Cette page est une archive du projet de résidence Montréal/Rio
Mégane Voghell, just online people, 2019
Mégane Voghell, as_told_to-1 | as_told_to-2, 2015
Mégane Voghell, As-tu mal ?, 2017
Chloë Lum & Yannick Desranleau, "Is It The Sun Or The Asphalt All I See Is Bright Black", 2016-2017
Chloë Lum & Yannick Desranleau, What do Stones Smell Like in the Forest?, 2018.
Chloë Lum & Yannick Desranleau, "What do Stones Smell Like in the Forest?", 2018
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RÉSIDENCE DE RECHERCHE / RIO (Brésil)
- Désireux d’offrir un contexte de réflexion permettant aux artistes de se confronter à des enjeux culturels et sociopolitiques autres, Diagonale propose une résidence de recherche au centre d’art brésilien DESPINA. Cette initiative de soutien à la création contemporaine s’adresse aux artistes en arts visuels professionnels résidant à Montréal dont le projet de recherche intègre la fibre - en terme de matière ou de concept -. Durant cette résidence, l’artiste sélectionné est accueilli à DESPINA pour une période d’un mois durant laquelle il peut développer son projet. Tout au long de son séjour, il bénéficie de l’accompagnement et de l’expertise de l’équipe du centre, de rencontres individuelles avec un commissaire ainsi que de visites de musées, de galeries et d’autres lieux emblématiques de Rio. À l’issue de sa résidence, il présente ses recherches dans le cadre d’une conférence publique donnée à DESPINA puis à Diagonale. ► Appel de dossiers 2020: ici RÉSIDENCE DE RECHERCHE 2019
MÉGANE VOGHELL L'artiste montréalaise Mégane Voghell est partie à Rio du 1er au 30 novembre 2019 dans le cadre de la cinquième édition de notre résidence de recherche au Brésil. DÉMARCHE Mégane Voghell s’intéresse à l'expérience du monde par des corps désincarnés. Par le biais de la vidéo, du dessin, de l’installation ou bien de la correspondance (textuelle), son travail interroge les états binaires de transcendance et d’immanence, de réel et de virtuel. C’est par de multiples dispositifs que Voghell met en oeuvre une mythologie personnelle concernée par ce qui est extérieur au monde des perceptions. Son travail émerge ainsi du désir de saisir les particularités des forces, élémentaires et phénoménologiques, de ce qui nous entoure pour mieux les manipuler et les réinventer. PROJET DE RECHERCHE Le projet de recherche de Mégane Voghell aborde la fibre, ou plus précisément le fil, comme matière concrète et comme notion conceptuelle. En considérant l’importance indéniable du fil et du textile comme outil pour les luttes féministes à travers l’histoire, l’idée est d’exploiter son potentiel relationnel de manière appliquée et réflexive. Plus précisément, le projet puise ses sources au sein d’une relation en ligne entre deux jeunes femmes (l'artiste elle-même de Montréal, Canada et x de Limoeiro, Brésil) et tente de sceller sa résolution en récupérant les traces de son déroulement dans le temps. Le fil d’une discussion comme le fil à coudre peut se tendre, lier éléments et autres, tenir ensemble ou bien se rompre. Ces fils agissent en tant que liants subtils, mais actifs dans la création d’un objet ou d’un sujet plus vaste qu’ils tiennent ensemble. Le vêtement ou la relation entre deux individus sont dans ce contexte les résultats de ces fils qui s’appliquent à les construire à travers le temps et l’espace. BIOGRAPHIE Le travail de Mégane Voghell a été présenté dans diverses projections et expositions incluant harbinger (Eastern Bloc, 2015), le FME à Rouyn-Noranda (Centre l'Écart, 2015), Droppages, exposition solo au Lobe à Chicoutimi (2016), la foire Variation Media Art Fair, Paris (2017) et plus récemment à la galerie Calaboose à Pointe -Saint-Charles (2019) et la galerie Vicki à Newburgh (2019). Son travail a également été publié dans Nut II, ETC MEDIA et Cigale.. Elle vit et travaille à Montréal. CONFÉRENCE PUBLIQUE ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ 18.12, 18h De retour à Montréal, Mégane Voghell présente ses recherches dans le cadre d'une conférence. -------- RÉSIDENCE DE RECHERCHE 2018 CHLOË LUM ET YANNICK DESRANLEAU Les artistes Chloë Lum et Yannick Desranleau sont à Rio du 1 au 30 novembre 2018 dans le cadre de la quatrième édition de notre résidence de recherche . PROJET DE RECHERCHE Récemment, le travail de Chloë Lum et Yannick Desranleau a pris une tournure autobiographique, en traitant de la maladie chronique, et comment celle-ci altère la matérialité du corps et affecte sa communication avec le monde externe. Il est important pour les artistes de montrer le corps en action, afin d'illustrer les malaises et découvertes haptiques lors d'un premier contact entre deux corps; c'est pour cela que la performance et la vidéo sont devenus deux de leurs médiums préférés, en transition depuis leurs œuvres en installation. Le projet que Desranleau et Lum réaliseront à Despina est une recherche pour la création de