EXPOSITION BÉNÉFICE
20 novembre au 12 décembre
Vernissage jeudi 19 novembre - 18h
20 novembre au 12 décembre
Vernissage jeudi 19 novembre - 18h
Situé à Montréal, au cœur d'un centre névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, Diagonale vient directement s'inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d'édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l'étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, plus d'une vingtaine d’artistes ont souhaité contribuer à l'essor du centre en faisant don d'une partie du montant de la vente de leur œuvre.
32 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L'ART
N'hésitez pas à nous appeler si vous ne pouvez vous déplacer, l'achat est également possible par PayPal*, cartes de crédit* et chèques !
*frais supplémentaires
JO-ANNE BALCAEN
“J’aime ton travail.”
2013 Encre de Chine sur papier 32 x 60 cm (Encadré) 400$ La pratique de Jo-Anne Balcaen questionne les enjeux du monde de l'art, de la relation entre l'artiste et le public, de l’aspect mythologique de l'œuvre d'art, et des structures hiérarchiques de pouvoir au sein des institutions culturelles. Elle travaille principalement en vidéo, installation, et impression numérique. |
ALEXIS BELLAVANCE
Reliquat de l’échelle des amas
2014 Acajou, Mylar 97 x 66 cm + rabat 700$ Artiste pluridisciplinaire, Alexis Bellavance aborde des thèmes où ses réflexions se mêlent au silence, aux bruits, à ses observations du temps, de ses reliefs et des échos qu’il engendre. Ses recherches s’appuient sur différentes pratiques : art audio, photographie, performance, installation. Co-fondateur du festival de performance VIVA! Art action, membre actif de l’organisme Perte de Signal, il présente régulièrement son travail sur la scène nationale et internationale : Canada, États-Unis, Mexique, Europe, Asie… L’œuvre mise en vente fût extraite de l’installation L’échelle des amas, présentée au centre d’art contemporain Optica au printemps 2014. |
PATRICK BÉRUBÉ
Bad Idea
2015 Bonze plaqué or 20 x 20 cm 1 700$ La pratique de Patrick Bérubé est essentiellement en sculpture, en installation et intervention publique. L'espace et le lieu sont très importants dans son travail, autant dans le processus de création que dans l’œuvre elle-même. L'intégration au lieu lui permet de franchir et de dépasser ses limites grâce aux différents contextes de création et à ses inspirantes contraintes. Interrogeant nos désirs et nos envies souvent futiles, c’est avec une pointe d’ironie et d’humour qu'il questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité - Ces pertes de contrôle qui causent souvent un désordre émotif et une suite de sentiments contradictoires. Or, les œuvres de Patrick Bérubé tentent d’amener et de confronter le spectateur à des aliénations semblables. Ce faisant, il crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tente d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités. Ces extravagances, ces fantaisies tentent d’amener le regardeur dans des situations de doute et de mystère le forçant ainsi à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr |
PATRICK BÉRUBÉ
Not loaded Google Images on Iphone
2015 Impression numérique sur moab 15 x 20 cm (Encadrée) 500$ La pratique de Patrick Bérubé est essentiellement en sculpture, en installation et intervention publique. L'espace et le lieu sont très importants dans son travail, autant dans le processus de création que dans l’œuvre elle-même. L'intégration au lieu lui permet de franchir et de dépasser ses limites grâce aux différents contextes de création et à ses inspirantes contraintes. Interrogeant nos désirs et nos envies souvent futiles, c’est avec une pointe d’ironie et d’humour qu'il questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité - Ces pertes de contrôle qui causent souvent un désordre émotif et une suite de sentiments contradictoires. Or, les œuvres de Patrick Bérubé tentent d’amener et de confronter le spectateur à des aliénations semblables. Ce faisant, il crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tente d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités. Ces extravagances, ces fantaisies tentent d’amener le regardeur dans des situations de doute et de mystère le forçant ainsi à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. Patrick Bérubé est représenté par la Galerie Art Mûr |
