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LES SABLIERS
CAROLINE CLOUTIER
JUSQU'AU 21 JUIN 2014
RENCONTRE AVEC L'ARTISTE LE 21 JUIN À 15H
L’exposition Les Sabliers présente une série d’installations inédites de l’artiste Caroline Cloutier. Pour le nouvel espace de Diagonale, l’artiste a conçu des œuvres au plus près de l’identité du lieu où elles se déploient en grand format le long des murs, jouant des angles, des recoins et des hauteurs. L’exposition propose deux variations récentes de l’artiste autour du papier polypropylène. Depuis 2012, Caroline Cloutier compose ses installations à partir de ce matériau de prédilection utilisé comme support photographique. Elle crée des photomontages à grande échelle, conçus comme des trompe-l’œil architecturaux ou comme des images abstraites où seuls persistent de subtils dégradés de gris. Pour Les Sabliers, l’artiste réutilise littéralement les pans de papier polypropylène présentés lors de ses précédentes expositions. Décollés puis découpés en fines lamelles, ils subissent toutes sortes de manipulations, inspirées des gestes de tressage et de filage. La répétition méthodique de l’artiste fait écho à ces figures ancestrales où mythologie et quotidien se rencontrent dans le geste des femmes ; Ariane déroulant le fil, Pénélope filant la laine ou Raiponce défaisant ses cheveux. Caroline Cloutier laisse libre cours à des motifs à la fois familiers et nouveaux, abstraits et symboliques, puisés dans les détails simples de fibres textiles et de paysage tels que flèche, vagues ou cheveux. Les œuvres s’animent alors d’un mouvement nouveau d’ondulation qui se prolonge hors du cadre de l’œuvre dans l’espace d’exposition. Si l’artiste reprend aujourd’hui ces dégradés de gris, matière première de ses œuvres, c’est pour mieux les détourner. De surfaces lisses, ils se transforment en filaments pour former des motifs géométriques qui placent la ligne au cœur de l’œuvre. Dans la transparence et la superposition des lignes, dans leur animation, les œuvres appellent à la contemplation et au parcours, interpellant à la fois le regard et la présence physique du spectateur.
Claire Moeder
CAROLINE CLOUTIER
JUSQU'AU 21 JUIN 2014
RENCONTRE AVEC L'ARTISTE LE 21 JUIN À 15H
L’exposition Les Sabliers présente une série d’installations inédites de l’artiste Caroline Cloutier. Pour le nouvel espace de Diagonale, l’artiste a conçu des œuvres au plus près de l’identité du lieu où elles se déploient en grand format le long des murs, jouant des angles, des recoins et des hauteurs. L’exposition propose deux variations récentes de l’artiste autour du papier polypropylène. Depuis 2012, Caroline Cloutier compose ses installations à partir de ce matériau de prédilection utilisé comme support photographique. Elle crée des photomontages à grande échelle, conçus comme des trompe-l’œil architecturaux ou comme des images abstraites où seuls persistent de subtils dégradés de gris. Pour Les Sabliers, l’artiste réutilise littéralement les pans de papier polypropylène présentés lors de ses précédentes expositions. Décollés puis découpés en fines lamelles, ils subissent toutes sortes de manipulations, inspirées des gestes de tressage et de filage. La répétition méthodique de l’artiste fait écho à ces figures ancestrales où mythologie et quotidien se rencontrent dans le geste des femmes ; Ariane déroulant le fil, Pénélope filant la laine ou Raiponce défaisant ses cheveux. Caroline Cloutier laisse libre cours à des motifs à la fois familiers et nouveaux, abstraits et symboliques, puisés dans les détails simples de fibres textiles et de paysage tels que flèche, vagues ou cheveux. Les œuvres s’animent alors d’un mouvement nouveau d’ondulation qui se prolonge hors du cadre de l’œuvre dans l’espace d’exposition. Si l’artiste reprend aujourd’hui ces dégradés de gris, matière première de ses œuvres, c’est pour mieux les détourner. De surfaces lisses, ils se transforment en filaments pour former des motifs géométriques qui placent la ligne au cœur de l’œuvre. Dans la transparence et la superposition des lignes, dans leur animation, les œuvres appellent à la contemplation et au parcours, interpellant à la fois le regard et la présence physique du spectateur.
Claire Moeder
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DOCUMENTS DISPONIBLES :
Communiqué de presse ⇪
FOUNTAINWARD
ALISHA PIERCY
EXPOSITION JUSQU'AU 10 MAI 2014
Après plusieurs mois de travaux, Diagonale investit enfin sa nouvelle galerie. Située dans le Mile End, au cœur d’un nouveau pôle de diffusion entièrement dédié aux arts visuels, le centre fait peau neuve et rejoint cinq autres organismes pour créer un centre névralgique de la création artistique. Une belle occasion pour la nouvelle équipe d’actualiser le mandat du centre et réaffirmer son ancrage dans l’art contemporain. Présenté il y a quelques jours, le nouveau logo annonce également les prémisses de ces changements se retrouvant jusque dans son identité visuelle.