costumes et d'accessoires pour une nouvelle série de performances. En continuant sur le thème de la maladie chronique, ils veulent l'aborder sous l'angle de la 'transformation'– un phénomène sensoriel et physique qu'ils illustrent par le phénomène de la 'deuxième peau'. Ainsi, Yannick Desranleau et Chloë Lum sont intéressés à approfondir leur recherche sur l'élasticité des tissus et leur responsivité, ainsi que leur capacité à donner l'impression de transformer la forme du corps via ces propriétés– jusqu'à peut-être le prolonger. DÉMARCHE Chloë Lum et Yannick Desranleau sont des artistes interdisciplinaires établis à Montréal. Leur travail se concentre principalement sur l’expression de théâtralité et du chorégraphique dans les relations entre humains et matériel. Cette recherche est mise en oeuvre dans leurs performances, mais aussi dans leurs mises-en-scènes en installation et en vidéo, où matériaux et accessoires de nature éphémère performent à travers leur redéploiement et leur usure. Les oeuvres récentes du duo interroge l’apparence d’agence chez les objets, la condition matérielle du corps, et le potentiel transformatif de l’interaction entre les corps et les objets. Ces intérêts de recherche ont un rapport autobiographique, en référence à l’expérience de Chloë à vivre avec une maladie chronique, et l’impact de sa pathologie sur leur collaboration, ainsi que l’intérêt que le duo porte envers les dispositifs narratifs prévalant en littérature, au théâtre, et à la télévision. BIOGRAPHIE Chloë Lum et Yannick Desranleau ont pris part à de nombreuses expositions, notamment au Center for Books and Paper Arts, Columbia College, Chicago; au Musée d’art contemporain de Montréal; à la Kunsthalle Wien; au BALTIC Centre for Contemporary Art; à la Whitechapel Project Space, London; à la University of Texas, Austin; au Confederation Centre Art Gallery, Charlottetown; ainsi qu'au Blackwood Gallery, University of Toronto. Ils on présenté leurs performances à la Fonderie Darling et dans le cadre du festival OFFTA. Lum et Desranleau ont également évolué sur la scène musicale internationale avec leur groupe d’avant-garde rock AIDS Wolf pour lequel ils ont produits des affiches de concert primées sous le pseudonyme Séripop. Leurs oeuvres font partie des collections du Victoria and Albert Museum, du Musée des Beaux-Arts de Montréal, et du Musée d’art contemporain de Montréal. http://lum-desranleau.com/ CONFÉRENCE PUBLIQUE ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ 13 décembre, 18h De retour à Montréal, Chloë Lum & Yannick Desranleau présenteront leurs recherches dans le cadre d'une conférence. Ce sera également l'occasion pour la moitié féminine du duo de lire un texte inédit. -------- RÉSIDENCE DE RECHERCHE 2017 LORNA BAUER L'artiste Lorna Bauer est partis du 1 au 30 novembre 2017 dans le cadre de la deuxième édition de notre résidence de recherche à Rio. PROJET DE RECHERCHE Lorna Bauer s’intéresse à la recherche et la photographie du paysage urbain de la ville de Rio, ainsi qu’à la façon dont ce paysage s’entrecroise avec la nature fertile environnante – incluant la forêt tropicale et son célèbre écosystème. Plus particulièrement, l’artiste souhaite centrer ses recherches sur un des architectes paysagistes majeurs du Brésil, Roberto Burle Marx, et ses contemporains. La philosophie de l’architecte suit de près celles d’Arthur Erickson et Cornelia Oberlander qui ont fait l’objet de son travail antérieur. Tous ces visionnaires utilisaient les plantes locales et les matières naturelles de la région comme une continuité entre les espaces construits et les espaces naturels, ayant une pleine conscience de notre mouvance dans l’espace et un intérêt pour la réflexion et les matériaux qui portent cette réflexion. En gardant un lien avec ces précédents projets, Lorna Bauer désire se pencher sur des sujets qui sont en relation avec l’urbanisation et le renouveau urbain pour ultimement poser des questionnements autour de ce que l’on choisit de bâtir ou de détruire dans notre environnement (autant naturel qu’artificiel), et comment ces choix peuvent affecter nos idéologies collectives et (inconsciemment) nos positions et nos idées. DÉMARCHE Lorna Bauer travaille principalement avec la photographie, l’installation et plus récemment le médium du verre et du bronze. Son langage formel ainsi que son utilisation des matériaux fait écho à des idées développées autour de la planification urbaine et de sa théorie. Son travail se concentre sur des exemples spécifiques d’architectures, d’urbanisation et de psychogéographie du XXe siècle. Les projets de Lorna Bauer sont donc intrinsèquement liés au site sur lequel elle travaille et mènent à un résultat final faisant référence à un lieu et un contexte spécifique. Ses intérêts très larges passent des plans de la ville de Paris, en particulier les arcades et la culture de champignons souterraine dans les