SOPHIA BOROWSKA
EX NOVO III
2014 Quadruple-linge tissé, plastique, encre sur papier millimétré. 8 x 73 x 23 cm 28 x 43 cm 600$ Sculpture + dessin 150$ Dessin 450$ Sculpture “L’opposition inhérente à tout l’art moderne: ceux qui cherchent dans les entrailles mêmes de la réalité afin de connaître et assimiler ses valeurs et sa misère; et ceux qui veulent aller au-delà la réalité, qui veulent construire ex novo de nouvelles réalités, de nouvelles valeurs et de nouveaux symboles publics”. Manfredo Tafuri, Architecture and Utopia: Design and Capitalist Development, 1976. Un système de fils ordonnés et transformés en des formes géométriques tridimensionnelles sans soudure. À la fois souple et rigide, lâche et structuré, ces hybrides émergent d'un espace de l'artisanat, du désordre et de la physicalité, dans un espace transcendantal de la conception moderniste utopique. Un dessin avec des grilles noir et blanc évoquent les mathématiques, la technologie et l'architecture, et font également référence aux origines du tissage. |
CLAIRE BURELLI
Irréalités
2014 Impression jet d’encre sur papier epson semi-gloss 20 x 21,5 cm (Encadrée) Pièce unique 250$ Accordant une attention particulière à l’architecture de l’image, à la composition et au rythme, les recherches de Claire Burelli se révèlent par la photographie et la création d’images contemporaine, les écrits, le dessin et l’installation. Son mode opératoire est similaire à celui d’un collectionneur. Elle amasse objets, vidéos, photographies. La plupart du temps, ce sont des archives personnelles, le cas échéant l'artiste se les approprie, car attirée par le potentiel d’inconnu qu’offrent ces matériaux. À partir de là, elle peut entamer un travail de spéculation. En ce sens, Claire Burelli essaie de comprendre et de matérialiser les concepts de mémoire et de souvenir dans un contexte digital. Naissent ainsi des images falsifiées, des histoires inventées et des photographies décontextualisées. Elle utilise une esthétique proche du Glitch informatique, car elle fait écho à l’altération et la perte de mémoire. Ne révélant qu’une partie de ce qui était. Elle joue avec l’erreur photographique. |
JANICK BURN
Ouvrir Vénus
2015 Verre, marbre, clou, peau artificielle, cheveu, enveloppe, tirage à développement instantané. 2,5 x 21 x 16,7 cm - 8.6 x 10.8 cm 150$ Ce qui compose le corpus d’œuvres de Janick Burn est le geste en soi et non sa finalité. Elle aborde le performatif comme un outil plutôt qu’une discipline. Ses réalisations évoluent le plus souvent comme des tableaux vivants qui se logent patiemment à l’intérieur d’espaces poétiques, mais chargés; ses recherches se concentrent principalement sur l’étude et la représentation des caractères intimes, formels et politiques du corps féminin et visent à l’engager et à l’occuper. Ses interventions prennent une posture ambivalente dans le but de remettre en question et d’ouvrir les perspectives relatives aux limitations entre l’intérieur et l’extérieur, le regardeur et le regardé, le privé et le collectif, le contrôle et la vulnérabilité. Ouvrir Vénus réfère à l’ouvrage du même titre du philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman, qui s’inscrit dans l’ensemble de ses préoccupations conceptuelles, historiques et matérielles. |
KAI CHAN
Not Here!!!
