio.fr/ ← Cette résidence est rendue possible grâce au soutien du Conseil des arts de Montréal Les Tricoteuses jacobines, gouache de Jean-Baptiste Lesueur, 1793, Musée Carnavalet.
RÉSIDENCE DE CRÉATION PAUL MAHEKE Août 2022 Diagonale a accueilli l'artiste Paul Maheke pour une résidence de création in situ qui a précédé son exposition "As The Days Move Into Nights". Paul Maheke est diplômé de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy et du Open School East à Londres/Margate, GB. À travers un corpus varié et souvent collaboratif comprenant performances, installations, son et vidéo, Maheke se penche sur le potentiel du corps comme archive afin d'examiner comment se forment et se constituent la mémoire et l'identité. Ses œuvres ont été exposées à la Tate Modern, Londres, la Biennale de Venise, The Renaissance Society, Chicago, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Bourse de Commerce - Collection Pinault et Lafayette Anticipations à Paris, MO.CO, Montpellier, Triangle France, Marseille, Baltic Triennial 13, Manifesta 12, Palerme, Cabaret Voltaire, Zurich, Chisenhale Gallery et The South London Gallery, Londres, entre autres. Il a été nominé au 21e Prix de la Fondation d'Entreprise Ricard en 2019, au Future Generation Art Prize en 2021. Cette année, il est inclus dans British Art Show 9, une exposition itinérante historique qui célèbre tous les 5 ans la vitalité de la scène contemporaine au Royaume-Uni. |
PASCALE THÉORÊT-GROULX - BIOGRAPHIE - Pascale Théorêt-Groulx est originaire de Gatineau où elle a obtenu un baccalauréat Ès Art avec majeure en arts visuels et mineure en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais. En 2014, elle a terminé une maitrise en arts médiatiques à la Emily Carr University of Art + Design, à Vancouver, pour laquelle elle a reçu une bourse d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Elle a été artiste en résidence au Banff Centre en Alberta, à DAÏMÔN à Gatineau, à Pigment Sauvage à Baltimore, au Vermont Studio Center puis à la Fonderie Darling à Montréal. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives notamment à la Fonderie Darling, au Centre Clark, à DARE-DARE et à la Galerie B-312 à Montréal, à Verticale à Laval, à la Galerie Karsh-Masson à Ottawa, à AXENÉO7 à Gatineau, puis au ICA à Baltimore, dans l’état du Maryland. Elle vit et travaille à Montréal. ---------- SORTIE DE RÉSIDENCE - Pascale Théorêt-Groulx Présentation de recherches 9.02, 18h - En ligne Pascale Théorêt-Groulx présentera les recherches qu'elle a mené pendant deux mois dans le cadre de sa résidence montréalaise. Rejoindre la présentation: ici |
RÉSIDENCE DE RECHERCHE
PASCALE THÉORÊT-GROULX 1.11 - 30.12.2021 Durant 2 mois, l'artiste Pascale théorêt-Groulx est en résidence pour développer des recherches autour du projet "Elle laisse passer le regard même quand elle est fermée". Avant l’invention du verre plat, les ouvertures dans les murs étaient recouvertes de toutes sortes de matières comme des peaux d’animaux, des tissus, du bois et des pierres translucides. La transparence que l’on associe à la fenêtre est assez récente dans l’histoire de l’habitation. Aujourd’hui, la fenêtre évoque un seuil entre l’espace privé et public, une ouverture vers le monde, mais également la notion de communauté et de contrat social; surtout dans une ville comme Montréal où les fenêtres rythment les façades des grands édifices. Cette mosaïque de verre nous rappelle que ces masses de briques et de béton en apparence inertes, sont en fait bien vivantes. “La fenêtre est l’espace – réel, imaginaire ou fantasmatique – qui rend accessible à nos sens cet infini insaisissable qu’est le monde.” écrivait l’essayiste Andrea del lungo. Durant le confinement, Théorêt-Groulx a passé beaucoup de temps à regarder par les fenêtres de son appartement de Ville-Marie. Elle a observé le temps qui change, le mouvement des nuages, les cols bleus au travail, le grand arbre près du jardin communautaire, les gens ivres dans la ruelle et parfois, rien. Elle a remarqué qu’au loin, derrière les arbres et les petits blocs d’appartements, y était érigé trois gros édifices qu’elle ne pouvait identifier. Après quelques déambulations dans le quartier, elle a finalement découvert la localisation et la nature respective de ces édifices: un édifice résidentiel et commercial abritant l’entrée du métro Sherbrooke, un édifice accueillant les Résidences Soleil Manoir Plaza, puis une tour à condos. Cette trinité semble représenter à elle seule plusieurs pans de la vie montréalaise: les commerces de proximité, le réseau de transport en commun, l’omniprésence des logements locatifs, la population vieillissante et le boom immobilier des copropriétés. Théorêt-Groulx s’est donnée comme objectif de découvrir les secrets de ces édifices qui croisent son regard au quotidien à travers une recherche historique, métaphorique, déambulatoire et sensorielle. Les différentes trouvailles seront ensuite matérialisées à travers des expérimentations formelles et conceptuelles autour des notions d’ouverture, de fermeture, de maillage et de recadrage. Cette résidence est rendue possible grâce au soutien du Conseil des art de Montréal |