catacombes, l’urbanisation de Haussmann du XIXe siècle, les jardins utopiques des années soixante de la côte ouest nord américaine, jusqu’aux lettres de Walter Benjamin pendant son exil à son amante décrivant l’île d’Ibiza. Toutes ses propositions sont en lien avec l’espace et comment celui-ci construit la perception des individus ainsi que la corrélation entre l’environnement naturel et l’environnement construit. BIOGRAPHIE Native de Toronto, Lorna Bauer vit et travaille désormais à Montréal. Elle a récemment présenté son travail entre autres dans les galeries : The Loon (Toronto), CK2 (New York), Model project (Vancouver) ainsi qu’à La Fonderie Darling (Montréal) et au Musée d’art contemporain de Montréal. Bauer a participé à de nombreuses résidences nationales et internationales, incluant Le Couvent des Récollets de Paris, la résidence Québec-New York financée par le Conseil des arts et des lettres du Québec, Le Centre Banff en Alberta et le Atlantic Center for the Arts de Floride (résidence avec l’artiste Josiah McElheny). Elle co-gère également le projet d’espace d’artistes L’escalier à Montréal, avec les artistes Jon Knowles et Vincent Bonin. http://www.lornabauer.com/ CONFÉRENCE PUBLIQUE ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ 14.12, 18h De retour à Montréal, Lorna Bauer présentera ses recherches dans le cadre d'une conférence. ----------- RÉSIDENCE DE RECHERCHE 2016 ROMEO GONGORA L'artiste Romeo Gongora est partis du 1 au 30 novembre 2016 dans le cadre de la deuxième édition de notre résidence de recherche à Rio. Romeo Gongora se considère comme un chercheur: sa finalité n’est pas un objet d’art, mais un projet de recherche se matérialisant sous une forme transdisciplinaire (installations, performance, rencontres, écrits, etc.). Mettant ainsi l’accent sur le processus, ses travaux emploient le dialogue, l’empathie et la confiance comme une stratégie de production. Cette procédure implique une période de recherche en étroite participation avec différentes communautés. Le résultat est un travail de collaboration qui utilise des éléments performatifs et la pédagogie radicale afin de sensibiliser notre condition socio-politique et humaine. Romeo Gongora est un artiste visuel canadien-guatémaltèque. Il a collaboré, entre autres, avec Kin Art Studio (République démocratique du Congo), Centre Makan (Jordanie), Platform Garanti (Turquie), Center for Contemporary Art - Lagos (Nigeria), Centre of Art Torun (Pologne), HISK (Belgique), The Office (Berlin), Centro de la Imagen (Mexico), Centre Culturel de Neumünster (Luxembourg), Festival Belluard (Suisse) et Open School East (Londres). En 2007, il a débuté une résidence de deux ans au Rijksakademie van Beeldende Kunsten (Amsterdam). En 2009, il a représenté le Canada au Künstlerhaus Bethanien (Berlin) et au Acme Studios (Londres) en 2016. www.romeogongora.com PRÉSENTATION PUBLIQUE ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ 8 décembre, 18h De retour à Montréal, Romeo Gongora présente ses recherches dans le cadre d'une discussion publique. ----------- RÉSIDENCE DE RECHERCHE 2015 KAREN KRAVEN L'artiste montréalaise Karen Kraven est partis du 1 au 30 novembre 2015 dans le cadre de cette première édition. Les œuvres de Karen Kraven mettent en place des rencontres inattendues entre les sculptures et les images, des ressemblances étranges et des juxtapositions trompeuses. Comme une mise en scène qui a été cristallisée dans le temps, ces espaces confondent et ravissent à travers les stratégies pratiquées d'un escroc. Kraven exploite l'illusion et l'attraction trouvées dans des activités comme le sport, la chasse, la pêche et les jeux de carte. Ces motifs prennent l'apparence des objets quotidiens, des substituts fait à la main. Dans un état de transformation, ils se effondrent les uns des autres, nous hypnotisant ainsi qu’ils réapparaissent élargies, divisés et aplaties. Kraven détient une maîtrise de l'Université Concordia à Montréal et a été récipiendaire de la bourse Dale & Nick Tedeschi. Ses expositions récents inclus, Flip Flop, Front Punch à Mercer Union (Toronto), Razzle Dazzle Sis Boom Bah à la Fonderie Darling (Montreal), A Mucker and a Grinder à Parisian Laundry et As Above, So Below au Centre Clark (Montreal). Ses oeuvres ont été aussi exposé au Centre Dare-Dare (Montréal), Leonard & Ellen Bina Gallery (Montréal) et au Blackwood Gallery (University of Toronto Mississauga). Kraven a fait une résidence au Banff Centre et avec Reverse Pedagogy (Venise). Entre 2013 et 2016 elle recevra un Studio de création de la Fonderie Darling (Montréal). http://www.karenkraven.com/ PRÉSENTATION PUBLIQUE ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ 15.12, 18h De retour à Montréal, Karen Kraven présente ses recherches et son expériences de résidence à Rio, dans le cadre d'une discussion publique. Cette résidence est rendue possible grâce au soutien du Conseil des Arts de Montréal |