2015 Fils, plastique 37 x 30 x 18 cm 1 200$ Le travail de Kai Chan rend compte d’un voyage physique et mystique, de la Chine vers le Canada, en tant qu’artiste évoluant entre deux cultures. Ses dessins s’inspirent d’éléments de son environnement: la lumière, l’air, la terre, l’eau, la faune et la flore. Il choisit de travailler chaque jour avec ses ressources couplés à des matériaux trouvés et recyclés car, pour lui, la nature même de ses matériaux représentent les valeurs fondamentales qui façonnent la condition humaine. Kai Chan est représenté par la Galerie Elena Lee (Montréal) et la galerie David Kaye (Toronto). |
JULIEN DISCRIT
Ombrage
2015 Peinture acrylique sur toile 78 x 78 cm 1 450$ Le travail artistique de Julien Discrit prend comme source d’inspiration les différentes façons que nous avons de concevoir, percevoir et éprouver l’espace qui nous entoure. Ainsi la cartographie est l’un des éléments moteurs de son travail, non seulement parce qu’elle donne à voir et synthétise des informations autrement invisibles mais aussi parce qu’en tant qu’outil elle peut être questionnée, transformée, manipulée etc. Depuis une dizaine d’années il a réalisé un certain nombre de cartes ou de représentations cartographiques; de la carte de Neverland (le Pays Imaginaire de Peter Pan), en passant par une carte de Paris en bois réalisée de mémoire ou plus récemment des cartes aux reliefs inversés. La série «Ombrage» s’inscrit dans le fil de ces réalisations tout en proposant une réflexion sur le relief pictural. Julien Discrit est représenté par la Galerie Thomas Henry Ross |
JULIEN DISCRIT
DIAGRAMMES
N° 200706-210706 2013 Page de carnet estampée 13 X 21 cm (Encadré) Exemplaire unique 1 200$ Chaque pièce de la série Diagrammes propose le récit d’un rêve, sélectionné parmi ceux de l’artiste, et matérialisé sur une page de carnet. Un léger enfoncement, obtenu grâce à une machine à écrire dénuée de ruban encreur, vient créer les lettres et les mots de ces scénarios invisibles. |
CHANTAL DURAND
Sans titre (argent, caviar noir)
1,5 x 1,5 x 3 cm 2015 Sans titre (argent, cheveux humain) 1,5 x 1,5 x 30 cm 2015 Sans titre (argent, soie, corail) 1,5 x 1,5 x 7 cm 2015 600 $ Chaque Chantal Durand aime penser le corps comme un étranger avec lequel on vit. Comme un sac que l’on transporte toujours avec soi sans jamais l’avoir ouvert, sans trop savoir ce qu’il contient. Le corps est humide, il a des fuites que l’on tente de contenir. L’intérieur devient alors une menace. La menace de l’intérieur qui se répandrait. Nous avons idéalisé un corps inexistant alors que le nôtre nous maintient dans la honte. Pour cela, elle aime parfois nous imaginer portant nos organes à l’extérieur de notre corps, telles d’étranges parures. Elle veut permettre un contact privilégié avec le matériel. Chantal Durand exprime ses concepts à l’aide de substances choisies pour leurs propriétés évocatrices et sensuelles. Les objets qu'elle fabrique suscitent à la fois la fascination et l’inquiétude. Ils s’adressent avec humour et sensualité aux défaillances du corps, à nos pertes de contrôle sur lui. Ils sont à l’échelle humaine. Il faut s’en approcher, les sentir, car bien qu’étranges, ils réclament une relation d’intimité, d’indiscrétion. |
MICHELLE FURLONG
Feedback
2013 Encre, acrylique, graphite sur papier 30 x 38 cm (Encadré) 500$ - Pour commencer par le corps humain - pour le couvrir, le cacher et le contenir, de manière à l'exposer, le révéler et le libérer. - Le travail de Michelle Furlong part du corps comme un modèle, d’une idée et d’une forme d'un geste. Ses dessins découlent d'un processus de manipulation et défiguration, à plusieurs niveaux. Situé entre la figuration et l’abstraction, ses propositions enquêtent et questionnent la représentation et les potentialités de la forme et du corps humain. Elle s’intéresse à ce qu’il se passe, une fois que la forme classique du corps est revisitée et cachée. Elle crée ses propres manipulations par la déconstruction et fragmentation de figures familières au sein de sa structure. Michelle Furlong coupe et réorganise les formes afin de définir ses limites physiques. Elle manipule et cache sa surface afin de définir son espace. Elle est intéressée par l'idée du corps comme une forme fragmentée, instable, fluctuante, et définie comme humaine avant toute appartenance à un genre, et délimitée par des frontières qui ont le potentiel d'être exposé, imposées, et potentiellement cassé. |