Pour la première exposition présentée dans son tout nouvel espace, Diagonale a choisi de montrer le travail de l’artiste montréalaise Alisha Piercy. Revisitant le mythe de la fontaine, l’artiste propose Fountainward, une exposition où ce lieu, emprunt de magie et propice à des rencontres amoureuses fébriles, s’appréhende au travers d’une série de dessins et sculptures. Des portraits de la fontaine de Tivoli, déclinés en une pluralité de points de vue où seul manque une représentation de son verso, participant ainsi au questionnement de ce qu’il se passe au-delà. En écho à ces oeuvres, des sculptures sont déployées dans l’espace central de la galerie. Des êtres étranges et difficilement identifiables, semblant léviter tels des créatures fantomatiques. Bercée de cartes postales anciennes, de films et de rêves, l’artiste protéiforme vient nourrir son langage visuel singulier de cette multitude de sources. À la fois artiste et auteure, poète et restauratrice de tableaux, celle-ci emprunte aux savoirs-faire de la peinture chinoise, des tapisseries anciennes et des mangas japonais. On y retrouve un univers onirique où se côtoient formes animales et fontaines habitées d’explosions et fumée. Le visiteur troublé par le mystère de ce que ces effets viennent dissimuler. Dans la genèse du travail d’Alisha Piercy vit le jeu du caché et du montré, et dans ce que ces espaces mystérieux, semblant tout droit sortie d’une hybridation née d’un conte pour enfant couplé à un texte baudelairien, se plaisent à subtiliser à notre regard.
Fountainward fait partie des expositions satellites officielles de la Foire d'art contemporain Papier (Montréal)
ALISHA PIERCY
EXPOSITION JUSQU'AU 10 MAI 2014
Après plusieurs mois de travaux, Diagonale investit enfin sa nouvelle galerie. Située dans le Mile End, au cœur d’un nouveau pôle de diffusion entièrement dédié aux arts visuels, le centre fait peau neuve et rejoint cinq autres organismes pour créer un centre névralgique de la création artistique. Une belle occasion pour la nouvelle équipe d’actualiser le mandat du centre et réaffirmer son ancrage dans l’art contemporain. Présenté il y a quelques jours, le nouveau logo annonce également les prémisses de ces changements se retrouvant jusque dans son identité visuelle.
Pour la première exposition présentée dans son tout nouvel espace, Diagonale a choisi de montrer le travail de l’artiste montréalaise Alisha Piercy. Revisitant le mythe de la fontaine, l’artiste propose Fountainward, une exposition où ce lieu, emprunt de magie et propice à des rencontres amoureuses fébriles, s’appréhende au travers d’une série de dessins et sculptures. Des portraits de la fontaine de Tivoli, déclinés en une pluralité de points de vue où seul manque une représentation de son verso, participant ainsi au questionnement de ce qu’il se passe au-delà. En écho à ces oeuvres, des sculptures sont déployées dans l’espace central de la galerie. Des êtres étranges et difficilement identifiables, semblant léviter tels des créatures fantomatiques. Bercée de cartes postales anciennes, de films et de rêves, l’artiste protéiforme vient nourrir son langage visuel singulier de cette multitude de sources. À la fois artiste et auteure, poète et restauratrice de tableaux, celle-ci emprunte aux savoirs-faire de la peinture chinoise, des tapisseries anciennes et des mangas japonais. On y retrouve un univers onirique où se côtoient formes animales et fontaines habitées d’explosions et fumée. Le visiteur troublé par le mystère de ce que ces effets viennent dissimuler. Dans la genèse du travail d’Alisha Piercy vit le jeu du caché et du montré, et dans ce que ces espaces mystérieux, semblant tout droit sortie d’une hybridation née d’un conte pour enfant couplé à un texte baudelairien, se plaisent à subtiliser à notre regard.
Fountainward fait partie des expositions satellites officielles de la Foire d'art contemporain Papier (Montréal)
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DOCUMENTS DISPONIBLES :
Communiqué de presse ⇪
PRIX DIAGONALE
En pleine période d'expositions des finissants en arts visuels et médiatiques, l'équipe du centre a remis le Prix Diagonale aux étudiants s'étant démarqués par la qualité de leur travail en lien avec la fibre. Cette année, nous avons remis le Prix Diagonale à April Martin et Julia-Maria Daignault pour leur travail présenté respectivement dans le cadre de l'exposition des finissants du cours "Advanced Fiber" de Concordia et de l'UQAM.
À ce titre, Diagonale est heureux d'offrir à April Martin et Julia-Maria Daignault une adhésion d'un an au centre ainsi que la présentation des oeuvres dans le cadre de notre prochaine exposition collective dédiée aux étudiants en arts visuels pour leur pertinent travail en lien avec la fibre.
Bravo April et Julia-Maria !
PRIX DIAGONALE
En pleine période d'expositions des finissants en arts visuels et médiatiques, l'équipe du centre a remis le Prix Diagonale aux étudiants s'étant démarqués par la qualité de leur travail en lien avec la fibre. Cette année, nous avons remis le Prix Diagonale à April Martin et Julia-Maria Daignault pour leur travail présenté respectivement dans le cadre de l'exposition des finissants du cours "Advanced Fiber" de Concordia et de l'UQAM.
À ce titre, Diagonale est heureux d'offrir à April Martin et Julia-Maria Daignault une adhésion d'un an au centre ainsi que la présentation des oeuvres dans le cadre de notre prochaine exposition collective dédiée aux étudiants en arts visuels pour leur pertinent travail en lien avec la fibre.
Bravo April et Julia-Maria !