STEVE GIASSON
LE POSTMODERNE EXPLIQUÉ AUX ENFANTS RICHES DÉPRIMÉS
2015 Installation : 4 t-shirts, bras inclinés mural argenté, supports argenté Dimensions variables 1000 $ T-shirts à l’unité Édition de 8 exemplaires numérotés et signés + épreuves d'artiste S, M, L, XL 235 $ chacun Le travail est constitué de quatre t-shirts installés « en cascade » et par ordre de taille sur un bras incliné mural argenté. Ces t-shirts reproduisent le plus exactement possible un autre t-shirt, usé artificiellement, d’une valeur de 235 US$ porté par l’acteur hollywoodien Jared Leto, (tel que Entertainment Tonight et le Daily Mail l’ont rapporté), et sur lequel est inscrite la phrase "ENFANTS RICHES DÉPRIMÉS". ENFANTS RICHES DÉPRIMÉS est le nom d’une maison de couture franco-américaine, fondée en 2012 par Henri Alexander. Elle caricature notamment, et sans autorisation, les logos d’autres maisons plus connues, comme Hermès et proclame son aversion pour le luxe du monde de la mode. Cette marque se présente, conséquemment, comme une ligne de streetwear punk française, citant explicitement « les mouvements d'avant-garde de la fin des années 1970 » et l’Anti-fashion japonaise des années 1980. Dans un même esprit, cette appropriation entend souligner les ambiguïtés, voire les contradictions, qui régissent le monde du design et, par extension, celui de l’art contemporain, où se rencontrent – postmodernisme oblige – citations mélancoliques, rejet apparent du luxe ou du star system, bonnes intentions et critique sociale, auto-ironie grinçante (dont ce travail, bien sûr, n’est pas exempt). |
NADÈGE GREBMEIER FORGET
Autoportrait (1)
2014 crayon bois, encre de chine, aquarelle sur papier gris 24,5 x 14 cm (Encadré) 500$ Nadège Grebmeier Forget est artiste visuelle, performeuse et commissaire. Elle a organisé et pris part à de nombreux évènements, festivals, résidences et expositions au Canada comme en Europe. Ses recherches visuelles tentent de tortionner la posture, l’espace et le corps féminin (le sien) en implantant des mécanismes de médiation (technologique ou non) mettant de l’avant une intimité confrontée aux regards (voyeurs ou témoins) qui l’influencent. Ce faisant – par le biais de gestes ritualisés, d’ambiances festives et des jeux de séduction/répulsion – elle provoque une réflexion l’acte de consommer, et aux relations de pouvoir qu’il implique. AUTOPORTRAIT (1) fait parti d’une transposition dessinée de ses recherches performatives et a été créé lors de la préparation de Reflecting Thoughts about you, performance conçu pour l’exposition De la performativité à la théâtralité, un commissariat de Pascal Tremblay à Espace Projet (Montréal, 2014). Reflecting Thoughts about You : 1 grand miroir (au sol), 1 coquillage, 1 paire de bas collants (naturels), 1 belle robe (rose), 1,82 m de ruban (rose), 1 rouge à lèvres (rose), 1 berlingot de crème (35%), 1 pot de cerises au Marasquin (rouges), 1 pot de crème glacée Häagen-Dazs (Chocolate chip), 1 Fuchsia (rose tendre, bien en fleurs et en pot) |
MATHIEU GRENIER
Boîte Noire (The Power Plant Contemporary Art Gallery)
2012 Impression jet d'encre sur papier chiffon Hahnemühle 56 x 81 cm 3/3 1 800$ Mathieu Grenier s’intéresse à la relation de l’artiste avec le travail créatif et à celle du spectateur face à l’œuvre d’art. Par la photographie, les interventions contextuelles et l’installation, il explore la mémoire et ses potentialités multiples : sensible et riche en références, son travail prend tout son sens dans la contemplation, l’exercice de compréhension et la réactivation de la mémoire. Ses œuvres génèrent des expériences où le spectateur est amené à réfléchir sur le statut de l’œuvre. Dans une esthétique dépouillée et minimale, son travail continue une démarche conceptuelle qui engage le spectateur à faire l’expérience de la prise conscience de l’essence de l’œuvre. Ce qu’il poursuit, c’est le déplacement du dispositif de l’œuvre vers l’œuvre comme dispositif. |
ANNE-RENÉE HOTTE
La marche
2014 Impression jet d'encre sur papier archive 101 x 81 cm (Encadrée) 1800$ La pratique d’Anne-Renée Hotte s’articule autour des thèmes de la famille et de la filiation. À partir de la photographie et de la vidéo, elle met en scène des personnages sur fonds de paysages dans des récits visuels qui, une fois assemblés dans l’espace, proposent une réflexion sur la nature délicate des relations à l’intérieur d’un groupe. Des paysages grandioses deviennent ainsi le théâtre de mises en scène où les protagonistes posent des gestes simples et énigmatiques qui évoquent les liens complexes d’une cellule familiale ou d’un clan. Anne-Renée Hotte est représentée par la Galerie Trois Points |
VALÉRIE KOLAKIS
Sans titre (Arsenal Montréal)
2012 Impression au jet d'encre sur papier Hahnemühle De la série: Les vases communicant (2009 - ...) 56 X 81 cm (Encadrée) 700 $ L’oeuvre de Valérie Kolakis est une exploration de l’architectonie en lien avec les questions de migration, de déplacement et de changement. Ses thèmes sous-jacents sont la soustraction, le vide et le faux référent dans le paysage urbain. Plus particulièrement, sa démarche s’inscrit dans le cadre d’une investigation conceptuelle sur la manière dont l’identité se construit, puis est contrainte par la société et ses espaces physiques. Au cœur de ces questionnements, l'idée de la biographie. L'utilisation omniprésente de matériaux industriels produit en masse, présents dans la vie quotidienne. Valérie Kolakis est représentée par la galerie Donald Browne |
CHRIS LLOYD
Affiche de campagne électorale
2015 Encre sur papier 22 x 30 cm (Encadrée) Édition de 100 $250 Après 4 années d'infiltration au sein du parti conservateur du Canada (circonscription Papineau), et trois mois comme candidat pour ce même parti, l'artiste Chris Lloyd s'est présenté en tant qu'indépendant et obtenu 1% de vote populaire aux élections du 19 octobre. L'image utilisée pour son affiche de campagne a était créée par Clément de Gaulejac. |
CAROLINE MAUXION
Indice II
2015 tirage jet d'encre Édition de 1/5 61 x 91 cm 1 200$ Comment pratiquer une image ? C'est en s'attachant à la notion d'index, que Caroline Mauxion tente d'explorer le statut possible d'une image, par sa matérialité et son rapport à l'espace. Partant d'un constat de profusion et de dématérialisation de l'image photographique, elle cherche à reprendre contact avec les images dans sa pratique de la photographie et de la vidéo. L'image ne se réduit plus seulement à une finalité iconique, elle est objet à éprouver, manipuler et à mettre en espace. Pour la série indice, Caroline Mauxion a photographié des objets de son atelier sur des fonds de couleur. Une fois imprimées, elle a accroché ces photographies la face contre le mur sur lequel elles devaient être exposées. L'objet photographié n'est plus visible, seule sa couleur émane pour se déposer contre le mur. |
CAROLINE MAUXION
Indice III
2015 impression jet d'encre Édition de 1/5 61 x 91 cm 1200$ Comment pratiquer une image ? C'est en s'attachant à la notion d'index, que Caroline Mauxion tente d'explorer le statut possible d'une image, par sa matérialité et son rapport à l'espace. Partant d'un constat de profusion et de dématérialisation de l'image photographique, elle cherche à reprendre contact avec les images dans sa pratique de la photographie et de la vidéo. L'image ne se réduit plus seulement à une finalité iconique, elle est objet à éprouver, manipuler et à mettre en espace. Pour la série indice, Caroline Mauxion a photographié des objets de son atelier sur des fonds de couleur. Une fois imprimées, elle a accroché ces photographies la face contre le mur sur lequel elles devaient être exposées. L'objet photographié n'est plus visible, seule sa couleur émane pour se déposer contre le mur. |
TIM MESSEILLER
Table de Salon
2015 Bois, tissu, plinte, plâtre, peinture anti-rouille, colle à bois 61 x 33 x 7,5 cm 600$ Table de Salon et Porte-Manteaux, deux oeuvres pouvant être exposées autant comme un ensemble qu’individuellement, se réfèrent poétiquement au mobilier que l’on trouve dans nos foyers nord-américains, en tout cas à l’idée que l’on s’en fait. Au même titre que les deux oeuvres démontrent une recherche liée au mobilier en général et au design en particulier, elles font aussi référence à l’histoire de l’art et spécifiquement au mouvement de sculpture minimaliste. Le tissu plâtré rappelle une action passée mais figée dans le temps. Le drapé n’est plus mobile; il est sculptural. De même que les oeuvres, dont les titres évoquent de manière précise certains meubles, ne sont plus en accord avec leur utilité première, et de part cette absence pratique il deviennent eux aussi “oeuvre d’art“. Ici, le contenant et le contenu forme un tout et ne peuvent se détacher l’un de l’autre. L’art est au service de l’art, sans humilité mal-placée. |
TIM MESSEILLER
Porte-Manteaux
2015 bois, peinture blanche, plâtre, tissu, colle à bois 190 x 66 x 17,5 cm 700$ Table de Salon et Porte-Manteaux, deux oeuvres pouvant être exposées autant comme un ensemble qu’individuellement, se réfèrent poétiquement au mobilier que l’on trouve dans nos foyers nord-américains, en tout cas à l’idée que l’on s’en fait. Au même titre que les deux oeuvres démontrent une recherche liée au mobilier en général et au design en particulier, elles font aussi référence à l’histoire de l’art et spécifiquement au mouvement de sculpture minimaliste. Le tissu plâtré rappelle une action passée mais figée dans le temps. Le drapé n’est plus mobile; il est sculptural. De même que les oeuvres, dont les titres évoquent de manière précise certains meubles, ne sont plus en accord avec leur utilité première, et de part cette absence pratique il deviennent eux aussi “oeuvre d’art“. Ici, le contenant et le contenu forme un tout et ne peuvent se détacher l’un de l’autre. L’art est au service de l’art, sans humilité mal-placée. |
JULIE OUELLET
Petite surcharge en dérive
2015 Encre, acrylique sur toile montée sur bois 30 x 40 cm 650$ Les œuvres de Julie Ouellet prennent la forme d'un parcours labyrinthique permettant d'aborder avec une économie de moyens les questions de l'errance et de la déambulation. Dans l'espace vierge s'érige un parcours où la trajectoire en dérive d'une ligne ponctuée de nombreux contournements, détours et bifurcations monopolise l’attention. Par ce travail, l'artiste cherche à affirmer le plein potentiel qu'a un simple trait une fois cumulé à tisser des mondes aussi divers, complexes, riches que singuliers; mettre en lumière la propension qu'a l'oeuvre à nous dépasser et, ultimement, à nous faire voyager, errer. Julie Ouellet vit et travaille à Montréal. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions solos et collectives à Montréal et aussi à Toronto et aux États-Unis. Ces œuvres font partie de collections prestigieuses au public privé. Julie Ouellet est représentée à Montréal par la galerie Simon Blais. |
ELISABETH PICARD
Hallucigenia
2013 Attaches à tête d’équerre teintes (Ty-Rap), avec tablette murale en bois peint 16 x 24 x 15 cm Variante de 2/3 (bleu) 250$ La pratique sculpturale d’Elisabeth Picard s’inspire des structures architecturales engendrées par les processus de croissance et de transformation de la nature. S’inspirant des techniques artisanales, elle utilise des matériaux industriels afin de créer un contraste entre leur apparence brute et le nouvel aspect naturel qu’elle souhaite leur donner. Les attaches à tête d’équerre (Ty-Rap) lui permettent de travailler la sculpture et l’assemblage tel un jeu de meccano sans fin. Les compositions réalisées à différentes échelles s’élaborent tels des spécimens ou des architectures en flottement. Le titre de la sculpture est inspiré du corps long et tentaculaire de l'Hallucigenia, genre éteint d'animal dont on a trouvé les fossiles dans les formations du Cambrien moyen des schistes de Brugess en Colombie-Britannique. Elisabeth Picard est représentée à Toronto par la Lonsdale Gallery. |
JEFFREY POIRIER
Les indécis
2015 Impression au jet d’encre sur papier Museo 71 x 101 cm (Encadrée) 1 800$ Dans la lignée de ses récents projets, Les indécis témoigne de l'intérêt de Jeffrey Poirier pour la remise en question de l’usage que nous faisons de l’architecture. L’œuvre prend source au sein d’un projet d’exposition antérieur présenté à l’automne 2014 au centre Diagonale. Davantage qu’une simple documentation du projet et en aucun cas une mise en scène calculée, l’image propose la captation spontanée d’une scène d’une nature ambiguë, ayant eu lieu le soir du vernissage, alors qu’un groupe de visiteurs explore la pièce principale de l’exposition. Un immense caisson mural recouvrait alors ce qui semblait être une immense sphère colorée, ou du moins ce qui en était visible. Réalité matérielle ou simple subterfuge, l’installation conviait le regardeur à une visite active où aucune règle n’était alors énoncée. En accord avec les dernières explorations esthétiques de Jeffrey Poirier, l’image de ce dispositif architectonique propose à l’œil une zone de perception réduite des éléments déterminants de l’œuvre, qui lui concède un potentiel critique et poétique. |
ALISHA PIERCY
Fountainward I
2012 Encre sur mylar dépoli 205 x 214 cm 3 700 $ À la fois artiste et auteure, poète et restauratrice de tableaux, Alisha Piercy emprunte aux savoirs-faire de la peinture chinoise, des tapisseries anciennes et des mangas japonais. On y retrouve un univers onirique où se côtoient formes animales et fontaines habitées d’explosions et fumée. Dans la genèse du travail d’Alisha Piercy vit le jeu du caché et du montré, et dans ce que ces espaces mystérieux, semblant tout droit sortie d’une hybridation née d’un conte pour enfant couplé à un texte baudelairien, se plaisent à subtiliser à notre regard. |
EVA TAULOIS
Display Unit - A
2015 Bois, tissu, peinture acrylique, caoutchouc 76,5 x 27,5 x 20 cm 1 200 $ Fonctionnant par analogie, Eva Taulois se plaît à user d’objets familiers pour en retranscrire des formes jusqu’à induire une confusion quant à leur nature originelle. Ces référents, dès lors désincarnés de leur identité première, viennent exister au sein d’un langage plastique baigné d’abstraction. Dans ses œuvres, l'artiste analyse des contextes variés desquels elle génère des sculptures minimalistes souvent colorées et composées principalement de tissu. Elle use de la matière qu’elle s’attelle à domestiquer au moyen de formes et contreformes, niant ainsi leurs usages, pour réévaluer les notions de cadres et de dispositifs inscrits dans des contextes artistiques, sociologiques et historiques. |
KELLY THOMPSON
Trace
2014 Velours de soie (coupé et non coupé), tissé à la main sur cartes perforées , métier jacquard 45 x 35cm (Encadré) 700$ Trace a été tissée durant une résidence à la Fondation Arte della Seta Lisio à Firenze en Italie. Elle fait partie d’une série d’oeuvres textuelles, au sein desquelles les données numériques et les technologies de l'artisanat traditionnel s’entrecroisent. |
JINYOUNG KIM
Mother
2015 C-print 51 x 61 cm (Encadrée) 550 $ Cette photographie de Jinyoung kim fait partie d’un projet en cours, explorant le portrait au travers d’objets et de la particularités du geste de personnes. Cette proposition se voit comme un moyen de naviguer dans le monde, en passant par différentes dimensions du temps. |